Christianisme et personnage de Jésus historiquement

Rappel du dernier message de la page précédente :
Ricebann
Frais_d a écrit :
Intéressant ce sujet, meme si je n'ai pas encore lu toutes les pages...

Je suppose que vous en avez parlé, mais pour ne pas faire de free post, je me permets de citer un ouvrage sorti à la suite du Da Vinci Code, qui essayent de décrire l'etat d'avancement des études bibliques. J'en ai commencé un, intitulé "le message", dont le nom de l'auteur m'échappe actuellement (je pourrai donner les références complètes plus tard, si nécessaire).

Les 200 premières pages sont plutot indigestes pour cause de recadrage socio-économico-historique de l'ère de Jésus. Voici en gros ce que j'en retiens :
- Jésus était probablement un chef de guerre, n'ayant pas toujours tendu la joue gauche après avoir été giflé sur la droite. Son but premier etait vraisemblablement politique et non religieux. Il est aussi dit qu'on l'appelait "Roi des Juifs" car issu d'une famille royale privée de...royaume. (Si je ne me trompe pas)
- IL connaissait très bien l'ancien testament, y compris la description de la venue d'un messie. Certains événements de la vie de Jésus pourraient avoir été mis en scène pour jouer le role du messie décrit dans l'ancien testament et apparaitre comme tel auprès du peuple.
- Pierre était loin d'etre un tendre, plutot un soldat tete brulée qu'autre chose. (je caricature, mais bon...)
- Un des apotres aurait été le frère de Jésus.
- la trahison de juda et la crucifixion de Jésus aurait été un coup monté de toutes pièces. Les auteurs évoquent meme la possibilité que ce ne soit pas Jésus qui ait été crucifié, mais son frere jumeau.
- les evangiles tels que nous les connaissons ont été sélectionnés (et corrigés) lors du concile de nicée (je crois) vers le 4eme siecle.

La suite, je dois encore la lire...Désolé pour le manque de précision, mais il y a qq temps déja que j'ai entamé ce livre, les détails m'échappent. Sachez aussi que je n'affirme rien, ce livre représente a l'heure actuelle mon unique source de renseignements et je ne pense pas qu'il détienne toute la vérité.

EDIT : j'ai parcouru plus en profondeur le topic, j'y ai vu qq tensions, donc j'insiste, avant d'attirer les foudres de l'une ou l'autre partie... je n'affirme rien personnellement, je cite simplement ce que j'ai retenu après lecture du début d'un livre. Je n'ai aucune certitude personnelle et aucune conviction non plus. Bref, je me documente avant d'avoir (peut-être) une opinion plus prononcée sur les vérités historiques. J'ajoute aussi que j'ai été éduqué dans une famille catholique (cathéchisme, messe, communions, confirmation, etc etc...) mais que j'ai de très sérieux doute sur l'existence de Dieu (pour ne pas affirmer "je suis athée et ya aucune autre voie possible pour moi").

voila



Merci pour ce résumé intéressant.
Je réponds trop rapidement et à certains points seulement :
- le jumeau de Jésus crucifié à sa place : délire aigü
- Jésus chef de guerre : faux
- un des 12 apôtres frère de Jésus : non ; mais Jésus a eu des frères selon les évangiles et l'un d'entre eux, Jacques (à ne pas confondre avec l'un des 12 apotres du même prénom) est l'auteur de la lettre de Jacques, un des livres du Nouveau Testament.
- Jésus connaissait très bien l'Ancien Testament : vrai
- évangiles corrigés : faux.
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Ricebann
papibouzou a écrit :
Citation:
Lord Cerise a écrit :
papibouzou a écrit :
S'il y a des traces de sang; on devrait il me semble retrouver des traces d'ADN et les comparer à celui des habitants de la région de Jérusalem. Voila une démarche scientifique qui serait intéressante et qui apporterait une amorce de preuve. Le carbone 14, c'est bon pour la datation. Il y a aussi l'analyse des fibres qui ont servi à la fabrication. Je suppose qu'au Ier siècle après JC et au XIIème siècle; elles n'était pas identiques.


Le sang et les fibres (et aussi la couture des tissus) ça a été déjà fait. Ca correspond. Encore une fois, ça correspond mais ça ne prouve rien non plus...


Ca correspond à quoi? Je n'ai pas eu connaissance de ce fait qui aurait balayé les résultats du carbone 14

Moi, aussi je suis athé, mais je m'intéresse avec passion à l'histoire; surtout à l'archéologie. Si tu as des sources, ça m'intéresse. Enfin des sources sérieuses; pas de la propagande.


