C'est pas tellement utile de se quereller sur les présidentielles, ce n'est qu'un évènement minime à la réalité de notre pays.
On peut même jusqu'à imaginer qu'ils sont tous des acteurs utiles à cette vaste programmation théâtrale qui donne l'illusion aux français qu'ils vivent dans ce qu'on nous a informé dans notre enfance, la démocratie, c'est pareil pour tous les pays.
Prenons le cas de Fillon, il se disait anti-système, il se disait victime d'un coup d'état, il portait de graves accusations.
Puis à peine quelques minutes après les résultats du 1er tour, Fillon, niant toutes les graves accusations qu'il avait porté contre Macron, se dédisant de tous les arguments de sa campagne, il se porte en faveur de Macron, ça voulait dire que ce qu'il disait la veille, l'anti-système, sa victimisation, tout était du pipeau, il a simplement joué un rôle.
Maintenant, La Le Pen, c'est pareil, elle s'offre au public, raconte n'importe quoi, dit tout et son contraire, un jour pour la sortie de l'euro, le lendemain s'en foutant, enfin bon, elle a un discours qui trouve un écho et qui lui permet de tenir le rôle qu'on lui donne, celui de faire élire le candidat qu'ils se sont choisis cette année, celui qui comme chaque année est la solution.
Nous pouvons faire l'historique des candidats qui à chaque fois, ils étaient des candidats porteurs d'espoir . .. Puis on a vu la suite..
1969 : Pompidou, celui qui sortait la France du général
1974 : Giscard, le président jeune, brillant, le grand technicien de l'économie
1981 : Mitterand, le président force tranquille, celui du changement et des forces vives de la nation
1995 : Chirac, le président vigoureux des vrais et authentiques valeurs de la France Gaulliste
2007 : Sarkozy, le président de celui qui veut tout donner à la France
2012 : Hollande, le président normal
2017 : Macron, le candidat du renouveau en dehors des clivages traditionnels
En fait, ce sont tous les mêmes, les français sont pris dans une sorte de tic tac, de partie de tennis,
on ne change pas les joueurs, comme au tennis, les joueurs changent de côté, mais ce sont le mêmes qui jouent.
Peut être que dans ce jeu, je dis seulement peut être, Mélenchon semblerait n'en pas trop, ou ne plus trop vouloir jouer ce jeu, on perçoit chez Mélenchon une lassitude, l'avenir dira si il prend réellement le parti de lutter contre ce pouvoir unique qui pilote le monde depuis l'après guerre.
En tout cas, pour nous français, il faut s'attendre à ce que les choses aillent de mal en pire, les français verront leur pouvoir d'achat baisser.
Les efforts sont faits comme toujours pour les plus riches, les grosses boîtes, ça fait déjà 30 ans qu'au nom du chômage, les entreprises sont les bénéficiaires de la crise.
Les retraités, cause augmentation de la csg vont voir leurs retraites, encore une nouvelle fois, grignotée, voir mangée, car au niveau de cdg ou l'on arrive, ça devient un super gros impôt ... des pauvres.
La protection sociale, ce que ne dit pas Macron et qu'il pourtant va faire, c'est sa suppression, on en reparlera, mais la privatisation de la sécu semble inéluctable, dans la mesure ou rien n'est dit dans le programme Macron pour financer la protection sociale, ça augure du pire.
Les français vont voter et vont être une nouvelle fois victime de cette démocratie d'adhésion qui ne veut plus rien dire si ce n'est donner le quitus à ce pouvoir.
La vraie partie, c'est après, il faudra voter et acter avec les insoumis, c'est de ce côté que désormais il faut tenter l'affaire, tout le reste, .. poubelle.