Entre les nationalistes et les mafieux, c'est toujours aussi marrant les élections en Corse. La famille de la candidate au chemisier ouvert, a un sacré pedigree (assassina, fraude fiscale, prostitution, grand banditisme) On se croirait vraiment dans un mauvais polar en deuxième partie de soirée sur F2. Les Balkany a coté, ce sont des enfants chœurs
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Marie-Jeanne Bozzi avait été maire de cette station balnéaire très huppée, deuxième commune la plus riche de Corse-du-Sud. Avec son mari, elle gérait une discothèque à Porticcio. En 2002, elle avait été condamnée pour proxénétisme. Malgré cela, elle avait été réélue triomphalement, avec 75% des voix. De nouveau condamnée cinq ans plus tard, pour fraude fiscale cette fois, elle a alors laissé son siège et son écharpe à sa fille, Valérie Bozzi, qui venait de terminer ses études pour devenir avocat.
Jeudi, l’ancienne élue a été abattue en pleine rue. "Tuer une femme en Corse, c’est particulièrement rare", a rappelé Thomas Pison, le procureur d'Ajaccio, sur Europe 1. Marie-Jeanne Bozzi croyait, sans doute, que son statut de femme la mettrait à l’abri des règlements de comptes.