Pink Floyd : vos avis

Rappel du dernier message de la page précédente :
K.Lagan
@Jelly : au contraire ! Je pense que yanissdm a une vision assez proche des rapports entre le groupe et la drogue. En tout cas j'ai pu lire les mêmes choses ça et là.

Après, en ce qui concerne de l'influence de la drogue dans le processus d'écriture des chansons ...
"j'ai du mal à concretiser virtuellement tout ça."
"Fender stratocaster signature Yngwie Malmsteen manche escalopé"

"-I wonder how fairy farts smells like ...
-Probably like skittles."
Jelly
  • Vintage Cool utilisateur
yanissdm a écrit :
Tiens Jelly, je crois que c'est avec toi qu'on avait eu la discussion sur la place du LSD dans le processus créatif...Bah, faut pas être si rognon. Souris un peu, prends exemple sur le gard que tu montres en photo sur ton profil
à la base, j'étais pas là pour parler de la drogue dans PF. Simplement, parler de PF SANS parler des drogues, c'est comme parler de Woodstock sans Hendrix...quoique.
En fait, la Coke a M I N É Gilmour, et le 1er à le reconnaître, c'est lui. Après on peut épiloguer longtemps sur le sujet, à la base, je me fous éperdument de qui fait quoi.
Et je me fous de savoir si en écrivant Echoes, Waters avait pris sa dose. Par contre ce que je sais car Mason l'écrit sans son bouquin, la période pyschédélique du Floyd, même jusqu'à Atom Heart Mother, n'a été sous l'impulsion des drogues que pour le pauvre Syd.
On voit ce que ca a donné...


Alalala ce qu'il ne faut pas lire...t'inquiete je suis pas rognon, en fait ton post m'a amusé car il m'a rappelé tes précédentes interventions richent en interprétations capillotractées sur le même sujet.
Tu as l'air fasciné par le rapport drogue/musicien et voit en la drogue une explication à chaque comportement.
Que Gilmour est pris du poids , c'est peut-être simplement physiologique , avec l'âge , on garde rarement le physique de ses 20 ans.


Sinon j'ai réecouté "Momentary lapse" et "Division bell" .... y'a rien à faire je trouve çà plat de bout en bout , à part le riff de Sorrow et les cloches de High Hopes, le reste est d'un ennui abyssal .
Invité
yanissdm a écrit :
Salut les gars, un petit retour sur ce topic dans lequel je vois qu'on ne manque pas de sujets de discussion.
Comme quelqu'un parlait de "Another Brick on the Wall", le seul morceau qui passe toujours à la radio, je suis tout à fait d'accord pour dire que ceux qui ne connaissent cette chanson du Floyd doivent avoir une idée bien fausse de ce que représente PF.
C'est d'Ailleurs la 1ère chanson que j'ai connue de PF, et the Wall le 1er album...Après avoir essayé d'écouter l'album (j'avais 13 ans), ca a mis 6/7 ans avant que je me réintéresse à ce groupe.

Quelqu'un a aussi parlé du poids de Gilmour: bon, okay, l'essentiel c'est son jeu. Mais en tant que mec, fier d'être mec, et sûr de mon orientation sentimentale , il faut reconnaître que Gilmour était un beau gosse dans les années 70. Même ma femme le dit.
Et puis: vers 1976, un peu trop d'alcool ingurgité (je sais plus où j'ai lu ca). A cette époque, je ne sais pas quelle était la part des drogues dans l'univers du Floyd, car on entend tout et son contraire sur le sujet.
D'un côté Mason, dans son bouquin, qui affirme clairement que les drogues n'avaient pas leur place dans le sens où la perte de Syd les avaient bouleversés, d'un autre Waters qui dit dans une interview au moment de Animals que chaque membre du groupe est responsable de ses actes et de ses prises de drogues...Okay.