Comme je l'avais dit, je vais essayer de donner des éléments scientifiques sur ces points, mais je n'ai pas trop le temps en ce moment.
encore une fois banni pour bondieuseries (skynet)
Ricebann
papibouzou a écrit :
S'il y a des traces de sang; on devrait il me semble retrouver des traces d'ADN et les comparer à celui des habitants de la région de Jérusalem. Voila une démarche scientifique qui serait intéressante et qui apporterait une amorce de preuve. Le carbone 14, c'est bon pour la datation. Il y a aussi l'analyse des fibres qui ont servi à la fabrication. Je suppose qu'au Ier siècle après JC et au XIIème siècle; elles n'était pas identiques.


Quelques éléments sur les analyses textiles comparées des fibres 1er siècle et Moyen-Age trouvés sur le site Le suaire et la science :

"LES EXPERTISES TEXTILES :


- Le suaire se présente comme un long rectangle de lin d'environ 4,36 m.de long sur 1,10 m. de largeur. Son épaisseur est de quelques millimètres seulement : il est décrit comme aussi fin et souple qu'un tee-shirt.

Il présentait, avant sa restauration de 2002, les particularités suivantes :

Les traces de brûlures en rapport avec un incendie survenu en 1532 et de larges taches d'eau utilisée pour éteindre ce même incendie
des patchs de tissu de lin cousus au suaire au niveau des trous provoqués par ces brûlures
la "Toile de Hollande" : un tissu de lin recouvrant la totalité de la face arrière (la face sans image) du suaire et cousu à celui-ci en plusieurs endroits pour le protéger. Ce travail a été effectué en 1534 par les clarisses de Chambéry. La toile de Hollande et les patches fournissent ainsi un tissu de lin médiéval historiquement bien attesté qui permet une première comparaison avec le suaire.
Deux des 4 coins du suaire sont manquant, découpés à une époque et dans un but indéterminés. Notons que la partie découpée en 1988 pour la datation au radiocarbone est à quelques centimètres d'un de ces coins.
une couture latérale épaisse située à quelques centimètres d'un des bords sur toute sa longueur, du côté traditionnellement manipulé au cours des ostentations. Il apparaît qu'en fait cette couture n'aurait pas servi à solidariser 2 parties initialement séparées du suaire (la bordure et la partie principale) : l'analyse attentive des photos montre une continuité des fils de part et d'autre de cette couture. Le rôle de ce "tube" de fil est encore inconnu, peut-être pour rendre plus solide cette partie ou plus aisé le port du suaire au cours des ostentations manuelles.


- Le tissage :



Les caractéristiques du tissage sont particulières : lin de haute qualité et très bien conservé, sergé de lin à chevrons " 3 lie 1" (3:1), torsion en Z, technique de blanchiment probablement ancienne, tissage extrêmement serré.

Le tissu porte aussi de nombreuses traces de réparations, coutures et autres rapiéçages plus ou moins visibles, témoins de son histoire mouvementée au cours des siècles.



Certains auteurs se sont demandés s'il était possible de tisser une telle pièce selon des techniques et avec des métiers à tisser du 1er siècle.

En réalité, des tissus de lin possédant des caractéristiques proches et parfois bien antérieures au 1er siècle sont connus. En particulier les linceuls associés aux momies de pharaons ou princes de l'Egypte ancienne : Séti 1er (1300 ans avant J.C, 1:3), la Reine Makeri (1100 ans avant J.C, 1:3 et 1:10) etc.



Les experts en textiles anciens qui ont étudié le suaire sont nombreux et la grande majorité considère que non seulement il n'existe aucune impossibilité historique à la fabrication du tissu au 1er siècle, mais bien plus encore, que les caractéristiques textiles de celui-ci orientent beaucoup plus vers une origine ancienne et moyen-orientale que médiévale et européenne.

Parmi ceux-ci, les plus connus et renommés sont : Gilbert Raes (directeur du laboratoire de technologie des textiles de l'université de Gand en Belgique) qui fut le premier, en 1973, à pouvoir étudier de près le tissu et analyser des échantillons, John Tyrer (directeur des recherches textiles à la Manchester Chamber of Commerce Testing House, Grande-Bretagne), Franco Testore (expert italien) et Gabriel Vial (Centre International d'Etudes des Textiles Anciens de Lyon) - ces deux derniers auteurs ont été les experts en textile lors de la datation au carbone 14 de 1988 - enfin Madame Flury-Lemberg, probablement un des meilleurs experts au monde dans l'étude et la restauration des tissus anciens, sur laquelle nous reviendrons.



D'autres données sont importantes à considérer :



- La comparaison entre le suaire et la toile de Hollande (et les patches), fabriqués dans les années 1530, montre des différences très significatives : les tissus médiévaux sont beaucoup plus légers, beaucoup plus effiacement blanchis et beaucoup plus réguliers que le suaire qui montre de nombreuses irrégularités et défauts de tissage.

