Betancourt est LIBRE !!

par contre ce qui m'impressionne comme bcp c'est son aspect "en forme".

Elle a l'air lucide, sa voix ne tremble pas, ses yeux n'ont pas l'air fuyants... y 'en a qd même qui ont une force mentale incroyable.

Tant mieux pour elle. Et pour sa famille...

Encore une libération qui a dû se négocier à quelques millions d'euros...

De l'aveu des autorité colombienne, l'opération à été faite avec l'aide ("minime" dixit) des etats-unis.



De dollars plutot. Mais apparemment non.

Je ne remets pas la main sur la vidéo (de mémoire c'était du dailymotion) mais effectivement, elle a remercié en premier lieu Sarkozy (type merci d'usage) puis Chirac en appuyant sur le fait qu'il avait agit à un moment où c'était, je cite, "politiquement inconvenant" et pour finir, son ami de Villepin et sa femme (plus proches semble-t-il).

et où est le problème dans ce cas là ?

La tentation de reprendre des otages pour financer le yacht du nouveau chef des farcs?

tant que ce n'est pas des armes....

non plus sérieusement je ne vois pas en quoi hurler au scandale en imaginant les moyens de négociation mis en oeuvre pour la libération d'otages.

La nouvelle principale : IB et certains otages sont libérés. A part être heureux, je ne evois pas quelle autre réactiona voir aujourd'hui. Dans les jours suivants on en reparlera..

penser a tous les autres qui n'auront jamais le même traitement médiatique dont tout le monde s'en fout ?

Pensait que pour des riaosns obscures ils ont moins de chance d'être libérés que la trés médiatique Ingrid.

Penser que maintenant qu'Ingrid est libéré on va s'en foutre royalement de ce qu'il se passe en colombie ?

Oui c'est une bonne nouvelle je suis d'accord. Mais bon ..

Ah, ces guérilleros communistes, toujours à péter dans la soie.

En Colombie, on commence a parler de Bétancourt candidate aux présidentielles de 2010.

Ce qui me fait marrer c'est que c'est surtout la fermeté d'Uribe et les actions militaires colombiennes qui l'ont libérée, et pas les chialements de ses gosses et d'artistes en perte de vitesse ni les accolades et négociations ratées du duo Sarkozy/Chavez. Pour les mass media, c'est plus facile de produire de l'émotion que de l'information, faut croire.

moi un truc m'a choqué et interloqué quand même..

comment ça se fait qu'elle soit si en forme , bien portante a ce point ?

il y a 2 mois elle était pas aux portes de la mort avec les photos ou on la voyait quasiment mourante ?

les Farqs ont loué des hotes 4 étoiles et des cuisiniers pour leurs otages ?

Si elle a reçu un tel traitement médiatique, c'était en raison de ses actions passées: enfin quelqu'un se levait en Colombie pour dénoncer la corruption à tous les étages ainsi que le sort réservé aux indiens. Qui plus est, une femme. Et cette femme était bien partie pour devenir présidente, lors de son enlèvement. Alors oui, il est normal qu'on en parle plus que du soldat anonyme.



Mauvaise foi évidente: de nombreux otages ont été libérés avant elle ces six dernières années - tu les as oubliés bien sûr, preuve que pour toi aussi ils ne représentent rien.



On ne s'en foutait pas avant, on ne s'en foutra pas après (d'autant qu'une partie de la production colombienne se retrouve dans les narines nationales).



J'ai plus tendance à croire que c'est l'intervention US (et leurs gros moyens de repérages) qui a permit de délivrer les otages américains (et incidemment Ingrid Betancourt, écran de fumée idéal) afin que McCain puisse les utiliser dans sa campagne, lui l'ancien otage.

et il faut arrêter de croire que les interventions comme ça se font sans pertes humaines.

Ce n'est pas parce qu'on ne tire pas de balles qu'on ne tue pas moins pour autant.

Comme dit Doc Loco, il y a surement de l'intervention US, niveau logistique et plannification, et peut être même leurs forces spéciales directement sur le terrain.

oui, enfin bien partie pour être présidente, elle était crédité d'à peu près 1% des voix en 2002. Sa popularité a surtout grandi durant sa détention.
Ceci n'est pas un jugement sur son combat, hein...

La campagne électorale venait à peine de commencer.

Un p'tit rappel biographique alors:

Fille d'un ancien ministre de l'Éducation et d'une ancienne sénatrice, elle a vécu la majeure partie de son enfance en France où son père était alors ambassadeur à l'UNESCO.

Après de brillantes études de Sciences Politiques à Paris, elle a épousé un diplomate français. En 1989, alors qu'elle vivait une vie tranquille de mère de famille, elle décida soudain de tout laisser tomber pour rentrer dans son pays et agir : sa mère venait de voir mourir, sous ses yeux, Luis Carlos Galán, candidat à la présidence. Il incarnait l'espoir d'un changement radical en appuyant le traité d'extradition des narco-trafiquants vers les États-Unis. Ingrid Betancourt comprend que son cœur est toujours resté en Colombie. Elle décide alors de rentrer à Bogota avec ses enfants.

Elle n'a que 29 ans lorsqu'elle est engagée au ministère des Finances et qu'elle y découvre la toile de fond d'une gigantesque corruption. Le chemin à suivre est clair : s'infiltrer dans le milieu politique pour mieux dévoiler aux Colombiens les causes profondes de la guerre civile et de la pauvreté.
Elle se présente aux élections législatives, et c'est le succès immédiat car sa foi en l'avenir et son intégrité séduisent des milliers d'électeurs. Son pays, la Colombie, est au bord du gouffre, saigné par des années de guerre. Pris entre la guérilla marxiste, les paramilitaires, les cartels de la drogue et les politiciens impuissants ou corrompus, peu de gens osent se lever pour offrir une autre vision au peuple colombien. Ingrid Betancourt décide de le faire. Elle condamne la corruption et la violence, se bat pour le développement régional, pour les plus démunis.
Elle est menacée de mort à plusieurs reprises, échappe à un attentat. Elle est obligée d'expatrier ses enfants. Elle est régulièrement prise à partie par les journaux, les accusations les plus odieuses sont portées contre elle par ses pairs et relayées par des journalistes peu scrupuleux.

Elle est d'abord élue députée en 1994, puis sénatrice en 1998, à l’âge de 37 ans. Cette année-là, elle fonde son propre parti, Oxygeno Verde, et se présente au Sénat. Elle est la candidate qui, contre toute attente, remporte le plus grand nombre de voix au niveau national. Elle est bientôt convaincue que la seule façon de changer le système est de se faire élire à la présidence en mai 2002.

Mais le 23 février, tout au début de la campagne électorale, Ingrid et sa directrice de campagne, Clara Rojas, sont enlevées par les FARC (Forces Armées Révolutionnaires de Colombie) sur la route de San Vincente...


On dira ce qu'on veut, pas banal comme trajectoire - elle n'a pas eu besoin d'être enlevée pour susciter chez moi une certaine admiration.