Shmotz a écrit :
Ce qu'on peut reprocher aux facs, c'est qu'elles-meme, dans leurs cursus, ne propose que peu de sensibilisation à l'insertion dans le monde du travail.
Il ne faut pas leur reprocher ça...c'est écrit noir sur blanc dans le cursus. Par contre, il faudrait être un peu plus circonspect avant d'y entrer, car on ne peut avoir le beurre (la liberté d'organiser son cursus, le choix des filières en fonction de l'intérêt personnel qu'on y porte) et l'argent du beurre (un diplôme professionnel qualifiant)...Alors si certains veulent aussi la fille de la crêmière (= un boulot)....
Bien sûr, il n'y a pas de barrage à l'entrée des facs, c'est donc simple de s'y inscrire pour goûter un peu aux études supérieures et à la vie d'étudiant, mais ça peut vite tourner à la fable de la cigale...
Mais il ne faut pas rêver, (je suis dans le monde scientifique universitaire) : quand on voit des voitures neuves (allemandes en général) débarquer au parking, on sait que ce sont des thésards ou des post-docs, pas des chercheurs ou des enseignants. Pour ceux dont la famille n'a pas de revenus "confortables", c'est pratiquement impossible de dépasser un DEA.
Avec ça, pas de boulot, à la rigueur, on peut tenter un concours d'ingénieur CNRS/Fac/INSERM avec environ 1 poste pour 500 à 1000 candidats, et en cas de réussite démarrer sa carrière avec un salaire d'environ 1000€ nets.