Selon John Tyrer : " L'impression que j'en ai retiré est que le tissu [du suaire] est une fabrication beaucoup plus primitive et probablement plus ancienne que la toile de fond [toile de Hollande] et que les patches. Ceci, je pense, exclut le suaire du Moyen-Age bien plus que tout ce que j'ai vu jusqu'à présent sur le textile ".



- Le coton : Gilbert Raes procéda, en 1973, à la première expertise textile. Il fut autorisé à prélever 2 fils ainsi qu'un triangle de tissu de quelques centimètres formé de 2 parties contiguës de part et d'autre de la couture citée plus haut : la partie 1 dans la bande latérale et la partie 2 dans le corps principal du linceul. Il découvrit, en profondeur dans les fibres, des traces de coton de type Gossypium herbaceum (variété originaire du Moyen-Orient) mais uniquement dans la partie 2 et pas dans la partie 1.

Ce fait fut à l'origine d'une erreur, par généralisation à tout le suaire, de cette découverte de coton dans une partie de l'échantillon Raes : on lit encore trop souvent que le suaire contient du coton du Moyen-Orient ce qui prouverait son origine.

En réalité, il est amplement démontré maintenant que le reste du suaire ne contient que d'infimes quantités de coton en surface, résultant probablement d'un contamination moderne.

Comme nous le verrons ici, la découverte de cette inhomogénéité a une importance considérable concernant la validité de l'échantillon daté par radiocarbone.

Elle démontre aussi le danger de généraliser à tout le suaire à partir de considérations localisées : le suaire est un objet bien plus complexe qu'on ne le pensait.



- Une autre particularité est à noter : le suaire ne contient aucune trace de laine mélangé au lin comme on pourrait s'y attendre s'il avait été tissé en Europe au Moyen-Age.

En revanche ceci s'explique si le suaire a été tissé sur un métier à tisser n'ayant jamais servi (peu probable) ou bien si le tisserand était juif puisque la Loi interdit le mélange des textiles végétaux (lin) et animaux (laine).





LES DONNEES RECENTES :



Madame Flury-Lemberg, une des meilleures spécialistes mondiales des tissus anciens, occupe probablement la première place parmi les spécialistes du textile ayant pu étudier le suaire.

Elle enseigna longtemps l'histoire de l'art des textiles dans diverses universités allemandes avant de diriger le département des études textiles à la fondation Abbegg à Riggisberg en Suisse. Elle prit sa retraite en 1994. Elle fut honorée de plusieurs distinctions internationales.

Au cours de sa carrière, elle fut appeler à expertiser et à réparer elle-même plusieurs tissus anciens extrêmement précieux comme des vêtements ayant appartenu à Saint Antoine de Padoue (13 ème siècle) et Saint François d'Assise ou la Tunique de Trèves.



Elle eut à donner son avis concernant le site de prélèvement de l'échantillon découpé pour la datation au carbone 14, mais à cette époque elle était peu familière du suaire. Finalement, pour d'obscures raisons, elle fut écartée des opérations de prélèvement elles-mêmes au profit de 2 autres experts.



En 2000 et 2002, elle fut associée aux travaux controversés de restauration du suaire.

Cette restauration, menée dans le plus grand secret pour des raisons de sécurité (après les attentats de septembre 2001), consista principalement à retirer la toile de Hollande et les patches des zones brûlées en 1532, à retirer les particules et poussières carbonisées accumulées derrière ceux-ci et à coudre une nouvelle toile au dos du suaire en remplacement de la toile de Hollande. Tous ces éléments furent soigneusement conservés en vue d'éventuelles études ultérieures.

A cette occasion, elle put étudier des semaines durant le suaire et cette étude l'amena à la conclusion claire que : " le tissu de lin du suaire de Turin ne montre aucune technique de tissage ou de couture qui pourrait témoigner contre son origine, à savoir une fabrication de haute qualité produit par des tisserands du 1er siècle ".



Selon elle en effet, le suaire pourrait n'être qu’une partie d’un tissu beaucoup plus large, tissé sur un métier à tisser souvent utilisé dans l’antiquité, particulièrement en Egypte, et pouvant atteindre 3,50 m.

La pièce fut ensuite coupée en 3 parties : 2 larges et une bande étroite.



Le linceul actuel comprend, comme nous l'avons vu, une étroite bande cousue sur sa longueur et qui est, selon toute probabilité, du même tissu que le suaire.

La bande étroite aurait ainsi été jointe à une des pièces larges pour former le suaire actuel.

Sa fonction est encore discutée.

Notons cependant que cette théorie est contradictoire avec de précédentes observations des photographies aux rayons X qui montreraient qu'il y a continuité des fils de part et d'autre de cette "couture" qui n'en serait pas vraiment une.



