Citation:
Une petite question, sous Louis XIV, la belgique était bien française; tout comme sous la révolution.
Les provinces Belges ne sont pas restées longtemps dans les mains de Louis 14. La situation était très trouble, le 17e siècle est souvent surnommé le siècle de malheur à cause des guerres incessantes. Toutefois, on peux dire que les provinces Belges seront espagnoles d'abord, autrichiennes ensuite.
Citation:
Les belges cités par Jules César sont les ancètres des francs qui allaient donner leur nom à la France.
Non en fait, les Belges ne sont pas les ancêtres des Francs. Les Francs sont venus plus tard avec les grandes invasions. Il s'agit d'une population d'origine germanique. Il n'y a pas de relation de filiation entre eux. Par contre, on peut clairement avancer qu'il y eut métissage entre les cultures tant au niveau gallo-romain (et donc la Gaule Belgique) qu'au niveau germanique. On retrouve de telles marques de métissage dans l'histoire du droit.
Pour en revenir à la phrase de César. Fortissimi sunt Belgae.
Belgae, de la Gaule Belgique. C'est ainsi que les romains nommaient un groupement de tribus (nerviens, éburons, ménapiens) vivant dans le nord.
Et s'ils étaient les plus braves pour César, Il faudrait remplacer le mot brave par abrutis, pas civilisé, violents et bellicistes pour comprendre sa pensée.
C'était une manière de donner un semblant d'importance à sa conquète (un grand communicant ce César). A noter, que les Belges sont, selon César, un peu moins braves (toujours dans le sens pas civilisé) que les germains.
Pour ce qui est de dire que la Wallonie est composée de protestants français ayant fuit les persécutions de Louis 14, c'est encore inexacte. Il faut savoir que durant la période de la réforme, ce qui correspond aujourd'hui à la Wallonie était essentiellement catholique. À l'inverse, certaines villes flamandes se sont érigées en république Calviniste (Gand par exemple). Charlequint y a mis bon ordre et la Flandre est retournée dans le giron catholique. On pourrait y voir une cause lointaine de la séparation Flamand-wallon. Le flamand de moeurs protestante, plus industrieux stricte et rigoureux et le wallon... disons ...plus latin.
Autre chose
On dit souvent que les flamands étaient pauvres tandis que les wallons étaient riches durant tous le 19e siècle.
C'est faux, la réalité est tout autre. Le français était la langue des élites, langue parlée entre autres par la bourgeoisie Bruxelloise, Anversoise et gantoise. À l'inverse, les patois (le wallon comme le flamand) étaient perçus comme populaires. Ils constituaient les langue des ouvriers et des paysans. Il n'en demeure pas moins que le wallon est beaucoup plus proche du français, ce qui a facilité l'apprentissage de celui-ci.
Dès lors, qu'avons-nous? Des wallons, qui même dans les milieux populaires, apprennent relativement plus facilement le français que les flamands et un État soucieux de son unification autour de pileux (religieux, idéologique et linguistique).
Dès lors, l'usage du français se généralise en Wallonie au détriment de la Flandre des campagne et des usines. Les flamands se sentent stigmatisés socialement.
ils se sentiront aussi rapidement stigmatisé linguistiquement. (Finalement preques de la même manière que les irlandais) Ils n'avaient pas tort en fait, l'enseignement était donné en français, la justice rendue en français, les ordres dans les tranchées de 14 aussi.. hélas!
Il faut croire, qu'aujourd'hui encore, dans une Belgique fédérale, avec bilinguisme administratif et séparation des programmes scolaires, ce sentiment persiste puisque la Belgique est le seul État au monde où une majorité (politique, économique et intellectuelle) s'estime....discriminée.
Alors, Je ne sais pas quel part occupe cet inconscient des peuples mais je pense qu'il occupe une part non négligeable.
S'il arrive qu'un onglet vienne me visiter....