Conformément aux directives de Skynet , qui semble avoir une spécialisation très pointue dans le verrouillage (j'en ai compté 3 ou 4, mais j'en oublie peut-être) des sujets religieux, je me replie vers un
" sujet similaire" rescapé, afin de répondre à la demande de Zigmout .
C'est un privilège de pouvoir répondre simultanément aux souhaits de 2 modérateurs différents.
Citation:
zigmout Modérateur
Médiator d'argent
Inscrit le: 13 Oct 2003
Localisation: Lyon
Posté le: 29 Jan 06, 7:27 pm Cloner Le Christ ? de Didier Van Cauwelaert
en tout cas perso
j'aimerai bien voir un truc serieux ou l'on explique en quoi la datation au C14 etait erronné car c'est plutot une methode assez au point.
pour le reste perso je m'en fou je suis pas croyant et j'en ai pas besoin en plus.
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Voici seulement la conclusion (le détail est ici :http://www.suaire-science.com/carbone14_datation88.htm) sur le carbone 14 d'un site "Le suaire et la science" par ailleurs très "gentil" sur d'autres aspects du protocole scientifique de 1988 très contestés par d'autres auteurs :
CONCLUSION DU CHAPITRE CARBONE 14 :
La datation par le carbone 14 attribuant en 1988 un âge médiéval au suaire de Turin (1260-1390) apparaît de plus en plus comme sujette à caution, non pas dans sa technique ou sa validité, mais simplement parce que l’échantillon daté n’est pas représentatif de l’ensemble du suaire.
Ceci ressort très clairement des données de Rogers (voir chapitre précédent).
De plus ces mêmes données apportent des indices convergents en faveur de l'existence de réparations tardives dans cette même zone.
Si des études préalables (spectrométriques, chimiques, textiles etc.) avaient été effectuées avant de décider quel partie du suaire serait prélevée, nul doute que l’on n’aurait pas choisi ce site, connu pour avoir été manipulé au cours des siècles.
MISE A JOUR AU 26/01/2005 :
La preuve définitive de la validité de la conclusion ci-dessus vient d'être apportée par Rogers sur des fibres provenant du centre-même de l'échantillon radiocarbone : sa publication (voir : Dernières Nouvelles) confirme que la zone carbone 14 ne fait pas partie du suaire originel et est beaucoup plus récente.
A partir des données suivantes maintenant irréfutables :
- L'échantillon Raes et l'échantillon découpé pour la radiodatation de 1988 ont les mêmes propriétés et la même provenance (nous l'appellerons la zone radiocarbone par commodité).
- L'âge moyen de cette zone est celui de la datation radiocarbone : 1260-1390.
- Elle contient (et elle seule sur le suaire) du coton introduit en Europe en 1350 environ.
- Elle est recouverte (et elle seule sur le suaire) d'une couche de teinture utilisée en Europe après 1290 seulement.
Deux hypothèses simples sont compatibles avec ces faits :
- soit il s'agit d'un patch c'est à dire une pièce de tissu unique adroitement cousue au linceul, fabriquée entre 1350 et 1390 environ (présence de coton), puis recouverte de teinture pour homogénéiser sa couleur avec celle du suaire.
- soit il s'agit d'une zone du suaire très abimée dans laquelle on a introduit au 16ème siècle (époque où les techniques de réparation invisible étaient parfaitement maîtrisées) des fils de lin et de coton, probablement par la technique du raccommodage à perte ou invisible, pour aboutir à un mélange à peu près homogène, avant de recouvrir la zone de la teinture.
Dans cette hypothèse, si le suaire date du 1er siècle, alors une proportion de 2/3 de fils du 16 ème siècle et 1/3 de fils du suaire donnerait effectivement la date radiocarbone.
A ce jour, nous ne pouvons trancher mais la 2 ème hypothèse semble la plus probable.
Bien entendu, d'autres scénarios plus complexes (plusieurs réparations etc.) ne sont pas exclus.
Quoi qu'il en soit le carbone 14 de 1988 a daté un échantillon qui est étranger au suaire originel et n'a donc définitivement aucune valeur pour dater le suaire.[quote][
encore une fois banni pour bondieuseries (skynet)