Constitution européenne: Le 29 mai!

Rappel du dernier message de la page précédente :
Kihyom
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C'est pas très explicite ce lol en haut de page, t'aurais pu expliquer aux autre de quoi il s'agissait, heureusement, je suis assez gentil, c'est cadeau :
Kihyom dans le message juste avant ce lui de Timothée qui dit 'lol' a écrit :
ah oui, forcément, tu sais, vivre en exil à l'île de Ré est quelque chose dont peu se remettent, arriver à jouer aux boules sans les avoir après ça c'est assez fort ...
De grâce !
Kihyom a écrit :
De grâce ! a écrit :
Je vais voter blanc...

Cette démarche serait intéréssante, mais voter blanc c'est comme s'abstenir si ce n'est qu'on a ensuite le sens du devori bien accompli ...


justement pas... voter blanc c'est empêcher certains partis d'accéder aux seuils requis pour obtenir les subventions publiques, ça sert à montrer son mécontentement alors que l'abstention ne dit rien (si tu es pas allé voter, c'est peut-être parce que tu es en voyage), ça sert à montrer que même le vainqueur n'a pas convaincu... etc. L'abstention c'est laisser les autres donner la tendance et laisser croire que les votants sont représentatifs d'une réalité.

c'est pas seulement se donner bonne conscience et faire honneur aux ancêtres, même si ce n'est pas négligeable...
" Raphaël" 5e vendeur de disques en 2005. Pauvre France.
apprenti
Citation:
Non, pour sortir de l'impasse libérale, par Eric Berr

Alors que le non au traité établissant une Constitution pour l'Europe semble s'installer durablement en tête des sondages, les partisans du oui tentent de faire croire qu'il reposerait sur des arguments qui n'ont rien à voir avec le contenu du traité (adhésion de la Turquie, directive Bolkestein, contexte économique et social morose en France, etc.). Evacuons d'emblée la question de l'adhésion de la Turquie, qui se posera, que le traité soit ratifié ou non, et qui est effectivement complètement hors contexte.


Il est en revanche curieux de prétendre que la directive Bolkestein est hors sujet. Si elle n'est pas reprise telle quelle dans le traité, ayons l'honnêteté de reconnaître que ce texte en contient les prémices.

En effet, les articles III-144 à III-150 laissent la porte ouverte à de futures directives Bolkestein, en précisant notamment que "les Etats membres s'efforcent de procéder à la libéralisation des services au-delà de la mesure qui est obligatoire (...). La Commission adresse aux Etats membres intéressés des recommandations à cet effet" (art. III-14.

L'indignation d'organisations politiques qui avaient accepté, il y a plus d'un an, les contours de cette directive doit également nous interpeller sur le mode de fonctionnement de l'Union européenne, sur son manque de transparence et son déficit démocratique, à peine atténués par le traité constitutionnel. Cela explique en partie la méfiance des citoyens européens à l'égard d'institutions qui ne paraissent pas défendre leurs intérêts.

Il faudrait également nous expliquer par quel miracle la politique monétaire, qui, pour des raisons idéologiques, a pour unique objectif de lutter contre une inflation vaincue depuis une quinzaine d'années, n'a pas eu de conséquences en matière de chômage, et que dire du pacte de stabilité et des politiques budgétaires restrictives jouant contre l'emploi ?

La situation économique actuelle n'est pourtant pas surprenante. Elle est la conséquence de l'application de plus de vingt ans de politiques libérales que le traité se propose de pérenniser. Des politiques qui ne sont pas sans rappeler le contenu des programmes d'ajustement structurel imposés aux pays en développement et qui se sont soldés par plus de pauvreté et d'inégalité en de nombreux endroits du monde.

C'est ce type de politiques que l'on nous propose de poursuivre en constitutionnalisant la cure d'austérité que nous subissons depuis de nombreuses années.

