Actualité politique / Règles en page 1

Tu ne crois même pas à ce que tu dis... Enfin je l'espère.
Macron a dans cette élection joué à fond le jeu de la Vè République, la rencontre d'un peuple et d'un homme, et il n'a jamais prétendu changer de constitution ; vouloir dépasser des clivages devenus poreux et hypocrites, c'était quand même la moindre des choses, et je pense que ça ne choquera pas la plupart des gens de gauche qui classaient déjà nombre de socialistes à droite. En tout cas ça lui a plutôt réussi, et dès lors à partir du moment où des politiques se retrouvent (à l'assemblée, au gouvernement) au delà de ces clivages, on ne parle plus de concertation, mais de ligne partagée par différents représentants du peuple. Ainsi va la politique en France. Qu'on reproche à Macron ce qu'il est et fait, je comprends, qu'on lui reproche de vagues fantasmes politiques inassouvis, c'est du bavardage hors-sujet.
Je redis enfin que s'inspirer d'un pays, d'une démarche politique, de telle ou telle réforme, n'est pas l'appliquer telle quelle, évidemment que la France n'a rien à voir politiquement, structurellement, avec l'Allemagne ou d'autres pays.

Il n'avait pas dit non plus qu'il voulait que la France devienne l'Angleterre de Thatcher.
Je pense que les problèmes vont venir de l'intérieur pour Macron, il avait parlé d'un parti ouvert, collégial ou tout le monde aurait son mot à dire, et il fait tout le contraire, verticalité, autorité, monarchie présidentielle, tu obéis au chef, ou tu dégages.
Pas sûr que le truc (LREM) qu'il a créé dans l'urgence tienne 5 ans, il y a déjà beaucoup de déçus chez les députés (des sortes de Skelter, mais aux responsabilités). Il se murmure dans les couloirs de l'Assemblée qu'un petit groupe de députés LREM pensent déjà a s'organiser en frondeurs.

Priceless

Le clivage MEDEFesqueuh n'en est pas un - c'est une falaise.

Jamais vous n'arrêtez avec les vues de l'esprit qui ne correspondent en rien à la réalité ? Quand et où Macron a-t-il parlé de "parti" ? Toute sa démarche (et sa réussite) est au contraire d'échapper aux partis, au partisanisme.
Et il irait maintenant s'enfermer dans un parti ? C'est absurde.
Peut-être que les partis sont morts, et que celui ou celle qui succédera à Macron ne sera pas non plus issu(e) d'un parti ou d'une démarche partisane.

Un cliffage ?

Joli !

https://www.challenges.fr/econ(...)01708

C'est de l'humour ? Les statuts de LREM c'est pire que le RPR des années 80. Parfois je me demande vraiment dans quel monde vivent les macronistes de backstage. En tout cas, ils ont tous l'air de planer très haut au dessus de la réalité.

Tu radotes... et surtout, tu ne vois pas plus loin que le bout de ton nez.

Au contraire. Je crois vraiment qu'il y a un angle mort de ton côté. T'es tellement obnubilé par l'ancien monde qu'il a suffit de brouiller les étiquettes pour que tu n'y voies que du feu. Mais c'est secondaire. Non, ce qui est ahurissant, c'est d'affirmer que Macron s'est fait élire avec un discours de verticalité. Au contraire, il n'arrêtait pas de parler de dialogue, négociation, assouplissement des normes. Il n'aurait pas pu en être autrement: le programme d'En Marche était aussi un programme politique, pas seulement économique, une révision des vieilles rigidités françaises basée sur le pragmatisme. Impossible d'en être autrement puisque de façon cohérente, tous les pays dont il s'inspire, ont un système dans lequel la société civile et la négociation prennent largement plus part à la gouvernance (c'est le coeur de la flexisecurité). Et tout à coup, dès juin, cet aspect a complètement disparu: le souverain transcendant a déboulonné le dirigeant pragmatique. C'est l'étonnement de Skelter, ce que je voyais venir (je peux ressortir mes messages du mois de mars) et ce que d'autres ici craignaient. Mais visiblement pas encore le tien.

