captaincocotte a écrit :
Citation:
Moi ce qui me ferait voter oui c'est jsute le fait que si le non passe il n'y aucun moyen de construire quelque chose de cohérent...
Je m'explique: Le Pen, De Villiers, Besancenot, Emmanuelli.... je ne vois pas comment ils peuvent se mettre d'accord pour essayer de proposer quelque chose.... Le non ne nous permettrait pas de construire, et dire non pour dire non sans pouvoir proposer une alternative résultant d'un consensus je n'en vois pas trop l'interet.
C'est juste. Le non nous prépare un avenir incertain (encore que moi aussi je m'interesse à ce qui se passe dans les autres pays européens et que je ne vois pas que le oui soit si unanimement reconnu), par contre ce oui la nous prépare un avenir bien concret et même un peu trop.
Au fait la réponse à la devinette c'est...ta ta ta...
Chirac en 92 lorsqu'il militait pour un oui de droite face au oui de gauche de Mitterand (on faisait de ces distinctions à l'époque qui semblent être complètement démodés).
Tu as raison quand tu dis que dans d'aures pays européens le oui n'est pas partout ultra-majoritaire, mais quand c'est le cas, c'est presque toujours pour des raisons antieuropéennes donc pas contre le traité en particulier, ou alors parce celui -ci est jugé "trop social".Aux Pays-Bas, qui voteront trois jours après la France, le « NON » est principalement porté par le Groep Wilders, parti politique populiste et xénophobe dont les principales revendications portent sur la nouvelle composition de la Commission européenne et sur une nouvelle révision du systême de vote à la majorité qualifiée. En Pologne, le « NON » est porté par -avant toute chose- les Nationalistes xénophobes et cléricaux de la Ligue des familles polonaises (LPR) ainsi que par le parti agrarien populiste Samoobrona-Autodéfense, qui revendiquent tous deux l’inscription des « racines chrétiennes » de l’Europe dans la Constitution européenne. En Tchéquie, le « NON » est porté par un Président de la République -Vaclav Klaus- souverainiste et ultra-libéral, partisan de la mise en place de la directive Bolkestein « ex abrupto » et « in extenso » (avec -entre autres choses- le maintien du si contesté principe du « pays d’origine »), une décision bien éloignée de nos préoccupations sociales...
Enfin, au Royaume-Uni, le « NON » est principalement porté par le Parti eurosceptique UKIP (United Kingdom Independent Party), Parti nationaliste qui ne cache guère son intention de demander le retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne, et par le Parti conservateur, qui voit dans la Constitution un « complot socialiste ».
Sinon, la phrase de Chirac du canard montre bien à quel point c'est un homme de convivtions avant tout.
Un devinette à mon tour. Quel Etat aura la presidence de l'union européenne juste après le referendum?