Mark Twang a écrit :
Mojo Vibe commandée : je ferai un comparatif avec la Voodoo Vibe +.
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SWEETSOUND Mojo Vibe : boîtier compact ; vibrato ou vibe (toggle switch) ; trois réglages en façade dont deux avec chickenhead knobs (volume, intensity) et un avec une molette actionnable au pied (speed) ; réglage du bias par trimpot interne ; configuration moderne ou vintage par toggle switch interne ; entrée pour une pédale d'expression ; led clignotant indiquant la vitesse de l'effet, true bypass ; 9V DC centre négatif.
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ROGER MAYER Voodoo Vibe + : gros boîtier ; tremolo ou vibrato ou chorus (sélecteur 3 positions à chickenhead knob) ; six réglages en façade (forme et "plage de vitesses" de l'onde, vitesse, intensité, symétrie de l'onde, bias, volume) ; entrée pour pédale d'expression ; led rouge fixe ; true bypass... ou pas : on peut choisir entre une sortie en "handwired bypass" ou deux sorties bufferisées qui agissent en buffer splitter (l'effet reste mono) ; 9V DC centre négatif.
Bilan : la Mojo l'emporte par l'aspect pratique, compact, plug & play. La Roger Mayer écrase sa rivale par l'étendue des possibilités.
Possibilités :
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Mojo : "chorus" ou vibrato, les deux effets sont réellement exploitables sur toute la course des deux potentiomètres de profondeur et de vitesse. Le boost de volume posible reste très modeste.
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Voodoo : les trois effets sonnent comme on l'attend, on apprécie particulièrement la possibilité d'user d'une onde crénelée en plus de l'onde sinusoïdale. Le tremolo sonne alors haché, très moderne tandis que le vibrato et la vibe deviennent très spéciales. En disto, la vibe crénelée sonne comme une step wah en plus profond et plus inquiétant. La caractéristique de la Voodoo Vibe + est son extension des plages d'action de vitesse et d'intensité ; on notera que si la première plage de vitesse offre sensiblement la même course que sur la Mojo, les deux autres permettent de pousser la vitesse à l'extrême pour des effets vraiment spéciaux. Toutefois, cela reste un peu anecdotique pour un usage normal de l'effet. Le vrai avantage de la RM, c'est son réglage de la symétrie : dans le wobble d'une vibe, il y a plusieurs traitements qui se superposent et ce réglage permet de donner la prééminence à l'un ou l'autre de ces traitements : à fond à gauche, l'effet de tremolo/vibrato est plus accentué, donnant un son plus violent ; à droite, l'effet se fait doux et sonne comme un phaseur. A noter que l'interaction avec les valeurs de vitesse et de profondeur est très forte, ce qui demande plusieurs semaines d'exploration pour être vraiment à l'aise et pour savoir comment obtenir exactement ce que l'on recherche. Le bias quant à lui est un paramètre indispensable : il permet d'affiner la fréquence sur laquelle est centrée l'effet, lui donnant ainsi plus ou moins de prise avec le son de votre guitare ou des effets qui sont en aval.
Bilan : la mojo l'emporte pour son usage instinctif, la RM par sa polyvalence.
Traitement sonore :
Les deux pédales se tirent la bourre pour ce qui est de la qualité de traitement. Si on recherche un clone convaincant d'univibe, aucune des deux pédales ne démérite : l'effet est profond à souhait et fait trembler les murs des salles de concert avec ce côté incantatoire unique. Il y a pourtant quelques légères différences : la Voodoo vibe a un grain plus prononcé, un peu plus sale alors que la Mojo est plus douce et plus transparente. Il n'y a pas vraiment d'avantage de l'une sur l'autre : il faut savoir ce qu'on recherche. J'ai noté qu'en mode "vintage", la Mojo se rapproche toutefois un peu plus de la Roger Mayer qu'en mode "moderne", où l'onde semble cependant un peu plus riche de nuances. De conception et de réalisation soignée, la différence de prix entre les deux (du simple au double) ne se justifie que par l'étendue des capacités de la Roger Mayer qui en fait une vraie centrale d'effets de modulations analogiques de caractère.
Pour ma part je choisis de garder la Mojo car j'ai déjà un tremolo dans l'AC30 et un pan tremolo MXR et parce qu'elle est trop grosse pour mon pedalboard, mais le réglage de symétrie et l'onde crénelée vont sans aucun doute me manquer.