Mais sa découverte la plus importante c’est que la finition du tissu au niveau de l’ourlet ainsi que le type de couture et de piquage sont très spéciaux et ressemblent fortement à ce qui peut être observé sur des restes de textiles antiques, datés de 40 avant JC à 73 après JC, découverts dans la forteresse de Masada en Judée, où les derniers combattants juifs résistèrent à l’occupant romain en 73 après JC. Elle ne fut plus occupée par la suite.

Ce type de finition semble inconnu en Europe au Moyen-Age.






Pour Flury-Lemberg la ressemblance est si frappante qu’elle peut affirmer : « mon opinion est que le suaire n’est pas un faux médiéval. Les ressemblances que j’ai découvertes indiquent qu’il pourrait avoir existé au temps de Jésus et là où se trouve ce qui est maintenant Israël ».



CONCLUSION :



Nous avons maintenant les bases qui vont nous permettre d’aborder le dossier scientifique du suaire.

Nous retiendrons que pour la plupart des experts en tissus qui l’ont étudié, le suaire est d’un type très particulier mais qu’il ressemble beaucoup plus aux tissus orientaux antiques qu’à ceux qui étaient produits au Moyen-Age en Europe. Des indices semblent même indiquer une parenté étroite avec des méthodes de finition et de couture retrouvées en Palestine au 1er siècle de notre ère.

Les études textiles ne peuvent pas nous en dire beaucoup plus à ce jour."
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papibouzou
Trés bonne analyse scientifique; du sérieux en tout cas qui ne reflète aucun parti pris. Bien sûr cela ne prouve rien sur la divinité du Christ et je doute qu'un jour se soit le cas. Je pense quand même qu'au niveau scientifique, on peut pousser un peu plus. Si je me réfère aux techniques de police scientifique, on est capable avec des moyens tels que le microscope électronique de détecter des particules infimes collées sur les fibres. En analysant ces particules, on peut déterminer leur provenance. Je pense en particulier aux poussières de sol qui sont typique du lieu (on ne trouvera pas les mêmes poussières en Bretagne qu'au moyen orient.
Il y a aussi les particules qui sont en rapport avec la flore.
Parce que le cannabis; c'est aussi la galère. Parlez en.
http://forum.doctissimo.fr/san(...)1.htm
Ricebann
papibouzou a écrit :
Trés bonne analyse scientifique; du sérieux en tout cas qui ne reflète aucun parti pris. Bien sûr cela ne prouve rien sur la divinité du Christ et je doute qu'un jour se soit le cas. Je pense quand même qu'au niveau scientifique, on peut pousser un peu plus. Si je me réfère aux techniques de police scientifique, on est capable avec des moyens tels que le microscope électronique de détecter des particules infimes collées sur les fibres. En analysant ces particules, on peut déterminer leur provenance. Je pense en particulier aux poussières de sol qui sont typique du lieu (on ne trouvera pas les mêmes poussières en Bretagne qu'au moyen orient.
Il y a aussi les particules qui sont en rapport avec la flore.


C'est vrai ; pour le linceul de Turin, il y a eu des études en ce sens, au moins sur les pollens.
Je vais les rechercher.
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papibouzou
Une petite question que je me pose aussi. Jésus etait juif; par moment on l'appellait aussi Rabi, on peut en conclure avec prudence qu'il a été rabin.
Il sest insurgé contre la déviance des dirigeants pharysiens qui ont pour lui dévoyé la parôle de Dieu. Il leur reprochait d'avoir fait commerce et de s'enrichir.
Il prêche uniquement auprès des juifs en Israel. On ne le voit pas franchir les frontières et propager sa parôle en Egypte, en Syrie etc...
Pourtant Jésus qui se dit fils de Dieu ne parvient pas à convaincre les juifs qui en majorité restent juifs et n'embrassent pas la religion catholique.
Comment expliquer cette contradiction. Les juifs ont pourtant cotoyé Jésus et ont eu tout loisir de constater de leur yeux sa divinité (miracles etc...). Ils n'ont pas cru en lui qui allait vers les gens humbles. Les seuls personnes qu'il a converties (si on se réfère au présent) sont des gens qui ne l'ont jamais vu, mais entendu parlé de lui par l'intermédiaire des apotres (qui ont rapporté sa parôle.)
On ne peut pas en en dire autant de l'Islam qui se propage, certes par les armes; mais quand même à partir du prophete Mahomed qui a été déifié. On peut d'ailleurs trouver son tombeau à la Mecque
Parce que le cannabis; c'est aussi la galère. Parlez en.
http://forum.doctissimo.fr/san(...)1.htm
Ricebann
papibouzou a écrit :
Trés bonne analyse scientifique; du sérieux en tout cas qui ne reflète aucun parti pris. Bien sûr cela ne prouve rien sur la divinité du Christ et je doute qu'un jour se soit le cas. Je pense quand même qu'au niveau scientifique, on peut pousser un peu plus. Si je me réfère aux techniques de police scientifique, on est capable avec des moyens tels que le microscope électronique de détecter des particules infimes collées sur les fibres. En analysant ces particules, on peut déterminer leur provenance. Je pense en particulier aux poussières de sol qui sont typique du lieu (on ne trouvera pas les mêmes poussières en Bretagne qu'au moyen orient.
Il y a aussi les particules qui sont en rapport avec la flore.


