Le rock japonais féminin (essentiellement)

Moi j'ai bien aimé à partir du moment où on y cherche aucun réalisme et qu'on y voit qu'un "animé" en live action à prendre au second ou plus degré. En tout cas me suis pas ennuyé... et vivement le 22/12 pour Alice.

Hanabie. dans un gros festival metal au Pays-Bas au mois d'aout, première fois que le groupe va jouer en dehors du Japon !

Au rayon magazine japonais, le numéro de janvier de YOUNG GUITAR vaut le coup...

Du coup, je croise les doigts pour que Hanabie en profite pour faire quelques dates en salle aussi (venir en Europe juste pour un festival, ça me paraît peu "rentable").

Eh bien elles vont avoir de la testostérone dans l'air. Mais je suis sûr qu'elles vont faire décrocher quelques mâchoires.

A+

C'est sûr qu'il y'en a qui vont pas comprendre ce qu'il leur arrive quand elles vont débarquer sur scène et que le son va débouler

Créé en 2003 le groupe "indie pop" PIROKALPIN a connu une carrière assez chaotique. Après avoir signé chez Universal Music en 2012, le groupe a préféré faire marche arrière et redevenir indépendant en 2015, sans doute par intégrité artistique pour ne pas subir un formatage J-Pop.

C'est tout à leur honneur. L'air de rien, pas mal de groupes "indies" au Japon. Evidemment, le grand réseaux de petites salles pour jouer et l'art du do-it-yourself particulièrement développé doivent aider.

Piqué sur facebook: un article franchement intéressant, avec de nombreux exemples, sur la scène electro féminine nippone:

https://sabukaru.online/articl(...)FTas0

Un peu HS mais pas tant que ça : j'ai vu il y a quelques jours un reportage d'Arte sur Tokyo et la ville de demain, disponible sur YouTube. Ça parle d'architecture mais l'esprit dans lequel la ville se transforme s'applique aussi je trouve, à la musique de la ville: pas de contraintes, tout est permis, l'ancien côtoie harmonieusement l'ancien.

A+

Aujourd'hui, en un jour, 2k de views, alors que les deux-trois jours précédents, elle avaient gagné 120-130k ... ça se confirme, il s'est passé un truc.

Allez, on va aller se coucher après un p'tit OTOBOKE BEAVER (c'est conseillé ça les yakitoris avant de dormir?)



J'ai mon ticket pour leur concert de Bruxelles le 16 mai 2023 (une date reportée), je croise les doigts.

Après tout, pourquoi ne pas mettre leur performance complète à KEXP?

Best-of en cette période de fin d'année, clairement l'année 2022 a été marquée par le succès majeur de la scène rock "alternative", bousculant une scène J-Rock féminine "classique" installée depuis des années. Bien loin des idols et autres images artificielles de la musique japonaise.

2 groupes bien différents que j'ai vraiment apprécié cette année :

SPLIT END



ESCAPES





On avait eu aussi des doutes sur les vues étonnamment stratosphériques de Asterism. Bizarrement Lonesome_Blue et Asterism appartiennent tous les deux à des sous-labels de VICTOR Entertainement... coïncidence ?

Y a clairement un truc avec les vues YT mais je dois avouer que Face the fear est un morceau que j'écoute en ce moment tous les jours.
Hors Band-maid, ce qui passe tous les jours aussi c'est le "Chu Tayousei" de Ano et là je dis pas merci M. IzzyU2

Les Crispy Camera Club ont invité le guitariste de Glim Spanky sur leur nouveau titre :





C'est cadeau...

Ah mais moi aussi, on sait que j'adore le groupe - c'est d'ailleurs justement pour celà que je remarque ce genre d'anomalie. Et comme IzzyU2 j'ai tendance à mettre ça sur le compte de leur label, pas sur celui du groupe (album précommandé of course, encore deux semaines ).

Pour continuer dans l'ambiance sapin/clochettes, autant directement sortir la grosse artillerie: voici Sheena Ringo (enfin, Tokyo Jihen) l'année passée, en live au réveillon d'une chaîne TV.

Tout en discrétion et sobriété of course :

BANSHIMOKU live. De plus en plus à l'aise sur scène - c'est rare que dans un groupe le bassiste soit le showman mais là c'est indiscutable





C'est très vrai et important à mon avis. Ces groupes sont l'équivalent de la jeune génération du cinéma japonais et traitent des mêmes sujets, à savoir la vie quotidienne des jeunes "ordinaires" dans les grandes villes (surtout, mais aussi en province) d'un Japon désacralisé/déglamourisé, au quotidien banal qui le rend du coup beaucoup plus proche de nous.

Et certes le rock "indé" s'y taille la part du lion musicalement parlant, mais un groupe comme Hanabie et ses textes très ancrés dans le quotidien des jeunes tokyoïtes ou même Band-Maid du fait des textes parfois très révélateurs de Miku (ou Saiki maintenant) sont aussi à la périphérie de ce mouvement, si pas pour la musique ou l'apprence, du moins pour le contenu.

Une des (nombreuses) choses que j'aime chez Wata (BORIS), c'est qu'elle est à l'exact opposé de la plupart des guitaristes qu'on suit ici: