Biosmog a écrit :
quantat a écrit :
Biosmog a écrit :
Mais si tu considères que le sens et le bien-être est issu de notre rapport aux autres, au collectif, et donc lié à la richesse relative, la croissance ne signifie plus rien (un bobard que les dirigeants brandissent comme une promesse de bonheur...), et ce qui importe c'est la façon dont les richesses sont réparties
J'ai jamais parlé de "croissance"
J'ai parlé de créations de richesses ...
C'est déjà adopter tout un ensemble de présupposés que d'identifier l'un à l'autre
En économie, le concept de «création de richesse» est au niveau micro, exactement, ce que le concept de «croissance» est au niveau macro. Tous les bons manuels associent l'un à l'autre: «il faut créer de la richesse au niveau de l'entreprise pour soutenir la croissance au niveau de l'économie du produit». Alors bon, il serait temps qu'on se mette ensemble pour leur expliquer, aux économistes, que leur théorie est truffée de présupposés. Car là, pour le coup, on est complètement d'accord.
Oui : confondre la création de richesses et la croissance repose sur une foule de présupposés propres à nos sciences économiques -lesquelles sont toutes marquées par une idéologie ou une autre (qui peuvent d'ailleurs adopter des présupposés communs)
On ne pourra jamais expliquer quoi que ce soit aux économistes : leurs idéologies sont "irréfutables"
Il nous est d'ailleurs difficile nous mêmes de nous libérer de ces implicites... même notre vocabulaire courant ou non économique est imprégné de ces "normes" (cf l'usage du mot "gérer" ou le terme "dépression" dans le domaine psycho médical)