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Le 31 janvier 2011,
une plainte pour « incitation à la haine raciale » est déposée par le sonneur Yannick Martin soutenu par l'Assemblée des sonneurs de Bretagne (BAS)16. Elle est rejointe par celle de Mona Bras, conseillère régionale de l'Union Démocratique Bretonne, pour "menace".
Boris Le Lay avait déclaré : « On n'a jamais vu de Celtes noirs et on n'en verra jamais. » Boris Le Lay est condamné en première instance à Quimper face à Yannick Martin et Mona Bras à 18 mois de prison avec sursis. Le procureur avait requis un an de prison ferme. Boris Le Lay fait appel de la décision, mais est une nouvelle fois condamné à Rennes en décembre 2013 à 18 mois de prison avec sursis et 20 000 euros d'amende.
En mars 2011, le site internet tient des propos discriminatoires à l'encontre de Marie Gueye, nouvellement élue conseillère générale du canton de Brest-Recouvrance, ainsi que son suppléant, Jacques Quilien, qualifié pour sa part de « traître à sa race ».
Boris Le Lay avait en effet déclaré : « Le Parti Socialiste nous fait de plus en plus tomber au niveau des nègres. » Une plainte est déposée par les deux victimes et la fédération finistérienne du Parti Socialiste français ; le 23 septembre 2013, le tribunal correctionnel de Brest condamne Boris Le Lay, fondateur du site internet breizatao.com, à une amende et à quatre mois de prison avec sursis pour « provocation à la haine raciale » envers Marie Gueye18. Jacques Quillien est quant à lui débouté.
Boris Le Lay est jugé à Rennes en appel dans l'affaire Marie Gueye le 4 février 2014. L'avocat général requiert 8 mois de prison ferme à son encontre. Il est finalement condamné à 4 mois de prison avec sursis et 15 000 € d’amende.
En octobre 2013, Boris Le Lay est condamné à huit mois de prison avec sursis et 5 000 € d’amende pour « apologie de crime contre l’Humanité, provocation à la haine et contestation de crime contre l’Humanité » par le tribunal correctionnel de Paris. En mai 2015, il est condamné à six mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Quimper pour « provocation à la discrimination raciale » ;
installé au Japon, il déclare être fier de sa condamnation.
Le 21 avril 2016, il est condamné à deux ans de prison ferme par le tribunal correctionnel de Brest pour incitation à la haine raciale. Un mandat d'arrêt est lancé contre lui.