Sur le même site Le suaire et la science , un article intéressant sur :

"LES POLLENS

La question des pollens est d'un particulier intérêt pour situer les zones géographiques dans lesquelles le suaire se serait trouvé au cours de son histoire.



NOTIONS DE PALYNOLOGIE



La palynologie (ou étude des pollens) permet d'étudier la flore d'une région donnée à une époque donnée.

Dans le contexte du suaire, il faut connaître les données suivantes :

- Aucun des pollens retrouvé sur le suaire n'appartient à une espèce disparue : les pollens du suaire ne peuvent nous donner aucune indication de date.

- De nombreuses études, indépendamment du suaire, montrent que les pollens de plantes voyagent, poussés par le vent, sur une très courte distance : 90% ne dépassent pas la centaine de mètres et, dans ce cas, les densités de pollens aéroportés sont très faibles, de l'ordre de 0,0025 à 0,0050 grains par cm2.

Dès lors, si on trouve des pollens de plante sur le suaire, le suaire était nécessairement dans la région où pousse la plante.



HISTOIRE DE L'ETUDE DES POLLENS SUR LE SUAIRE :



Max Frei est le principal investigateur historique. Criminologiste suisse, il avait inventé une méthode de recueils d'indices microscopiques à l'aide de bandes adhésives spéciales et avait de grandes connaissances dans l'étude des pollens comme indices.



En 1973, il fut autorisé à examiner au microscope le suaire et aperçut des pollens entre les fils. Il fut alors autorisé à prélever, à l'aide de ses adhésifs, 12 sites sur le linceul.

Comme il avait remarqué que les pollens se trouvaient en profondeur entre les fils, il appliqua une forte pression tout en écartant les fils pour recueillir le maximum de particules.

Il examina ses échantillons mais ne fit pas de compte du nombre de pollens par unité de surface, ce qui est important pour comprendre la suite des événements et la polémique.

Son but était de découvrir qualitativement les espèces auxquelles appartenaient les pollens.



Il découvrit 56 spécimens de pollens différents dont "un certain nombre" étaient présents en au moins 5 exemplaires. Il ne donna pas d'autre précision quantitative qui aurait pu permettre un calcul de densité par unité de surface.

La plupart des espèces lui étaient inconnues et il du faire une longue et fastidieuse recherche pour pouvoir les identifier.



En 1978, il participa à l'étude du STURP et pu recueillir, toujours avec la même méthode, 27 échantillons supplémentaires.



En 1982, il publia ses résultats de 73 et 78 pour conclure que la plupart des pollens retrouvés ne pouvaient provenir que du Moyen Orient.

Or, dans le même temps, sur les autres échantillons de STURP de 78, on ne découvrit que très peu de pollens.

Ce fut le début d'une longue polémique qui n'est pas éteinte aujourd'hui.



- En 1986, une organisation américaine ASSIST (Paul Maloney), dédiée à l'étude du suaire put obtenir de la veuve de Frei (décédé entre temps) 4 échantillons de Frei de 1978.

Ils découvrirent alors que 95% des pollens se trouvaient dans la zone de la bande adhésive où Frei avait exercé la plus forte pression : les pollens se trouvaient bien en profondeur entre les fils, alors que la quantité de pollens de surface était faible, identique à ce qui avait été retrouvé par le STURP.

Or le STURP avait utilisé une méthode de prélèvement de surface mécanique, calibrée, qui ne pouvait prélever que les fibres et particules de surface, contrairement à la méthode plus "brutale" et artisanale de Frei.

On avait donc là une explication possible des différences quantitatives entre les prélèvements de Frei et du STURP.



- En 1988, une autre organisation, le CSST (Whanger), reçut officiellement l'ensemble de la collection Frei qu'elle possède encore aujourd'hui.



- En 1998 les échantillons de 1973 et 14 des 27 échantillons de 1978 furent étudiés par Uri Baruch, spécialiste palynologue israélien réputé, accompagné par Avinoam Danin, botaniste. Il confirma dans ses grandes lignes les allégations de Frei : sur 313 grains observés, il put en identifier 204 soit 65% (voir leur synthèse en anglais).

L'espèce de loin la plus fréquemment représentée est Gundelia tournefortii (29%).

La plupart des observations de Frei furent confirmées soit 31 spécimens dont 3 au niveau de l'espèce et 29 au niveau du genre.



