Actualité politique / Règles en page 1

Rappel du dernier message de la page précédente :
PP
  • PP
  • Custom Top utilisateur
  • #9105
  • Publié par
    PP
    le 10 Sep 2016, 18:34
fabh a écrit :
PP a écrit :

mais beaucoup moins tout à coup si la même personne prend le volant...


Tout comme l'alcool et les médocs, donc.


sur ce plan-là, aucune différence.


en même temps, qui politiquement aujourd'hui défend la légalisation du cannabis ?
même à "gauche" à part (pour schématiser) les écolos, personne n'ose plus trop...
fabh
  • Vintage Méga utilisateur
  • #9106
  • Publié par
    fabh
    le
Le problème c'est pas de défendre le cannabis, le problème c'est l'hypocrisie général (on le voit sur ce forum) par rapport à l'alcool et la clope qui sont totalement légaux et en vente libre. Alors que techniquement bien plus nocifs que le cannabis.
Biosmog: "T'es franchement pathétique."
Blow Up
Il y a un paquets d'études totalement contradictoires sur le cannabis, c'est un peu comme les téléphones portables, suivant le commanditaire ça peut être nocif ou pas.
Personne n'a dit que c'est un produit anodin. Mais que la diabolisation, l"appareil répressif et la prohibition (en plus d'être inutiles et sources de problèmes sociaux) sont disproportionnés par rapport à la réalité du produit.

Pour les problèmes de tabac, quand j'étais en Californie mes collègues de taf avaient trouvé la solution, ils fumaient l'herbe pure, je ne sais pas comment ils arrivaient a travailler avec leur consommation
PP
  • Custom Top utilisateur
  • #9108
  • Publié par
    PP
    le
la loi dépend là encore des us et coutumes ; l'alcool est partout dans nos traditions ; je ne dis pas que c'est bien ni ne défends, je constate.
et il en faut, du temps, pour bouger le législateur...

je me rappelle d'un temps où même certains libéraux (fidèles à leurs principes), genre Madelin, défendaient cette idée ; mais ils n'ont pas fait long feu au gouvernement Juppé - peut-être notre prochain président... c'est ça la France...
BluesBarbu
Blow Up a écrit :
Il y a un paquets d'études totalement contradictoires sur le cannabis, c'est un peu comme les téléphones portables, suivant le commanditaire ça peut être nocif ou pas.
Personne n'a dit que c'est un produit anodin. Mais que la diabolisation, l"appareil répressif et la prohibition (en plus d'être inutiles et sources de problèmes sociaux) sont disproportionnés par rapport à la réalité du produit.

Pour les problèmes de tabac, quand j'étais en Californie mes collègues de taf avaient trouvé la solution, ils fumaient l'herbe pure, je ne sais pas comment ils arrivaient a travailler avec leur consommation


Je préfère un modèle de société qui complique l'accès à tout ce qui mauvais pour la santé (surtout pour les jeunes merdeux en quête d'interdit) que le contraire.
Blow Up
Donc si j'ai bien compris tu n'y connais rien, mais tu ne peux pas t'empêcher comme d'hab de venir faire la morale, c'est ça ?
fabh
  • Vintage Méga utilisateur
  • #9111
  • Publié par
    fabh
    le
Blow Up a écrit :


Pour les problèmes de tabac, quand j'étais en Californie mes collègues de taf avaient trouvé la solution, ils fumaient l'herbe pure, je ne sais pas comment ils arrivaient a travailler avec leur consommation


C'est vraiment la seule façon de le fumer. C'est tellement meilleur comme ça. Couper de l'herbe avec du tabac c'est comme mettre des glaçons dans son rosé.
Biosmog: "T'es franchement pathétique."
BluesBarbu
Blow Up a écrit :
Donc si j'ai bien compris tu n'y connais rien, mais tu ne peux pas t'empêcher comme d'hab de venir faire la morale, c'est ça ?


J'ai édité pour être plus clair avant de lire ton message,

Je ne fais pas la morale, je dis que dédramatiser contre toute logique le cannabis parce que "c'est cool" est marrant à lire et que sa légalisation n'est pas le modèle de société qui me fait rêver.
Blow Up
Si il est question de modèle de société, ton avis est donc plus politique et moral qu'objectif sur les réalités du produit.
BluesBarbu
Blow Up a écrit :
Si il est question de modèle de société, ton avis est donc plus politique et moral qu'objectif sur les réalités du produit.


