Azazello a écrit :
J'ai renoncé à enseigner les principes du capitalisme aux marxistes.
Tant mieux pour eux.
Citation:
Dans l'absolu, l'État n'a pas à sauvé les fesses d'une entreprise en faillite, cela induit un aléa moral indéfendable.
Mais au vu de l'architecture du système banquier, de l'implication de l'État dans celui-ci (certains établissement sauvés étaient semi-publiques), et des conséquences éventuelles de sa chute, la question est plus complexe, d'autant plus que le temps de réflexion n'était pas extensible.
Après on rentre dans des discussions techniques, je sais qu'il y a des économistes qui ont établi des scénarios de gestion de la crise sans injection d'argent de la part de l'Etat.
Le mieux étant d'éviter de se retrouver dans de telles situations.
Ah mais le "marxiste" que je suis, au risque de te surprendre, est d'accord. Dans l'absolu un état dans un système capitaliste n'a pas à intervenir pour sauver des sociétés privées. Cependant au vu des conséquences probables, tu le reconnais toi même, il fallait prendre des mesures d'urgence pour empêcher le naufrage (et comme d'hab c'est les 3e classe qui ont trinqué.).
Le mieux est d'éviter de se retrouver dans ses situations, en effet, mais si on en est arrivé là, c'est bien parce que le système n'était pas assez régulé. On va pas refaire l'histoire des prêts hypothécaires etc.
Citation:
je sais qu'il y a des économistes qui ont établi des scénarios de gestion de la crise sans injection d'argent de la part de l'Etat.
Et sans aucune intervention "publique", sous aucune forme? Il faudrait que tu détailles un peu plus, quand même.
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