le numéro 7 de la revue
argelaga vient de paraître avec au sommaire une analyse critique de la gauche du capitalisme, c'est-à-dire des nouveaux partis soi-disant anticapitalistes... certes, ce sont là des banalités de base mais elles sont indispensables pour comprendre la fausse conscience contemporaine, il n'est donc pas inutile de les rappeler.
voici une brève présentation de cet article :
Pur produit de la rationalisation de l'économie, les classes moyennes sont des couches salariées qui occupent une place intermédiaire dans la pyramide sociale et qui ont développé des préjugés idéologiques spécifiques, une manière particulière de penser absolument séparée de l'ancienne conscience de classe prolétarienne. Tant que le capitalisme garantissait leur "confort" à travers le
welfare state, les classes moyennes furent la base la plus solide du système de partis, la partitocratie.
Lorsque le capitalisme atteignit sa limite et sacrifia les classes moyennes, elles réagirent en créant de nouveaux partis : anti-européens et d'extrême-droite dans les pays qui ont le mieux résisté à la crise ; citoyennistes et gauchistes dans les autres pays. Ce sont ces derniers qui sont ici analysés en tant que gauche capitaliste. Il n'est pas question pour ces partis d'anticapitalisme. La critique libertaire doit donc se démarquer de ceux qui ne cherchent pas à abolir le régime partitocratique mais au contraire aspirent à le renforcer. La lutte sociale doit être menée vers des sentiers de rupture depuis lesquels on pourra établir les bases fondamentales d'une société sans État et sans Capital.
sommaire :
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