jojolapinggg a écrit :
Après le coup de spleen de hier soir, il faut se ressaisir, et se battre avec les insoumis,
j'apprécie assez Michel Onfray :
http://www.dailymotion.com/vid(...)_news
A bien écouter jusqu'à la fin, une démonstration flagrante des idiots utiles que furent Mélenchon et Le Pen ... ainsi que les électeurs..
J'espère que grâce à cette vidéo, vous aurez compris pourquoi je n'ai pas voté et qu'il ne fallait pas voter.
michel onfray n'a rien compris, c'est un pseudo-rebelle accepté par les médias dominants, ses propos sont repris sur le site du point :
http://www.lepoint.fr/chroniqu(...)2.php
il en est encore à regretter la désunion de la gauche... ce n'est pas sérieux.
prenons l'exemple de la grèce et le rôle lamentable qu'y a joué la gauche "alternative" de tsipras, l'équivalent de mélenchon et de podemos :
"Syriza se présentait comme la solution de rechange après les échecs des partis traditionnels dans la renégociation de la dette étatique, remportant des élections dont le taux d’abstention atteignit 45% (ne pas voter est illégal en Grèce). [...]
Tsipras devait faire son choix : rompre les négociations ou payer ses dettes, c’est-à-dire, sortir de l’euro ou accepter les mesures d’austérité qu’on lui exigeait. Sortir de l’euro signifiait rien de moins que sortir du capitalisme et dissoudre l’État, en particulier les forces de l’ordre y compris les partis fascistes, en organisant une production autogérée et une défense par des milices populaires.
En Grèce, la crise a fait éclore un mouvement autogéré visible dans la prolifération, en marge des institutions, d’occupation de logements, de dispensaires gratuits, d’ateliers, d’écoles, de jardins potagers urbains et d’usines autogérées, de réseaux indépendants de distribution d’aliments, d’assistance juridique et de restaurants collectifs… L’argent n’est pas utilisé et beaucoup sont ceux qui retournent à la campagne, refusent de payer des loyers ou ne payent ni la facture d’électricité, ni les tickets de bus, qui sabotent les péages d’autoroute, aident comme ils le peuvent les réfugiés et affrontent les groupes d’Aube Dorée… Ce n’est pas la révolution, mais c’est tout de même révolutionnaire.
Les bases pour l’autogestion généralisée sont bien là, mais quoi qu’il en soit Syriza serait pour l’étatisation généralisée, jamais pour l’autogestion, et pour ce faire les finances internationales sont plus utiles que les collectifs organisés en assemblée.
La ligne rouge de Syriza est précisément l’autogestion. Syriza croit en les institutions, pas en l’autonomie ; Syriza représente un secteur de la société qui attend tout de l’État et donc se sent plus proche de la bourgeoisie que du peuple exploité. Défenseur de l’”intérêt général” incarné par l’État grec, il choisit l’austérité, les coupes budgétaires et l’augmentation des taxes, la réactivation de l’exploitation minière hypercontaminante en Chalcidique, la répression policière et l’expulsion des réfugiés vers la Turquie.
Il s’agit là probablement d’une grande leçon de réalisme politique et de “démocratie” citoyenniste dont les enseignements seront appliqués par les leaders de
Podemos avec la plus grande énergie au cas où la crise espagnole mettait en danger l’appareil d’État et suivait un chemin révolutionnaire semblable à celui en Grèce.
https://argelaga.wordpress.com(...)riza/