J'ai pas souvenir que de ton côté tu aies fait des études de médecine spécialisation addictologie et neurologie, ou mes fiches ne sont pas à jour ?
Blow Up
Non, mais je pense mieux connaitre les réalités du produit que toi (il fallait bien lire mes précédents messages). Je ne me base pas sur des valeurs ou des modèles pour juger quelque chose.
Mais bon le problème est peut être ailleurs, si on légalise le cannabis, de quoi vont vivre les mafieux corses
fabh
  • Vintage Méga utilisateur
  • #9116
  • Publié par
    fabh
    le
BluesBarbu a écrit :


Je préfère un modèle de société qui complique l'accès à tout ce qui mauvais pour la santé (surtout pour les jeunes merdeux en quête d'interdit) que le contraire.


Donc il suffit que ce ne soit plus interdit. Problème réglé.
Biosmog: "T'es franchement pathétique."
Lao
  • Vintage Top utilisateur
  • #9118
  • Publié par
    Lao
    le
BluesBarbu a écrit :
Blow Up a écrit :
Il y a un paquets d'études totalement contradictoires sur le cannabis, c'est un peu comme les téléphones portables, suivant le commanditaire ça peut être nocif ou pas.
Personne n'a dit que c'est un produit anodin. Mais que la diabolisation, l"appareil répressif et la prohibition (en plus d'être inutiles et sources de problèmes sociaux) sont disproportionnés par rapport à la réalité du produit.

Pour les problèmes de tabac, quand j'étais en Californie mes collègues de taf avaient trouvé la solution, ils fumaient l'herbe pure, je ne sais pas comment ils arrivaient a travailler avec leur consommation


Je préfère un modèle de société qui complique l'accès à tout ce qui mauvais pour la santé (surtout pour les jeunes merdeux en quête d'interdit) que le contraire.
"L'alcool est mauvais pour la santé" (J'ai entendu ça de la bouche d'un vendeur de vin dans un supermarché de Porto Vecchio. ). Le tabac est mauvais pour la santé. Le big-mac est mauvais pour la santé, ....
jules_albert
Car c'est l'idée même d'une civilisation à continuer qui s'est volatilisée comme la couche d'ozone, fissurée comme le sarcophage de Tchernobyl, dissoute comme les nitrates dans la nappe phréatique. Toute entreprise escomptant la durée étant frappée de dérision, le monde appartient maintenant à ceux qui en jouissent vite, sans scrupules ni précautions d'aucune sorte, dans le mépris non seulement de tout intérêt humain universel, mais aussi de toute intégrité individuelle. La qualité de cette jouissance du monde est exactement celle qui permet son caractère hâtif, instantané, voué à la volatilisation immédiate et donc à la seule intensité sans contenu. "Le temps ne respecte pas ce que l'on fait sans lui." L'usage des drogues en est à la fois la plus simple expression et le complément logique, avec leur pouvoir d'émietter le temps en une suite d'instants sans processus. Baudelaire disait, et ce n'était qu'à propos du hachisch, qu'un gouvernement intéressé à corrompre ses gouvernés n'aurait qu'à en encourager l'usage. Le seul tableau, clinique, de ce qu'est devenu, dans ces conditions générales de brutalité, ce que l'on n'ose plus appeler l'érotisme - atrophie de la sensualité et recherche panique de stimulations toujours plus violentes - suffirait à établir que la maladie sociale a atteint son dernier stade. Tout se passe donc comme si, par la grâce d'un désastre confusément perçu par tous comme irréversible, on était en haut délivré de la charge d'avoir à maintenir le monde existant, et en bas de celle d'avoir à le transformer.

[...]

Chacun, et surtout parmi les plus démunis, se borne à adopter une des identités préformées disponibles sur le marché, pour être instantanément tout ce que cette personnalité d'emprunt lui permet et lui impose. Le seul luxe étant de circuler vite à travers ces représentations, d'en changer souvent ; la drogue apparaissant comme l'essence spiritualisée de cette instantanéité de l'accession à l'être, réduite au choc, au "flash" du pur changement.

[...]

Depuis l'époque où le Manifeste du Parti communiste énonçait que "la bourgeoisie n'existe qu'à la condition de révolutionner constamment les instruments de travail, ce qui veut dire le mode de production, ce qui veut dire tous les rapports sociaux", cette révolution permanente est allée si loin dans la transformation des conditions générales où doit s'exercer la domination, que l'ancienne classe propriétaire a elle-même muté en quelque chose d'aussi nouveau que ces conditions : la bourgeoisie, comme le pressentait Baudelaire, a péri par où elle avait cru vivre. "Ai-je besoin de dire que le peu qui restera de politique se débattra péniblement dans les étreintes de l'animalité générale, et que les gouvernements seront forcés, pour se maintenir et pour créer un fantôme d'ordre, de recourir à des moyens qui feraient frissonner notre humanité actuelle, pourtant si endurcie ?" (Fusées.)

L'abîme se repeuple
Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
caribou71
Sérieux c'est le running gag le plus lourd qui existe tes citations

C'est illisible, ça pollue, et c'est pas fun

En ce moment sur backstage...