Merci Olivier pour le lien
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Téléstar : Comment vous êtes-vous retrouvé dans Star Academy ?
Pascal : Par hasard. Quelqu'un m'a remarqué à Nice, la ville où je suis né, alors que je me produisais dans un pub. Il m'a conseillé de participer au casting. Après en avoir parlé à des gens du métier, tous m'ont encouragé à le faire.
Téléstar : Pistonné donc ?
Pascal : C'est faux. J'ai fait les auditions comme tout le monde. Je ne connais personne ni chez Universal, ni chez Endemol, ni chez TF1. Ça faisait des années que je galérais dans la musique. Pour moi, Star Ac', c'était avant tout un moyen de sortir du lot...
Téléstar : Vous n'avez pas, en tout cas, l'air d'y être très bien intégré...
Pascal : C'est vrai, je me suis senti rejeté, isolé, incompris... Quand je suis assis à côté de Nikos lors de la quotidienne, qu'on propose aux élèves de chanter avec moi et que personne ne répond, je trouve ça douloureux. Mais je préfère ne pas trop y penser... Depuis mon entrée, j'ai eu l'impression que le passé m'avait déjà rattrapé quelques fois.
Téléstar : C'est-à-dire ?
Pascal : Ma vie a basculé à 9 ans. A la suite d'un stupide jeu de gamins, je reçois une pierre dans l'oeil droit. In extremis, on parvient à me le sauver, mais je ne vois plus rien d'un côté. A cause de mon handicap, je finis par me replier sur moi-même. Vous connaissez la cruauté des enfants entre eux. A l'école, aux Eclaireurs, partout, je devais faire face aux moqueries de mes camarades.
Téléstar : C'est la musique qui vous a aidé à surmonter ces souffrances ?
Pascal : Oui. Mes parents m'avaient mis au violon dès l'âge de 7 ans. Après cet accident, j'ai pris des cours de piano. Mais le classique, c'était pas pour moi. Je me suis donc réfugié dans la guitare. J'ai appris tout seul à en jouer en potassant les partitions des Beatles. En parallèle, j'ai commencé à créer des groupes de rock. Au cours d'une soirée, le batteur de Scorpions m'a proposé de travailler avec lui. J'ai alors tout plaqué pour m'installer sur Paris. Au bout de six mois, j'ai signé dans une grande maison de disques. Une période très riche artistiquement parlant...
Téléstar : A tout juste 30 ans, c'est la gloire ?
Pascal : Malheureusement non. En 1998, après neuf années géniales, je me suis retrouvé dans la galère. Du jour au lendemain, je n'ai plus de contrat, plus de copine, plus d'appart, plus rien... L'horreur.
Téléstar : Vous vous en êtes tiré comment ?
Pascal : Le destin ! Au mariage d'une amie, j'ai rencontré Sophie. Quand je l'ai vue, j'ai su que c'était elle. Comme une évidence. Entre nous deux, les choses se sont construites toutes seules, en douceur, entre Paris, Nice et Rome, où elle habitait à l'époque. Je savais qu'on allait se marier et qu'on aurait ensemble le plus beau des enfants. Psychologiquement, c'est elle qui m'a sorti du trou.
Téléstar : Que pense votre petite famille de votre participation à Star Ac' ?
Pascal : Paul, qui a 3 ans et 9 mois, ne m'en a encore rien dit ! (Il rit.) Sophie, quant à elle, est heureuse pour nous et pour notre avenir. Ensemble, on a surmonté des moments très durs...
Téléstar : A quoi pensez-vous ?
Pascal : Je n'ai pas envie d'en parler. Mais une chose est sûre : jouer la nuit dans les bars, ça ne dure qu'un temps. Avant Star Ac', je n'avais pas une vie très saine. J'avais l'alcool mondain et je fumais un à deux paquets de cigarettes par jour. Sans cette aventure, je pense que j'aurais pu mal tourner. Quelque part, je vis une sorte de cure. Le fait de me lever tôt, de faire du sport, d'avoir une véritable hygiène de vie m'a apporté une pêche que je n'avais plus depuis très longtemps.
Téléstar : Qu'attendez-vous de l'émission ?
Pascal : De continuer à faire mon métier, mais cette fois, en étant dans la lumière...
Téléstar : Quitte à compromettre votre âme de rockeur ?
Pascal : (Surpris.) Mais je ne suis pas qu'un rockeur ! Je n'ai aucune étiquette à défendre. Jai toujours aimé les tubes. Et sur ce plan, à Star Ac', je suis servi, non ?
Téléstar : En tout cas, côté image vous êtes habillé pour l'hiver !
Pascal : Mon image, je ne l'aime pas, mais j'y travaille. A la différence des autres candidats, je m'intéresse plus à la musique qu'à mon apparence.Là-dessus, ils ont tous une longueur d'avance sur moi...
Téléstar : C'est pour ça que vous avez arrêté de jouer les petits chefs ?
Pascal : Oui. Quand Alexia Laroche-Joubert m'a convoqué, j'ai compris que je devais rester à ma place et ne plus jouer les profs. Dans un sens, la prod a raison, j'ai encore beaucoup à apprendre...