Beaucoup de ces espèces, dont Gundellia ne poussent que dans certaines régions du Moyen-Orient en particulier autour de Jérusalem et dans le désert de Judée ou près de la mer morte.

La densité moyenne de pollens retrouvée par cet auteur est de 2 à 3 grains/cm2, infiniment supérieure, comme on l'a vu, à ce que pourrait déposer le vent, suggérant un autre mécanisme, d'autant que beaucoup de ces espèces ne sont pas transportées par le vent mais par les insectes pollinisateurs.

Frei se trouvait donc réhabilité.



LA POLEMIQUE :



Elle porte principalement sur les points suivants :



- les différences de densité entre les chiffres de Baruch/Frei et ceux du STURP :

Rogers a calculé une densité de pollens sur les échantillons de surface du STURP en sa possession de moins d'un grain/cm2 contre 2 à 3 grains/cm2 pour les échantillons de Frei de 78 étudiés par Baruch.

La différence est loin d'être négligeable, d'autant que la majorité des pollens des échantillons Frei semblent concentrés sur une toute petite partie des bandes.

Selon Rogers, les chiffres de Frei de 1973 se rapprochent beaucoup plus de ceux du STURP et il se pourrait que les échantillons de Frei de 78 aient fait l'objet d'une fraude : on aurait rajouté des pollens sur une toute petite partie des bandes (là où l'on retrouve les densités élevées) avant l'étude de Baruch.

Frei, rappelons le, n'a pas fait de compte ni de calcul de densité en 73 comme en 78.

Cependant, à partir des 56 spécimens différents (et non pas des 56 grains, comme le dit Rogers), Whangler du CSST pense qu'il devait y avoir de 175 à 200 grains de pollens sur les échantillons Frei de 73.

On aurait alors une cohérence dans la densité des échantillons Frei de 73 et 78 avec une densité correspondant à celle trouvée par Baruch.

La différence de densité entre les échantillons Frei et STURP, bien réelle, s'expliquerait, quant à elle, par les techniques de prélèvement différentes comme l'a bien démontré Paul Maloney.



- La densité très inégalement répartie et la densité très élevée de pollens en de toutes petites zones des échantillons Frei de 1978 peut faire supposer une fraude.

La seule autre hypothèse possible est que les fleurs auraient été, à un moment quelconque de l'histoire du suaire, directement déposées au contact direct du tissu, déposant à cet endroit précis une grande quantité de pollens.



- Dernier argument en faveur de la fraude : Rogers pense avoir trouvé sur des photos des pollens Frei, la preuve que certains de ceux-ci au moins seraient récents à partir de certaines caractéristiques que nous ne détaillerons pas.

Les adversaires de la fraude font remarquer que Rogers n'est pas palynologiste (bien qu'il ait une certaine expérience) et que rien ne remplace l'étude directe par des spécialistes comme Baruch.

Rogers, avant son décès, réclamait de nouvelles photos mais elles lui ont toujours été refusées par le CSST, au motif que celui-ci n'accepterait une nouvelle étude que sur les échantillons eux-mêmes effectuée par des palynologistes incontestés.

Nous en sommes toujours là.



CONCLUSION :



Les conclusions initiales de Frei ont été confirmées par au moins un palynologiste incontesté n'ayant aucun intérêt religieux à prouver l'authenticité du suaire : le suaire a bien séjourné au Moyen-Orient, en particulier dans la région de Jérusalem, seul endroit au monde où l'on retrouve certains des pollens.



Mais Baruch a travaillé essentiellement sur les échantillons Frei de 1978, précisément suspects de fraude (sans que lui-même, ni Frei ne soient mis en cause).

La plupart des arguments en faveur de la fraude : différences de densité entre Frei 1973 et 1978 et STURP peuvent s'expliquer comme on l'a vu. La concentration et la haute densité de pollens en de rares endroits peut s'expliquer si on admet que les fleurs ont été directement au contact du linceul.

Il reste la suspicion de présence de pollens modernes, sur photographies, avancée par Rogers.

Personnellement, j'ai du mal à croire qu'un spécialiste comme Baruch ne s'en soit pas aperçu.