Regardez Gilmour à partir de 1975 pour les sessions à Abbey Road de Shine On. Regardez le en Live en 1980 pour The Wall, ce n'est plus le même gars.
Les photos, vous les trouverez aisément sur internet.
Puis l'époque où il a touché le fond: 1985-1990. Les photos autour de l'album "Momentary Lapse of Reason" sont éloquentes. J'ai lu une interview de Gilmour (hélas, en allemand) de 2006, dans laquelel le journaleux lui demande ce qu'il dirait au Gilmour de 1987 de changer dans sa vie.
Réponse de Gilmour: je lui demanderais d'arrêter la Coke.

Bref, ceci n'est pas un topic People, mais simplement l'occasion de présenter mon idée sur le cheminement créatif de Gilmour:
- période 1968-1977, entente cordiale (bien que tendue parfois) avec Waters, travail d'équipe, le talent de Gilmour est apprécié par ses collègues, mais il évite de s'exposer comme le leader de PF. Ses créations trouvent leur essence dans l'inspiration de Waters, leutr travail est complémentaire--> ca roule ma poule.

- période 1977-1985: Waters efface Gilmour. Il diminue son importance dans le groupe, et Gilmour a de plus en plus de mal à trouver un écho à ses créations-->déchéance

- période 1985-1990: le doute. Gilmour est seul au manettes, il affronte les attaques virulentes de Waters, un procès. Waters l'accuse de dénaturer PF, de continuer pour l'argent, et Water n'y va pas de main morte. Gilmour est blessé, pas tellement sûr de lui, il n'a plus cette possibilité de trouver dans les textes profonds et puissants de Waters un carburant pour faire dynamiter sa musique. Le résultat, à mon sens, dans Momentary, est évident: cet album est fade--> prise forte de Coke. C'est à cette époque qu'il fait don (!!!!) de son instrument de travail, son arme chez PF, sa Black Strat (donnée au Hard Rock Café de Dallas). Il divorce aussi de Ginger Gilmour, sa 1ère femme, avec qui il a 4 enfants

- période 1990-aujourd'hui: la lente résurrection. Il la doit à une seule personne, Poly Samson. Elle l'a fait renaitre, reprendre foi en sa musique, écouter ses ambitions artistiques. En 2001, il récupère sa Black Strat.

Bref, voilà, c'est ma vue des choses. La Black Strat de Gilmour est le symbole même de sa musique. Avec cette gratte, il a lâché les meilleurs notes de PF. La donner était un geste fort, comme pour marquer la fin d'une époque. La reprendre, aussi.
Je pense que Gilmour est un gars sensible, qui a longtemps subi la domination de Waters, sans se rebeller car il n'avait pas forcément conscience de ses capacités musicales. J'ai entendu Gilmour dire: "le solo dont je suis le plus fier, avec mes modestes moyens de guitariste, est celui de Dogs", ou alors "allez dans le métro de Londres, vous verrez plein de guitaristes bien plus talentueux, techniques que moi, et qui eux, ne gagnent rien de leur musique, bizarrement".
Je crois que la lutte avec Waters l'a cassé dans les 80's, d'où la prise de poids en parallèle à la prise de Coke...
On a aussi déjà entendu parlé de tendances Borderline (auto mutilation) à cette époque...

C'est cette sensibilité, cette expressivité, couplée à la force des textes de Waters et son inspiration qui ont, pour moi, fait PF...

Désolé pour le pavé !


je le trouve sympa ton pavé pour ma part....
lemg
  • Vintage Ultra utilisateur
  • #2103
  • Publié par
    lemg
    le
Jelly a écrit :
yanissdm a écrit :
Tiens Jelly, je crois que c'est avec toi qu'on avait eu la discussion sur la place du LSD dans le processus créatif...Bah, faut pas être si rognon. Souris un peu, prends exemple sur le gard que tu montres en photo sur ton profil
à la base, j'étais pas là pour parler de la drogue dans PF. Simplement, parler de PF SANS parler des drogues, c'est comme parler de Woodstock sans Hendrix...quoique.
En fait, la Coke a M I N É Gilmour, et le 1er à le reconnaître, c'est lui. Après on peut épiloguer longtemps sur le sujet, à la base, je me fous éperdument de qui fait quoi.
Et je me fous de savoir si en écrivant Echoes, Waters avait pris sa dose. Par contre ce que je sais car Mason l'écrit sans son bouquin, la période pyschédélique du Floyd, même jusqu'à Atom Heart Mother, n'a été sous l'impulsion des drogues que pour le pauvre Syd.
On voit ce que ca a donné...


