Quoi, 6 pages et pas un grincheux pour nous expliquer que c'est de la daube???
Ouf, ça change.
Rapport à phil collins (sans majuscules), Clapton l'a rencontré en 82 environ, alors qu'il ne savait pas que collins était batteur (et il aurait mieux valu qu"il ne le sache jamais, à mon avis...).
Et puis, pour en rajouter une couche, les gens qui n'aprécient pas Clapton n'ont pas forcément en tête que dans les solos de Clapton, y'a une règle du jeu : ça doit sonner blues d'une façon ou d'une autre. Alors effectivement, si on ne prête pas attention au vibrato, au placement rythmique (cf un post de taré que j'avais balancé l'autre jour sur sa façon de se placer hors du tempo), un peu à la manière dont les gens écoutent la musique classique, on peut pas vraiment piger ce qui fait l'interêt du bonhomme.
Parmi les solos à écouter, dans l'ordre chronologique, juste pour se faire une idée de l'évolution:
Hideaway (Bluesbreakers)
Steppin'out (Cream)
Badge (Cream, mon solo préféré)
Key to the highway (Derek, studio)
Have you ever loved a woman (Derek, studio)
Snake lake blues (Derek, studio, mon solo préféré)
Why does love got to be so sad (Derek, live, mon solo préféré aussi)
Better make it through today ( sur Ocean Bvd, bref mais intense)
Double trouble (Just one night, mon solo préféré)
Old love (24 nights, mon solo préféré)
Ceux là, je peux les écouter en boucle 24h/24 sans me lasser.
de toute façon, comme l'a dit KatosS, l'album de Derek est à découvrir, ne serait-ce que pour se rendre compte que même lorsqu'on a un "petit son", il suffit d'être génial pour que ça se transforme en chef d'oeuvre. Et ce petit son là, quel régal!