En résumé, les pollens démontrent avec certitude que le suaire a bien séjourné dans les endroits où il devait être s'il s'agit de l'authentique linceul du Christ, sous réserve d'une fraude toujours possible mais, à mon avis non démontrée et improbable".
encore une fois banni pour bondieuseries (skynet)
Ricebann
papibouzou a écrit :
Une petite question que je me pose aussi. Jésus etait juif; par moment on l'appellait aussi Rabi, on peut en conclure avec prudence qu'il a été rabin.
Il sest insurgé contre la déviance des dirigeants pharysiens qui ont pour lui dévoyé la parôle de Dieu. Il leur reprochait d'avoir fait commerce et de s'enrichir.
Il prêche uniquement auprès des juifs en Israel. On ne le voit pas franchir les frontières et propager sa parôle en Egypte, en Syrie etc...
Pourtant Jésus qui se dit fils de Dieu ne parvient pas à convaincre les juifs qui en majorité restent juifs et n'embrassent pas la religion catholique.
Comment expliquer cette contradiction. Les juifs ont pourtant cotoyé Jésus et ont eu tout loisir de constater de leur yeux sa divinité (miracles etc...). Ils n'ont pas cru en lui qui allait vers les gens humbles. Les seuls personnes qu'il a converties (si on se réfère au présent) sont des gens qui ne l'ont jamais vu, mais entendu parlé de lui par l'intermédiaire des apotres (qui ont rapporté sa parôle.)
On ne peut pas en en dire autant de l'Islam qui se propage, certes par les armes; mais quand même à partir du prophete Mahomed qui a été déifié. On peut d'ailleurs trouver son tombeau à la Mecque


C'est vrai globalement et Jésus lui-même a dit en parlant du refus de plusieurs villes de Galilée, "Nul n'est prophète en son pays" (expression passée dans le langage courant depuis) ; mais il y a eu quand même plusieurs juifs, outre les apôtres et les autres disciples juifs mentionnés dans les évangiles, qui ont été convaincus par Jésus de son vivant ou tout de suite après sa mort et sa résurrection (cf. par exemple les milliers de conversions immédiatement après la Pentecôte), y compris parmi les dirigeants religieux : Nicodème et Joseph d'Arimathie ; c'est justement ce dernier qui a acheté le linceul neuf pour envelopper Jésus dans son tombeau.On voit ensuite dans les Actes des apôtres que Plusieurs juifs se convertissent dans différentes villes de l'empire romain ; si cela intéresse, je peux donner des références bibliques précises sur chacun de ces points.
Plus tard, tout au long de l'histoire, le courant des juifs messianiques qui reconnaissent Jésus-Christ comme leur messie et sauveur a toujours existé ; il est encore + important actuellement.

Je donne une seule référence biblique sur le sujet ; c'est une parole d'un grand dignitaire religieux juif , Gamaliel, au chapitre 5 du livre des Actes des apôtres dans le Nouveau Testament :

26 Le chef des gardes partit alors avec ses hommes pour ramener les apôtres. Mais ils n'usèrent pas de violence, car ils avaient peur que le peuple leur lance des pierres.
27 Après les avoir ramenés, ils les firent comparaître devant le Conseil et le grand-prêtre se mit à les accuser.
28 Il leur dit : « Nous vous avions sévèrement défendu d'enseigner au nom de cet homme. Et qu'avez-vous fait ? Vous avez répandu votre enseignement dans toute la ville de Jérusalem et vous voulez faire retomber sur nous les conséquences de sa mort ! »
29 Pierre et les autres apôtres répondirent : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes.
30 Le Dieu de nos ancêtres a rendu la vie à ce Jésus que vous aviez fait mourir en le clouant sur la croix.
31 Dieu l'a élevé à sa droite et l'a établi comme chef et Sauveur pour donner l'occasion au peuple d'Israël de changer de comportement et de recevoir le pardon de ses péchés.
32 Nous sommes témoins de ces événements, nous et le Saint-Esprit que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent. »
33 Les membres du Conseil devinrent furieux en entendant ces paroles, et ils voulaient faire mourir les apôtres.
34 Mais il y avait parmi eux un Pharisien nommé Gamaliel , un maître de la loi que tout le peuple respectait. Il se leva au milieu du Conseil et demanda de faire sortir un instant les apôtres.
35 Puis il dit à l'assemblée : « Gens d'Israël, prenez garde à ce que vous allez faire à ces hommes.
36 Il n'y a pas longtemps est apparu Theudas, qui prétendait être un personnage important ; environ quatre cents hommes se sont joints à lui. Mais il fut tué, tous ceux qui l'avaient suivi se dispersèrent et il ne resta rien du mouvement.
37 Après lui, à l'époque du recensement, est apparu Judas le Galiléen ; il entraîna une foule de gens à sa suite. Mais il fut tué, lui aussi, et tous ceux qui l'avaient suivi furent dispersés.
38 Maintenant donc, je vous le dis : ne vous occupez plus de ceux-ci et laissez-les aller. Car si leurs intentions et leur activité viennent des hommes, elles disparaîtront.
39 Mais si elles viennent vraiment de Dieu, vous ne pourrez pas les détruire. Ne prenez pas le risque de combattre Dieu ! »
Les membres du Conseil acceptèrent l'avis de Gamaliel.
40 Ils rappelèrent les apôtres, les firent battre et leur ordonnèrent de ne plus parler au nom de Jésus, puis ils les relâchèrent.
41 Les apôtres quittèrent le Conseil, tout joyeux de ce que Dieu les ait jugés dignes d'être maltraités pour le nom de Jésus.
42 Et chaque jour, dans le temple et dans les maisons, ils continuaient sans arrêt à donner leur enseignement en annonçant la Bonne Nouvelle de Jésus, le Messie."