Pas du tout, Skelter voyait en Macron un homme de gauche, d'où son désappointement, et je voyais plutôt un homme de droite, mais progressiste ; y avait ce créneau à prendre et Macron l'a pris.
Que je sache, il n'a pas voulu se plier au jeu des primaines, se posant en quelque sorte en homme providentiel, à la De Gaulle ; dans le genre vertical on fait difficilement mieux ; il n'a pas non plus caché qu'il mènerait ses premières réformes par ordonnance, on pensait même un moment que cela se ferait encore plus vite, avant ou pendant l'été. Or ils ont pris le temps de la concertation (dixit Mailly, et d'autres). Vous avez décidément la mémoire courte.
Mais si ça te rassure de penser que je suis idiot, continue de te faire plaisir, vos erreurs d'analyse deviennent grotesquement risibles.

Je ne crois pas t'avoir traité d'idiot, aux antipodes de ta condescendance chronique envers Blow Up ou moi, mais il faut quand même que tu comprennes de quoi je parle si tu veux entretenir un dialogue:

Ca, ce sont des principes verticaux selon toi?
https://en-marche.fr/emmanuel-(...)ocial


edit: ah et sinon, pourquoi tu ressors encore et toujours les étiquettes de gauche et de droite... tu es le seul ici à encore utiliser ce genre de localisation, je crois que cela t'as échappé. Tu ne trouves pas étonnant comme vocabulaire, de la part de quelqu'un qui loue d'autre part, à longueur de message, le fait que Macron a cassé les vieux clivages rances

Purée mais vous n'êtes quand même pas à ce degré de naïveté : la lecture littérale d'un programme ?
Parce que tu crois que la gauche et la droite ont disparu ? Moi non plus. Qui a prétendu le contraire ? On hérite d'une histoire, des gens se sont positionnés ainsi pendant des décennies, et ça disparaîtrait par la grace de Macron ? Non mais sérieusement... (Et si tu crois que je suis le seul à utiliser ce vocabulaire, demande à BU ce qu'il en pense...)

Plus sérieusement, je ne vois pas bien ce qui vous surprend tant dans la gestion des affaires de Macron par rapport à la campagne qu'il a menée : il a annoncé clairement que, s'il était élu, il réformerait le pays ; c'est ce qu'il fait. Si Fillon avait été élu, on aurait droit à une cure d'austérité, si Mélenchon l'avait été, des députés tirés au sort seraient en train de rédiger une nouvelle constitution, si Le Pen avait été élue, elle serait en train de tenter de renégocier les traités européens et on aurait droit sous peu à un référendum sur la sortie de l'Union... que voulez-vous, je n'adule pas Macron, et je ne serai sans doute pas d'accord avec l'ensemble de ses mesures, y en a même une qui m'agace un peu, mais c'est un brillant politique, et je trouve que pour l'instant, par rapport au choix qui nous était offert, on ne s'en sort pas si mal.

Je pense au contraire que c'est bien pire que d'habitude : remettre la France sur les rails avec des cadeaux fiscaux mirobolants aux plus riches, va falloir trouver les milliards, et rien en compensation sur l'évasion fiscale...
Cela se fera sur la destruction des acquis, la vente des biens d'état, et la loi travail va foutre un souc pas possible, les salariés ne seront pas gagnants, tu verras....
Quand à sa politique faite sur une sorte de doctrine unique et incriticable (on ne peut pas faire autrement)...

Bref pour moi il sera le président du retour en arrière avec la destruction de choses bien qu'on a eu du mal à avoir, sans charisme et méprisant, y a qu'à voir ses discours il pourrait faire un effort, on dirait des fois un mauvais élève de BTS de commerce et en plus méprisant dans ses propos ; quand on est président on utilise son cerveau et on essaye d'être aimable et repectueux avec son peuple, quand même...

Ah mais c'est vrai il n'est copain qu'avec les billets de banques et les actions (et ceux qui les imprime), tout- ça ça vaut un homme hein ?

http://tvmag.lefigaro.fr/progr(...)c6f6/

Je lui bute la gueule, quand même