Dans cette perspective, l'Etat est sommé de toujours plus se désengager, ce qui se traduit par une discipline budgétaire toujours plus stricte (art. III-184 et III-194), qui empêche toute politique budgétaire de relance. Comme l'unanimité est requise en matière fiscale (art. III-171), l'harmonisation indispensable au respect de la "concurrence libre et non faussée" ne pourra se faire qu'en s'alignant sur le moins-disant. Dès lors, l'austérité budgétaire ne peut être réalisée qu'en réduisant les dépenses publiques et les subventions (art. III-167).

La voie de la privatisation des services publics est également ouverte. En effet, ceux-ci deviennent dans le traité des "services d'intérêt économique général" (art. III-122) soumis à la concurrence (art. III-166) et qui ne peuvent plus bénéficier d'aides de l'Etat s'ils faussent ou simplement menacent de fausser la concurrence (art. III-167).

Les marchés du travail "doivent être aptes à réagir rapidement à l'évolution de l'économie" (art. III-203), ce qui implique plus de flexibilité.

Quant à la libéralisation des mouvements de capitaux, elle peut être remise en question malgré les conséquences dramatiques qu'elle a déjà occasionnées en de nombreux endroits de la planète (art. III-146, III-156).

Dès lors, quel crédit apporter à une Constitution dont l'objectif affiché est d'oeuvrer pour "le développement durable de l'Europe fondé sur une croissance économique équilibrée et sur la stabilité des prix, une économie sociale de marché hautement compétitive, qui tend au plein-emploi et au progrès social, et un niveau élevé de protection et d'amélioration de la qualité de l'environnement" (art. I-3) ?

Le volet social, qui constitue une avancée majeure pour les partisans du oui, envisage d'améliorer, entre autres choses, les conditions de travail, la sécurité sociale et la protection des travailleurs, l'égalité entre hommes et femmes, la lutte contre l'exclusion, tout en évitant d'"imposer des contraintes administratives, financières et juridiques telles qu'elles contrarieraient la création et le développement de petites et moyennes entreprises" (art. III-210).

De la même façon, l'introduction d'un volet environnemental est un leurre. Car que penser d'un développement durable qui ne consacre que deux articles (sur 448 !) aux questions environnementales (art. III-233 et III-234) et nécessite l'unanimité pour agir ? Que penser d'une politique agricole commune qui ne fait aucune référence à la protection de l'environnement et se soumet toujours à une logique productiviste destructrice (art. III-227) ?

Reconnaissons toutefois que ce traité constitutionnel n'est, pour reprendre l'argument des partisans du oui, ni plus ni moins libéral que les textes précédents. Mais justement, il est libéral. Et constitutionnaliser de telles politiques économiques apparaît très risqué.

Dès lors, puisqu'on nous demande si nous souhaitons poursuivre une construction européenne dominée par les questions économiques, le non proeuropéen, qui repose sur des considérations sociales et environnementales, est légitime.

Dire non à ce traité, c'est vouloir remettre l'économie au service de l'homme, c'est refuser une logique qui considère que l'avoir plus équivaut au mieux-être, c'est considérer que les valeurs sociales et environnementales ont au moins autant d'importance que les considérations économiques.

Au moment où le rapport de l'ONU sur "l'évaluation des écosystèmes pour le millénaire" , rendu public le 30 mars, dresse un état des lieux accablant de l'impact de l'activité humaine sur l'environnement et appelle à "des changements significatifs d'ordre politique, institutionnel et au niveau des pratiques" . Un tel changement de cap nécessite une Europe beaucoup moins "libérale" , faute de quoi l'avenir des générations suivantes (celles de nos enfants et de nos petits-enfants) est menacé. Nous sommes prévenus.

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Éric Berr est maître de conférences en économie à l'université Montesquieu-Bordeaux-IV.
"Moi seul, je sais ce que j'aurais pu faire... Pour les autres, je ne suis tout au plus qu'un peut-être."
Invité
je prefere rien dire les coup de gueule sont inutiles.
sinon que que j'espere qu 'on va se reveiller avant une seconde honte internationale................................................................................
Ced777
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liolio a écrit :
je prefere rien dire les coup de gueule sont inutiles.
sinon que que j'espere qu 'on va se reveiller avant une seconde honte internationale................................................................................


Bah disons que Chichi avait au moins rattrapé le coup avec le NON à la guerre en Irak. (pour rattraper la 1ère honte du 21 Avril).
weiki
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    weiki
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A ma fac(Rouen) mercredi y'avait VGE....c'était intéréssant,il connait bien son affaire(logique) et il m'a convaincu alors que j'étais plutot indécis.Ce sera oui pour moi.
Kihyom
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De grâce ! a écrit :
Kihyom a écrit :
De grâce ! a écrit :
Je vais voter blanc...

Cette démarche serait intéréssante, mais voter blanc c'est comme s'abstenir si ce n'est qu'on a ensuite le sens du devoir bien accompli ...


justement pas... voter blanc c'est empêcher certains partis d'accéder aux seuils requis pour obtenir les subventions publiques, ça sert à montrer son mécontentement alors que l'abstention ne dit rien (si tu es pas allé voter, c'est peut-être parce que tu es en voyage), ça sert à montrer que même le vainqueur n'a pas convaincu... etc. L'abstention c'est laisser les autres donner la tendance et laisser croire que les votants sont représentatifs d'une réalité.

c'est pas seulement se donner bonne conscience et faire honneur aux ancêtres, même si ce n'est pas négligeable...

Hey ! Pas bête le coup du seuil mais j'ai encore du mal à comprendre : prennons quelqu'un qui a voté blanc et quelqu'un qui disait "Les politiques ? tous des pourris ! Allez, va faire la vaiselle bobone ..." et qui est resté chez lui à gueuler. Bon, et ben est-ce que l'action de l'un ou de l'autre aura eu un impact différent sur le scrutin ???
De grâce !
Kihyom a écrit :
De grâce ! a écrit :
Kihyom a écrit :
De grâce ! a écrit :
Je vais voter blanc...

Cette démarche serait intéréssante, mais voter blanc c'est comme s'abstenir si ce n'est qu'on a ensuite le sens du devoir bien accompli ...


justement pas... voter blanc c'est empêcher certains partis d'accéder aux seuils requis pour obtenir les subventions publiques, ça sert à montrer son mécontentement alors que l'abstention ne dit rien (si tu es pas allé voter, c'est peut-être parce que tu es en voyage), ça sert à montrer que même le vainqueur n'a pas convaincu... etc. L'abstention c'est laisser les autres donner la tendance et laisser croire que les votants sont représentatifs d'une réalité.

c'est pas seulement se donner bonne conscience et faire honneur aux ancêtres, même si ce n'est pas négligeable...

Hey ! Pas bête le coup du seuil mais j'ai encore du mal à comprendre : prennons quelqu'un qui a voté blanc et quelqu'un qui disait "Les politiques ? tous des pourris ! Allez, va faire la vaiselle bobone ..." et qui est resté chez lui à gueuler. Bon, et ben est-ce que l'action de l'un ou de l'autre aura eu un impact différent sur le scrutin ???


bien sûr ! Je prends un autre exemple. Un pays où il n'y a que deux partis. Le Royaume-Uni pour caricaturer.

100% de gens en age de voter. 40% d'abstention (tout à fait possible en France) 50% pour le vainqueur, 10% pour l'autre chez les gens en âge de voter.
Prenons maintenant 30% de gens qui votent blanc en plus des 30% d'abstentionnistes. Il ne reste que 40 % des gens en âge de voter qui le font ! Soit un truc comme 25% des gens pour les vainqueurs contre 15% pour les "vaincus". Ce qui montre que 25% d'un pays choisit pour tout le pays, dont... les abstentionnistes.

Donc pour reprendre ce que je disais, si le seuil des subventions aux partis politique est à 40% des personnes en âge de voter (je prends un exemple topique) ceux qui votent blanc empêchent la subvention d'être versée. Et font voir à la population que même les vainqueurs n'ont pas convaincu.

> entre parenthèses, on peut raisonner de même avec le chiffre des votants.ça diminue mathématiquement le pourcentages de votes exprimés en faveur d'un parti.
" Raphaël" 5e vendeur de disques en 2005. Pauvre France.
metallucas
APPRENTI:

Je suis fatigué d'expliquer toujours les mêmes choses, donc copier-coller :



lLa Constitution introduit pour la première fois une « clause sociale transversale » (article III-117), qui obligera toutes les lois européennes à prendre « en compte les exigences liées à la promotion d’un niveau d’emploi élevé, à la garantie d’une protection sociale adéquate, à la lutte contre l’exclusion sociale ainsi qu’à un niveau élevé d’éducation, de formation et de protection de la santé humaine. »

A côté des objectifs économiques mis en place par les traités actuels, l’article I-3 introduit dans la liste des objectifs que se donne l’Union « l’économie sociale de marché », la lutte contre l’exclusion sociale et les discriminations, la justice sociale, (...) la cohésion territoriale... tous objectifs qui pourraient bien s’opposer à une directive du type « Bolkestein ».

L’article III-122 pose les bases de l’adoption d’une loi européenne protégeant les services publics et garantit le droit « qu’ont les États membres, dans le respect de la Constitution, de fournir, de faire exécuter et de financer ces services ». Le Parlement, et notamment la rapporteure socialiste sur le projet, Mme Gebhardt, a d’ailleurs demandé à la Commission de faire une telle proposition parallèlement à la proposition sur la directive services. Or, la Commission s’y refuse, tant que la Constitution n’est pas adoptée.

* Par ailleurs, en renforçant la démocratie dans l’Union européenne, la Constitution permet l’émergence d’une majorité qui puisse renverser une telle directive.

o Désormais, le Président de la Commission sera élu par le Parlement, après avoir été désigné par le Conseil européen sur la base du résultat des élections européennes. Cela signifie que, pour la première fois, si les Européens font le choix d’une assemblée de gauche, c’est une politique de gauche qui sera menée par l’Union européenne. C’est aujourd’hui impossible. Si le peuple européen élit une assemblée de gauche aux prochaines élections européennes, cette assemblée et la Commission pourront modifier plus facilement les directives du type Bolkestein.

o Au Conseil des ministres, on passe d’une pondération des voix extrêmement complexe à un système simple et transparent de double majorité (pour être adoptée, une proposition devra recueillir l’accord de 55% des États, représentant 65% de la population). Avec ce nouveau système, le Conseil pourra adopter une loi modifiant la directive Bolkestein plus facilement.

o le rôle des Parlements nationaux est renforcé par la Constitution : en vertu du protocole sur l’application du principe de subsidiarité et de proportionnalité, si un tiers des parlements demandent à la Commission de réexaminer sa proposition, elle est tenue d’y déférer. Le Parlement français qui est opposé à cette directive pourrait donc demander à la Commission de réexaminer sa proposition, ce qu’elle devrait faire, s’il était suivi par d’autres parlements nationaux.

o Finalement, grâce à la Constitution, un million de citoyens pourront demander à la Commission de faire une proposition de loi, le cas échéant pour remettre en cause la directive Bolkestein. Si la Commission garde formellement le droit de ne pas y donner suite, dans les faits, la pression politique sera trop importante pour qu’elle ignore une telle mobilisation citoyenne (article I-47, par.4)

Pour résumer :
- la directive Bolkestein est dépourvue de tout lien avec la Constitution.
- au contraire, la Constitution permet de lutter efficacement contre ce type d’initiatives
SI VOUS ÊTES CONTRE LA DIRECTIVE BOLKESTEIN, VOTEZ OUI !
Bon je vais prendre mon élan et reprendre mon éternel refrain: arrétez les amalguames entre les extrémes!! De villier et Besancenot!!! non mais ça va pas ??? vous lisez des fois les professions de foi??? Je respecte les opinions des autres mais je veux qu'on respecte les miennes et me regrouper avec les monarchistes, les conservateurs ainsi que Le pen, c'est manquer des respect pour des personnes comme moi qui croient en un idéal socialiste: je suis pas une dingue qui égorge les patrons et les mets leur tete sur une pique en chantant l'internationnale!! J'ai mes convictions et je respecte les votres (meme les lepenistes d'ailleurs: je respecte toutes les orientations) alors faites en autant. Ce message ne s'adresse bien sûr pas à tout le monde (et d'ailleurs je remercie encore Nowhere man pour son MP dans lequel il s'excusait de cet amalguame )

Concernant la constitution, je me suis encore penchée dessus: je la trouve hyper floue... je ne peux pas voter oui pour ce texte qui est tellement obscur qu'il peut autoriser toutes les dérives... D'autre part, n'en déplaise aux "oui", ce texte est hyper libéral (ça c'est évident!!) et c'est pour ça que je vais voter non... (mais je comprends ceux qui votent oui.... tolérance...)

Pour Jospin, alors là, il m'a fait sortir de mes gonds!!! Il nous a collé dans la merde avec sa politique déplorable : il nous obligés à choisir entre le corrompu et le dictateur; Et il nous a tous laissés tomber avec son discours larmoyant où il déclarait quitter la vie politique... et là il sort de son sarcophage pour nous dire quoi voter??? Aprés nous avoir collé Chirac, il ose encore l'ouvrir: il devrait se cacher...

Enfin, je pense que les "oui" et les "non" peuvent tomber d'accord sur un point: je trouve qu'il n'y a plus de démocratie concernant cette constitution: deux débats à la télé où la meme position est défendue; avec aucun partisan du non en face... (Alors qu'Emmanuelli voulait participer à un débat!!) De plus, meme des gens qui n'ont rien avec la vie politique (à la télévision ou la presse) nous disent quoi voter!! je trouve ça honteux... Quand il s'agissait de choisir entre Chirac et Le pen j'était pour Chirac mais j'ai trouvé que ce qui se passait à ce moment là était hyper anti démocratique (et ce même si c'était dans le sens de mes convictions): le refus de participer à un débat avec le pen, le mattraquage... je crois qu'il faut préserver les valeurs démocratiques et que nous sommes assez grands pour faire nous meme nos choix...

Vala!! en tous cas je proffite pour remercier certaines personnes de ce post (je ne me souviens plus des noms) qui sont de tous bords et qui ont des discours interessants, pertinents, tolérants et qui apportent matière à reflexion.

Antra
Purple Haze
Citation:
deux débats à la télé où la meme position est défendue; avec aucun partisan du non en face... (Alors qu'Emmanuelli voulait participer à un débat!!)


N'oublies que Emmanuelli a participé à un débat face à Thierry Brethon dans France Europe express, mardi dernier. Mais c'est vrai que l'impartialité a été à certains moments mal respectés du fait de la position de Christine Ockrent en faveur du oui.

Citation:
D'autre part, n'en déplaise aux "oui", ce texte est hyper libéral (ça c'est évident!!) et c'est pour ça que je vais voter non... (mais je comprends ceux qui votent oui.... tolérance...)

Le mot "hyper" me semble exagéré.

Pour ma part, le point que je ne comprends pas, c'est si la constitution européene est rejeté par qui sera t'il renégocié, Pasqua, Lepen (le facho avec 1 oeil), Deviliers (le facho avec 2 yeux), Besencenot, Chevènement, Buffet, Emmanuelli ou Dupont-Aignan ??
Et dans le cas d'un accord, c'est M Chirac qui apportera leur proposition devant le Parlement ?
Ced777
  • Vintage Méga utilisateur
Purple Haze a écrit :

Pour ma part, le point que je ne comprends pas, c'est si la constitution européene est rejeté par qui sera t'il renégocié, Pasqua, Lepen (le facho avec 1 oeil), Deviliers (le facho avec 2 yeux), Besencenot, Chevènement, Buffet, Emmanuelli ou Dupont-Aignan ??
Et dans le cas d'un accord, c'est M Chirac qui apportera leur proposition devant le Parlement ?


Ca c'est un faux argument, à mon humble avis. Si le Traité est rejeté, il faudra bien finir (même si cela prend du temps) par en refaire un autre, ou en tout cas faire passer des évolutions autrement. Je ne vois pas pourquoi les partisans du Oui seraient tout à coup hors jeu. Ce n'est pas blanc ou noir. Il n'y a pas 2 camps et seulement 2. Chacun pèse les patates: au final certains donnent leur voix au non, d'autres au oui, mais souvent pour des raisons différentes.
Si le Non passe, il faudra bien prendre en compte les arguments de ceux qui ont voté le non (en tout cas ce serait souhaitable), pour autant ce n'est pas eux et eux seuls qui construiront le nouveau traité.
N'oublions pas qu'il est fort possible qu'il n'y ait pas que la France qui vote non. (en plus)

EDIT: note bien que je suis d'accord sur le fait que ce ne sera pas simple, car comme il y a des Oui différents, il y a aussi des Nons différents. Il faudra faire ressortir les points communs des partisans du Non, et cela sera casse-tête, ca c'est clair. Pour autant ce n'est pas "bloquant", c'est juste plus difficile.

EDIT2: autre réflexion: si reconcevoir un nouveau traité était irréalisable, alors on n'aurait jamais dû demander l'avis du peuple. C'est politiquement irresponsable. Si le Traité était bon et intouchable, il fallait le faire voter au Parlement. Si on demande un avis, c'est qu'on accepte implicitement qu'il peut être négatif, donc qu'on peut modifier les choses.
Purple Haze
Citation:
Ca c'est un faux argument, à mon humble avis.


Mais je ne faisais que poser la question. Et ta réponse était intéressante.

Citation:
Je ne vois pas pourquoi les partisans du Oui seraient tout à coup hors jeu.


C'est justement ce qu'affirment certains politiques partisans du non, comme Pasqua et Chevènement, qui au passage se voit comme le sauveur du PS en cas de victoire du non.

Citation:
Il faudra faire ressortir les points communs des partisans du Non, et cela sera casse-tête, ca c'est clair. Pour autant ce n'est pas "bloquant", c'est juste plus difficile.


C'est sur qu'en caricaturant, trouver des points communs entre la LCR et le FN sur un sujet portant sur l'économie...

Citation:
N'oublions pas qu'il est fort possible qu'il n'y ait pas que la France qui vote non. (en plus)


C'est vrai que les Pays-Bas votent non à 55% pour le moment, mais leur position est trés influencé par celle de la France.
Par contre pour les sondages du référendum au Danemark, si qqn a des infos ?
gatysm
  • Custom Total utilisateur
moi je sais pas quoi voter je ne comprend absolument rien a ces textes c'est vraiment fait pour que tu ne comprennes rien et le francais moyen dira donc non.
Par contre si le non passe on va vraiment passer pour des cons...
Ced777
  • Vintage Méga utilisateur
Purple Haze a écrit :

C'est justement ce qu'affirment certains politiques partisans du non, comme Pasqua et Chevènement, qui au passage se voit comme le sauveur du PS en cas de victoire du non.


Il manque pas d'air lui, après avoir coulé Jospin aux élections Tu vas me dire, il revient de loin, il peut tout se permettre!

Purple Haze a écrit :

C'est sur qu'en caricaturant, trouver des points communs entre la LCR et le FN sur un sujet portant sur l'économie...


Ouais là, pour y arriver, faut avoir consommé quelquechose d'illicite avant

Ced777

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