Je suis pas fan de metallica à la base, j'ai quand même regardé ce documentaire par curiosité puis surtout parce que c'était ce qu'il y avait de plus b....t à la télé ce soir là (si l'on excepte les canons de fast and furious). Au final, c'est plutôt très bien écrit comme reportage entre épreuve, climax, épreuve qualifiante...avec le personnage de Hetfield dans le rôle du héro chargé de vaincre ses vieux démons...
En fait c'est très conventionnel.
Quelque chose m'a amusé, c'est cette volonté de Bob Rock d'enregistrer dans une base américaine afin de retourner à un son "garage", à un groupe "fusionel". On le voit jusque dans les séances d'écriture collective. L'idée c'est de montrer que Bob et et le group essayent de reconstruire une ambiance. La suppression des solos d'Hammet va aussi dans ce sens-là. Mais la formule ne marche pas aussi bien qu'elle le pourrait.
Ce qui est marrant, c'est d'observer que pour le black album, Bob Rock a fait le contraire, isolant chaque membre pour enregistrer ses parties, les faisant travailler à des heures impossibles, les dressant les uns contre les autres. C'était psychologiquement intéressant, pour obtenir un son plus agressif.
Dans un autre registre, on est quand même les témoins de l'énorme pression qui repose sur metallica, la pression d'un nom, presque d'une marque. ça transparaît beaucoup au niveau des réflexions:«non c'est trop daté, trop classique» Ou encore: «non c'est trop moderne surtout en ce qui concerne la batterie de Lars Ulrich».
Quand au psy, ça fait du bien de le voir dégager...
S'il arrive qu'un onglet vienne me visiter....