Actualité politique / Règles en page 1

Allons allons messieurs......un peu de calme ! si chacun de vous, jeunes extremistes, avancez l'un vers l'autre à la meme vitesse, vous arriverez.............au centre

Jean-marie Le Pen est adhérent à la REM ?

Ou alors ils se mettent directement sur la gueule façon Braveheart si ils passent par l'autre côté du cercle

Sinon, il faut arrêter de déconner, Valls est un pleutre. S'il avait eu le moindre courage politique et une poussière de conviction, il aurait rejoint En Marche dès janvier, quand Macron n'était pas du tout sûr de l'emporter. Personne ne l'aurait traité de traître car de convictions il en aurait fait la preuve, à ce moment, et tout le monde aurait compris sa dédite vis-à-vis des primaires socialistes. Mais se bouger les fesses aujourd'hui

Chacun son bon sens, remutes moi t'es un comique

On ne se parle plus je ne réponds pas aux FI, ça les instruits

Ciao

C'est quoi les critères FI?

Il faut regarder au delà de Valls.
Des gens dans la situation de Valls, qui adhèrent globalement au projet de Macron sans pour autant avoir quitté le PS ni même l'avoir ostensiblement soutenu, il y en a un certain nombre au PS.
Si tu humilies Valls à ce point pour de vulgaires questions d'image ou de rancune personnelle, c'est un très mauvais signal pour un rassemblement transpartisan apaisé, et un jour ou l'autre ça te revient dans la gueule.
Assez joué, Macron, il faut être cohérent sur le fond.

Yes, he's loosing his religion.

Quand Jean Lassalle fait pleurer de rire les députés

Aaaaah je l'attendais

Mon président

Le point de départ de JLM europhobe je l'exprime où exactement ? Parce que c'est bien beau de raconter des conneries mais, en l'occurrence ce que j'écris tient en quelques lignes et je ne retrouve pas le postulat en question. J'ai exprimé le fait que cette idée était un positionnement imbécile et potentiellement néfaste pour le futur de l'UE, rien de plus. Une fois ce constat posé, savoir si JLM est europhobe ou non n'est que très secondaire (mais je vais être clair histoire de passer à autre chose, je ne pense pas qu'il le soit viscéralement mais je m'autorise à penser - comme dans les milieux autorisés - que ce n'est néanmoins pas son plus grand défendeur).



Dis-moi, le processus décisionnel sur les grandes questions au sein de l'UE, il se passe comment au juste ? Que des rapports de force soient à l'œuvre soit, mais dans l'Etat institutionnel actuel de l'Europe si on veut conclure on a plus de chance en convaincant qu'en contraignant. Et j'ajoute, et c'est là un avis personnel - puisse-tu me pardonner une telle prise de liberté - que cette position n'est pas compatible avec la vision que je souhaite défendre du projet européen.



Et alors ? Ce que je te dis c'est qu'il y a actuellement au niveau européen un processus de réflexion, de légifération, de condamnation de Etats membres par la Commission, etc. sur les problématiques d'évasion fiscale. Que ce mouvement est d'une rare ampleur et que cette évolution en marche au niveau européen se fait quelque part contre la volonté des gouvernements nationaux. Après, si tu veux nier les faits et jouer au con ce sera sans moi.

Valls n'avait qu'à faire comme tous les autres: déposer sa candidature.
Au lieu de ça il est allé dire à tout le monde qu'il serait candidat, sans même demander avant aux principaux intéressés si c'était possible. Or il y avait déjà un candidat En Marche dans sa circonscription.
Bah tant pis pour lui.

Bon un exemple précis pour vous donner une idée des enjeux sur ces problématiques d'évasion fiscale et le jeu de chat et de la souris que se livrent Etats membres et institutions européenes.

Prenons le cas de la Belgique et des "excess profits rulings". Je vous renvoie à Google pour plus de détails mais je résume en gros. La Belgique a octroyé des accords fiscaux à de nombreuses multinationales permettant de considérer que des bénéfices réalisés en Belgique devaient en réalité être considérés comme réalisés en dehors de la Belgique et à ce titre y échapper à l'impôt des sociétés. Naturellement, en toute logique, il eut fallu qu'avant d'accorder l'exonération, la Belgique s'assure que les dits bénéfices soient bel et bien imposés à l'étranger (sinon double non imposition ce qui ne va pas). Mais la Belgique n'en a eu cure, elle a octroyé les exemptions et, je vous le donne en mille, les dites sociétés n'ont évidemment jamais déclaré ces bénéfices à l'étranger.

Finalement, la Commission européene a vent de l'affaire et finit par condamner la Belgique a récupéré les avantages fiscaux auprès des sociétés concernées. A ce jour, je ne sais pas où on en est, mais aux dernières nouvelles l'administration fiscale belge, plutôt que de suivre la décision, prépare ses arguments à soumettre à la Commission pour ne pas avoir à rechercher ces sommes auprès des contribuables visés.

Et à la liste des pays condamnés récemment par la Commission sur ce genre de problématiques tu peux rajouter : Irlande, Royaume-Uni, Chypre, Malte et Pays-Bas. Et encore, je ne mentionne que les cas que je connais.

Après, je consens que pour un esprit non formé à ces questions, une petite saillie telle que "c'est la faute à Bruxelles" ça a beaucoup plus de gueule.

Valls qu'on l'apprécie ou non a ouvert la voie à Macron, c'est une voix qui compte, bien plus que je ne sais quel candidat (inconnu ? de la société civile ?) qu'on investirait pour le concurrencer dans la circonscription qu'il convoite.
Quand il parlera à l'avenir, pour défendre Macron ou s'y opposer, son avis et la puissance de ses réseaux pèseront toujours plus que la voix d'un nouvel élu.
Faudrait peut-être ne pas être trop naïf, la politique, sauf cas exceptionnel (je mets au singulier) comme notre nouveau président (supérieurement intelligent et avec une vision), c'est aussi l'expérience de la politique, sinon tu n'arrives à rien, particulièrement dans un pays comme la France où le pouvoir administratif est particulièrement puissant.
Y a pas tant de monde que ça autour de Macron quand tu regardes le fonctionnement de son équipe de campagne, il va falloir qu'il aille au bout de son idée initiale transpartisane et qu'il s'ouvre davantage aux voix qui jusque-là dissonaient à gauche et à celles de droite, comme Le Maire, ou d'autres.
Sinon il n'apparaîtra bientôt plus que comme le vulgaire continuateur de F. Hollande.