lico a écrit :
Pierre-Andre a écrit :
Olric a écrit :
Ça a le mérite de rappeler que ce sont eux aussi des humains...
Et qui font vivre un service public, on ne le dit jamais. Ils ne travaillent pas juste pour la paie, ils ont une vraie mission, d'utilité publique qui plus est.
Et même avant le mouvement des gilets jaunes, on peut dire qu'ils en bavent, parce que la violence grandissante des quartiers, l'irrespect grandissant et la tension grandissante de la société, c'est eux qui se la coltinent. Ils se font insulter de plus en plus facilement, ça devient presque une culture à part entière : la haine du flic.
Et on voit certains disserter doctement sur la violence contre les flics qui serait légitime, puisque la "vraie" violence serait la violence sociale que le peuple subit depuis des décennies, et patati et patata.
Ça montre plusieurs choses:
- Que les Gilets Jaunes « normaux » les ont salués et qu’il y a bien une différence à faire avec des casseurs.
- Que le dispositif était défaillant. La BAC envoyée là où il aurait fallu des CRS et les CRS en poste loin des violences.
- Que la violence est inacceptable et traumatisante
Autre sujet qu’on peut lire entre les lignes, ce genre de situation crée des liens, une solidarité ( « frères, on ne lache rien etc.) Le problème bien évidemment c’est que c’est la même chose dans l’autre camp.
Et si comme je le demande depuis le début, il n’y a pas désescalade, ça va mal finir.
D'accord avec tout ça.
Ca sent bien le bordel dans l'organisation policière quand même, à la limite de l'artisanat...