Alalala ce qu'il ne faut pas lire...t'inquiete je suis pas rognon, en fait ton post m'a amusé car il m'a rappelé tes précédentes interventions richent en interprétations capillotractées sur le même sujet.
Tu as l'air fasciné par le rapport drogue/musicien et voit en la drogue une explication à chaque comportement.
Que Gilmour est pris du poids , c'est peut-être simplement physiologique , avec l'âge , on garde rarement le physique de ses 20 ans.


D'accord avec ça.
Et puis je crois que la coke est apparue assez tardivement chez Gilmour.
Et j'ai toujours pensé que PF était un groupe plutôt moins lié à la drogue que d'autres.
Finalement, penser qu'une telle musique ne peut exister sans drogue c'est être assez fermé.
Les trucs barrés peuvent venir à jeun, sans aucune difficulté. Evidemment, un manque d'imagination sera un frein, mais ça se soigne, et autrement qu'avec des opiacés.
Et ce n'est pas l'introduction d'un morceau de Tool qui me fera changer d'avis.


Citation:
Sinon j'ai réecouté "Momentary lapse" et "Division bell" .... y'a rien à faire je trouve çà plat de bout en bout , à part le riff de Sorrow et les cloches de High Hopes, le reste est d'un ennui abyssal .


J'ai du mal avec AMLOR, mais le suivant est nettement meilleur à mon sens.
En particulier Wearing the inside out, peut-être le meilleur morceau du disque. J'adore cette ambiance, la voix de Wright, les choeurs derrière, le son de Gilmour, tout.
lemgement lemg
Neredev
Juste un mot pour dire que les opiaces sont eux-meme un frein a l'imagination. Burroughs y a fait mention maintes et maintes fois.


Sinon, j'ai regarde quelques bonus du dernier DVD de Gilmour, les jam sessions dans sa grange-studio sont assez impressionnants.
yanissdm
@Jelly
Franchement, je te dirais que non, je ne suis pas du tout fasciné par le rapport coke/musicien...Par le fait que, selon les dires des initiés, la prise de certaines substances (notamment LSD) permettent à l'accession de la 10ème zone de son cerveau (ce qui connaissent les théories de Timothy Leary sur le sujet comprendront), oui ca, ca me fascine.
Pour ce qui est de la musique, pas du tout. Dans les artistes que j'apprécie, il y a les "pros et les cons", alors...
Un guitariste comme Brian May, on a pas encore fait plus clean, et ca l'empêche pas d'être un grand, que j'adore en plus.
Après, j'ai longtemps cru moi aussi que PF avait été assez loin des drogues, au contraire de l'imagination collective.

Pour ce qui est de "Momentary" et "Division": le 1er est, je trouve, vraiment plat, tu as raison. Ceci dit, les 80's ont été délicates pour pas mal de groupes, et je trouve que les sons (analogiques, numériques ?) qui sortent de la boîte de Gilmour dans cet album sont assez imondes.
"Division" est à mon sens bien loin de ca, plus dans l'esprit PF, même si c'est loin d'être un de mes favoris...
Geordie boy
Un autre géant de la six cordes clean de chez clean.......Rory Gallagher. Gerry Mac Avoy est formel là dessus : pas de drogues, pas de femmes (!) pas d'alcool (pendant les concerts)..
Invité
Geordie boy a écrit :
Un autre géant de la six cordes clean de chez clean.......Rory Gallagher. Gerry Mac Avoy est formel là dessus : pas de drogues, pas de femmes (!) pas d'alcool (pendant les concerts)..