Deux mille ans + tard, le christianisme a-t-il disparu ? Il est au contraire en pleine croissance sur plusieurs continents.
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papibouzou
Merci de ta réponse, elle a comblé mon ignorance. Il faut dire que je n'ai pas trop étudié cette époque. Ma passion portait avant tout sur l'antiquité et je l'avoue surtout le côté guerrier. Mais à travers mes voyages l'été à l'étranger; j'aime bien retrouver dans les vestiges les traces de ce genre de chose. Tu en trouve en particulier dans les temples egyptiens où des chrétiens se sont établis à l'époque et ont effacé les images des Dieux et du pharaon (On en doit pas représenter l'image de Dieu pour un chrétien, tout comme un juif il me semble puisque c'est inscrit dans les 10 commandements). Tu retrouves les endroits où la communauté des premiers chrétiens se réunissait pour prier; d'ailleurs il y a encore la croix
Parce que le cannabis; c'est aussi la galère. Parlez en.
http://forum.doctissimo.fr/san(...)1.htm
20th Century Boy
En général c'est plutôt un poisson, qui était le premier symbole chretien.
Mais après quelques jours autour du cou, ça ne sentait pas très bon, alors ils sont passé à la croix.
well I’m a mess / hell, I know that it’s a crappy excuse
20th Century Boy
Enfin y a quand même peu de chances que le st suaire soi un original ( c'est une façon polie de dire "aucunes"). Pour la bonne raison que la representation de Jesus qu'on y voit est celle du moyen age, la representation "moderne". Dans la haute antiquité, Jesus n'a pas du tout le look 68 baba avec une barbe et une couronne d'épines ( attention à bien écrire ce passage). Il est en géneral representé comme un jeune pâtre ( logique, c'est l'allégorie du berger menant le troupeau).
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Ricebann
20 century boy a écrit :
Enfin y a quand même peu de chances que le st suaire soi un original ( c'est une façon polie de dire "aucunes"). Pour la bonne raison que la representation de Jesus qu'on y voit est celle du moyen age, la representation "moderne". Dans la haute antiquité, Jesus n'a pas du tout le look 68 baba avec une barbe et une couronne d'épines ( attention à bien écrire ce passage). Il est en géneral representé comme un jeune pâtre ( logique, c'est l'allégorie du berger menant le troupeau).


Ce n'est pas du tout une représentation spécifique au Moyen-Age puisqu'elle apparait au contraire au + tard dès le Vème siècle dans l'iconographie (cf. le Christ Pantocrator).
Le jeune pâtre aux cheveux courts c'est l'influence romaine.
Les juifs religieux au 1er siècle avaient plutôt les cheveux longs.
encore une fois banni pour bondieuseries (skynet)
Toad Liquor
Certe, certe, Mais le personnage representer sur cette oeuvre ne correspond à aucun conon anatomique, mais aux canons de la peinture du moyen-âge. Les premiers documents historique concernant le suaire datent du XIVème, sont l'oeuvre de clere chretiens, parlent d'oevre d'art et non de relique...
m'enfin !
Harry Cover
The Beast, de Brian Flemming, film qui va sortir le 06/06/06 (!), a pour thème central la non existence de Jésus, appuyé sur des recherches moderne non (ou très peu) connues du grand public ! [Cela dit, le premier film de Brian Flemming (The god that wasn't there), est critiqué pour manquer d'objectivité]. En tout cas, ça pourrait être intéressant de voir sa thèse.
Le forum vaut le détour, en tout cas ! :mdr:
20th Century Boy
bann a écrit :
Ce n'est pas du tout une représentation spécifique au Moyen-Age puisqu'elle apparait au contraire au + tard dès le Vème siècle dans l'iconographie (cf. le Christ Pantocrator).


( au plus tôt au VIième siècle apparement, source wikipedia) Ben... le moyen-âge commence au Vième siècle... On peut même le faire commencer à la chute de COnstantinople, ce qui, en iconographie médiévale est souvent le cas, des ruptures stylistiques importantes se faisant à cette période.
De toute façon, vous ne faites que noyer le poisson. La question était: Les representations les moins éloignées de la période où le christ a vécu different totalement de la version moderne (pantocrator donc). Comment celle-ci pourrait-elle avoir valeur de référence sur l'aspect physique du christ?
well I’m a mess / hell, I know that it’s a crappy excuse

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