Doc Loco a écrit :
Biosmog a écrit :
cesdejong a écrit :
Khryss a écrit :
Agent_Gibs a écrit :
Khryss a écrit :
Heu Macron et MLP ne représente "que" 40% des Franaçis donc y en a 60% qui ont pas demandé ça donc faut y aller molo sur les généralités.
Hollande aussi a été imposé à 60% des français
Je n'ai pas dis le contraire
D'ailleur je trouve inquiétant la tournure que prend le "tout sauf Marine". Si on part du principe qu'il ne faut voter uniquement pour faire barrage à MLP, le deuxième tour de l'élection ne sert plus à rien (on élimine un candidat peu importe qui il y a en face). On se retrouve donc avec une élection à 1 tour. Or dès le premier tour on nous bassine avec le vote utile et on nous gave de sondages. Au final ce sont es sondages qui désignent au premier tour le gagnant (où du moins orientent très fortement). Je trouve que c'est un glissement pas très réjouissant ni démocratique: à peu de choses près, les sondages désignent le futur président.
Ce qui m'intéresserait comme format d'élections, c'est un système à 2 tours où aucun des candidats ne serait éliminé à l'issue du 1er tour. C'est après le 2nd tour qu'on ferait les comptes en sommant les voix des deux tours.
Dans certaines élections gouvernementales, le critère, c'est de dépasser 50%. Et il y a autant de tours que nécessaire. C'est assez étonnant, parfois des candidats devancés qui s'accrochent, mais en général, ils lâchent parce que celui qui n'a de toute évidence aucune chance, il se grille immédiatement et irrémédiablement en s'accrochant et
en occasionnant des frais énormes par son obstination. Je trouve que c'est pas mal, car ça implique des stratégies qui tiennent un peu moins du coup de poker et un peu plus de la véritable stratégie d'alliance naturelle. De plus, dans les faits, on a de 1 à 3 tours, jamais plus.
C'est un peu inquiétant ce que tu décris là - ça voudrait dire que celui qui a les moyens de s'accrocher et s'obstiner à plus de chances que celui dont les moyens sont limités non?
C'est pour ça que j'écrivais que c'est assez étonnant, car à la réflexion, ça pourrait être catastrophique. En fait, le mécanisme c'est que celui qui se retrouve un peu derrière, il lui est impossible de remonter la pente. Il se fait davantage lâché par des électeurs (en général c'est la débandade) qu'il n'en obtient de nouveaux et se grille définitivement par son obstination. Par contre, en se retirant, il dit en faveur de qui il se retire, bref ça donne un processus de décision d'élection un peu plus fin et "collégial" (c'est le maître-mot des gouvernements suisses)
Par contre, pour pas dire de connerie, j'ignore s'il n'y a pas peut-être des gardes-fous, il faudrait étudier chaque cas. C'était l'ancienne constitution du Canton de Vaud (jusqu'en 2005 quelque chose comme ça), ça existe encore dans certains canton et c'est le mode d'élection actuel au Conseil fédéral. Et il faut préciser que ce sont des gouvernements à 5 ou 7, des Conseils. Le président est choisit soit à tour de rôle pour une année, soit comme premier élu. Mais ça reste une prééminence administrative (il préside la réunion)
Vous battez pas, je vous aime tous