Actualité politique / Règles en page 1

Non ce n'est pas une question de multiplication de candidatures...

Les gens n'avaient pas une envie de Jospin donc ils ont éparpillé leur voix, et les analyses ont montre que le vote massif en faveur de Le Pen a été nourri par des ouvriers et salaries en bas de l'échelle sociale, traditionnellement acquis a la gauche.

Avec les 35 heures ces personnes ont perdu du pouvoir d'achat et gagné du stress...
Les salaires ont été gelés, les heures supplémentaires fortement encadrées, avec la charge de devoir faire en 35h ce qu'ils devaient faire en 39 précédemment.

Dans une grosse boite, et dans certains secteurs, c'est plus facile de dupliquer les postes et donc d’éviter ce genre de situation.

Concernant le temps libre généré par les 35h bah ca na profite qu'au CSP+, qui ont peu souffert du gel du pouvoir d'achat et qui ont les moyens de pouvoir partir en vacances ou daller faire les boutiques.
L'ouvrier ca lui fait une belle jambe de gagner 4h par semaine...

Pourquoi donc ? J'ai bossé aux 39 et aux 35 heures et j'ai bien vu la différence, et puis pas besoin d'argent pour avoir des loisirs.

Bah Skelter n'a jamais fait les 3/8 dans une usine, travaillé dans le bâtiment, fait plusieurs heures de trajet par jour pour se rendre à son travail, ce n'est pas une mère célibataire qui doit aller chercher ses enfants à l'école le soir ou le samedi matin etc... Il n'y a pas si longtemps, il vantait le travail du dimanche et il était content en bon CSP+ mondialisé, de pouvoir aller faire ses courses jusqu'à minuit (sans penser au sort de la caissière). C'est beau le social libéralisme 2.0.
Les 35 heures ça ne date pas de la loi Robien, ça existait avant dans certaines branches comme la métallurgie et sans aides d'état. Ca a surtout posé problème dans l'hôpital et dans les activités qui font face a des rushs saisonniers, mais pour le reste ce sont les employeurs (comme d'habitude) qui ont trainé la patte pour s'adapter malgré les aides d'état et les facilités administratives, ou pire qui en ont profité en multipliant les heures supplémentaires (parfois non payées) ou en augmentant la charge de travail plutôt que d'embaucher.

Avec les détricotages qui sont arrivés à peine la loi votée, sous Chirac (dérogations, négociations par branche du nombre d'heures sup et baise de leur coût) et la défiscalisation sous Sarko, c'est une loi qui n'a jamais été complétement appliquée (et ça continue avec Valls/Macron qui veulent déverrouiller)

Pourtant avec le recul de 15 ans, dans les entreprises qui ont joué le jeu (et pas forcément que les grosses) les constats sont plutôt positif et des études récentes montrent que ça a été la mesure la moins couteuse et une des plus efficaces pour l'emploi.

Keynes le disais déjà dans les années trente, il va falloir de plus en plus partager et réduire le temps de travail, surtout avec la révolution numérique et robotique qui commence, d'ailleurs certains sont déjà passé aux 32h, ou à la journée de 6H

http://tempsreel.nouvelobs.com(...).html

moi je suis aux 40 h , et je ne me plains pas !

bon, c'est approximatif, et c'est 40 heures par mois (en pleine bourre !! c'est quand même pas ça tout le temps , je ferais grève sinon !!)

De toute façon c'est mathématique, en gros on peut résumer l'économie d'un pays par une équation : demande+stock = nombre de travailleurs*nombre d'heures travaillées*productivité horaire

Si la productivité horaire augmente, ce qu'elle n'a cessé de faire depuis des décennies, et à demande constante, le seul moyen d'éviter du chômage supplémentaire c'est de baisser le nombre d'heures de travail de tout le monde. C'est moins cool que de licencier pour les entreprises à court terme mais au final ça nourrit la demande et donc l'économie en général, sans parler des bénéfices en termes de confort de vie, ce qui devrait être l'objectif de tout Etat digne de ce nom.

la crise financière n'est que la pointe de l'iceberg... penser que tout va rentrer dans l'ordre en limitant la voracité des puissances financières est une illusion à laquelle croit le parti de la stabilisation composé de débris staliniens, d'écolos socialisants, et même de néo-fascistes en mal de réconciliation.
ce front national-étatique qui apparaît en espagne sous le nom de "podemos" n'est pas anticapitaliste, mais antilibéral : il s'agit d'un néostalinisme qui vise à préserver les conditions capitalistes de la période précédente en militant pour une reprise en main autoritaire de l'économie par l'état...

mais la crise va bien au-delà du système financier et économique, c'est une crise de civilisation : la crise du système industriel dans sa totalité (cf. "l'abîme se repeuple" ou plus récemment "crédit à mort").

Assez d'accord car la voracité est humaine et donc à moins de "réformer" l'humain je ne vois pas trop ...........

Mouais, le vrai problème que pose le système industriel dénoncé plus haut est davantage écologique et environnemental que vraiment économique et social. Le capitalisme marchait plutôt bien quand il était encore pratiqué sous influence keynésienne, avec une intervention étatique raisonnée.

+1

ALBERT CAMUS, Le Mythe de Sisyphe.

Il faut imaginer Sisyphe heureux.

Tout au bout de ce long effort mesuré par l'espace sans ciel et le temps sans profondeur, le but est atteint. Sisyphe regarde alors la pierre dévaler en quelques instants vers ce monde inférieur d'où il faudra la remonter vers les sommets. Il redescend dans la plaine.

C'est pendant ce retour, cette pause, que Sisyphe m'intéresse. Un visage qui peine si près des pierres est déjà pierre lui-même. Je vois cet homme redescendre d'un pas lourd mais égal vers le tourment dont il ne connaîtra pas la fin. Cette heure qui est comme une respiration et qui revient aussi sûrement que son malheur, cette heure est celle de la conscience. A chacun de ces instants, où il quitte les sommets et s'enfonce peu à peu vers les tanières des dieux, il est supérieur à son destin. Il est plus fort que son rocher.

Si ce mythe est tragique, c'est que son héros est conscient. Où serait en effet sa peine, si à chaque pas l'espoir de réussir le soutenait ? L'ouvrier d'aujourd'hui travaille, tous les jours de sa vie, aux mêmes tâches et ce destin n'est pas moins absurde. Mais il n'est tragique qu'aux rares moments où il devient conscient. Sisyphe, prolétaire des dieux, impuissant et révolté, connaît toute l'étendue de sa misérable condition : c'est à elle qu'il pense pendant sa descente.
...

http://wxy.pagesperso-orange.f(...).html

Le 1er mai , permet aux dinosaures communistes anachroniques de déambuler librement dans nos rues.

Quand on pense que les syndicats représentent environ 7% des salariés et que sur ces 7%, au moins 90% sont du secteur public, on mesure leur représentativité.
Et quand on pense que plus de 90% du budget de ces syndicats provient de nos impôts, on se dit qu'on marche sur la tête !!!

t'en fais un beau de dinosaure tiens avec tes clichés

Y'a aussi les enculés de nazis qui défilent hein...

Merde ils sont de retour ?

Y'a même 2 rassemblements, le père et la fille... Ils se réclament les deux de la Pucelle d'Orléans... Pathétique...

Et ba au bûcher alors...