Pour Rory Gallagher, je l'ai vu en 1983 en concert, et je peux te garantir qu'il était bien torché ce jour là...
ça ne l'a pas empêché de faire redécoller le show vers la fin et que l'on soit tous debout sur nos chaises, mais au départ, c'était un peu le souk...

sur ce, je l'ai vu deux autres fois, en 1981 et 1994, et là, je reconnais qu'il était parfaitement clean et toujours aussi efficace....un seigneur.....

sur le nombre de concerts qu'il a dû donner, je lui pardonne ce petit écart.....
pipus
  • Special Méga utilisateur
Petit clin d'oeil : David Gilmour sur une... Les Paul

Le Heyd
Salut,
Est-ce qu'il y en a qui sont branchés bootlegs ici?
J'en ai trouvé 3 dans une brocante dernièrement :
- Phenomena (le meilleur des 3, super son)
- Oakland 77
- the 8th rd on the moon

Pas mal, c'est surtout comme fan que j'ai GASé pour avoir les objets quoi.
Jelly
  • Vintage Cool utilisateur
aaarrrfff, payer pour des bootlegs , quelle arnaque
On trouve tout çà sur le net gratuitement maintenant.

Phenomena est une compile des enregistrements de BBC , d'ou la bonne qualité du son .

Oakland 77 est un des meilleurs temoignage sonore de la tournéee In the Flesh, un must have

The 8th rd on the moon est une compile de 3 concerts (69, 72 et 77) qu'on peut retrouver chacun en integralité .
lemg
  • Vintage Ultra utilisateur
  • #2111
  • Publié par
    lemg
    le
J'ai déjà écouté Oakland, il est effectivement très bon. Son brut et sombre, raccord avec l'album Animals.
Et une vieillerie en rappel.

Un autre bootleg réputé (et c'est justifié à mon avis), c'est le Echoes in the garden (concert de Boston en 75).
lemgement lemg
Le Heyd
Jelly a écrit :
aaarrrfff, payer pour des bootlegs , quelle arnaque
On trouve tout çà sur le net gratuitement maintenant.

Phenomena est une compile des enregistrements de BBC , d'ou la bonne qualité du son .

Oakland 77 est un des meilleurs temoignage sonore de la tournéee In the Flesh, un must have

The 8th rd on the moon est une compile de 3 concerts (69, 72 et 77) qu'on peut retrouver chacun en integralité .


J'aime bien avoir l'objet.
bigcheese
Petite question à 2 balles. En regardant pour la énième fois le live à Pompeii, je me suis demandé pourquoi Gilmour tripotait si fièvreusement son potard de volume? Sur "Echoes Part 1" notamment.
Pour modifier le volume allez vous me répondre gentillement. Mais en observant son potard, j'ai remarqué qu'il le tournait à peine et je n'ai pas vraiment entendu de réèlle nuance. Je sais également que ce n'est pas le seul guitariste que j'ai vu faire ça.
Bref, comprends pas.
"Les gens ont la musique qu'ils méritent"
Keith Richards
smog
  • Custom Méga utilisateur
  • #2114
  • Publié par
    smog
    le
Je ne sais pas, mais je vois souvent des guitaristes tripoter "mécaniquement" leur potards sans que cela agisse sur le son (un peu comme un tic en fait).

Serait-ce le cas ici ?
lemg
  • Vintage Ultra utilisateur
  • #2115
  • Publié par
    lemg
    le
Et puis Gilmour et ses oreilles bioniques doit percevoir des nuances qui nous sont étrangères, à nous pauvres mortels.

Mais c'est vrai que parfois, en jouant, on a l'impression que c'est trop fort, ou pas assez, ou trop aigu... et on ajuste au potentiomètre. C'est peut-être juste une vue de l'esprit, mais ça fait du bien.
lemgement lemg

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