Ballochet a écrit :
Si je serais aller voter, ça aurait été PS parce que mes motivations électorales ne peuvent pas aller plus loin qu'emmerder le parti gouvernant.
C'est ce que j'avais fait aux présidentielles, je n'ai pas trouvé cela agréable, c'était pénible et humiliant, un peu comme d'aller déféquer.
Et je ne comprends pas pourquoi les gens sacralisent le fait d'aller faire caca.
On n'utilise pas le conditionnel avec le si puisque la condition y réside. De même on n'utilise pas l'indicatif pour le verbe aller, mais le passé composé. Remplace le verbe par un du second groupe (en -ir) et ça sonnera pas à tes oreilles.
Per ailleurs, ta vision est complètement à coté de la plaque. Ecrire ça n'est que de la provoc, c'est pas possible. Imagine la France privée de ce droit. Ce serait la guerre civile. Ton résonnement ne tient pas.
Enfin, le vote blanc ne sert à rien. On ne va pas accorder de l'importance à un papier blanc. C'est parfaitement ridicule. Lorsque l'on n'est pas satisfait des candidats on s'implique dans la vie politique aulieu de faire l'autruche et se cacher derrière le vote blanc. Un scrutin est l'expression d'idées structurées dans le but de maintenir un équilibre (plus ou moins bancal certes) et d'apporter du bien-être à ses compatriotes. Tous les chefs d'Etat en France sont comme ça, malgré ce que les humoristes racontent et ce que beaucoup de monde prend pour argent comptant.
Il n'y a que 2 recettes pour que tout le monde soit heureux:
1 - On favorise les ménages qui vont consommer et donc faire tourner les usines et donc créer des emplois.
2 - On fait tourner les usines avec des allègements de charges pour que les salariés gagnent leur vie et consomment et fassent tourner les usines.
Ce bref résumé du programme de la gauche et de la droite s'applique encore de nos jours. Il faut rajouter les contextes internationaux, les flux d'argent, d'énergie, de personnes, les tensions...
C'est la raison pour laquelle on invente des maquettes économiques en ajoutant des variables qui viennent casser les rouages (micro-économie) on n'est plus dans les modèles macro-économiques classiques que chacun connait ici (Taylor, Keynes, Smith, Ricardo...), mais on fait un focus sur les éléments qui agissent entres eux pour déstabiliser l'équilibre. Tout ça représente des calculs avec une quantité infinie de variables et ne correspond pas du tout à une petite profession de foi d'Olivier ou Jean-Marie.