Born to run a écrit :
Je suis pour le CPE, aïe, aïe, aïe, le salaud !!!!!!!
Sur le principe je suis pour, désolé de pas être dans le politiquement correct ambiant, très…
…trop politisé à mon goût, mais c'est souvent le cas, on finit par être contre tout et son contraire, et si possible faire payer à Chirac les dernières élections et tout le reste, je connais cette musique.
On a toujours droit au même folklore : slogans à 0,02 € rappelant un parallèle douteux avec un certain mai 68, T-shirts ou bérets du Che…
je pense que tu t'égares un peu... le politiquement correct n'est pas forcément là où on pense.
Il y a deux semaines, 50 % des français étaient contre le CPE, aujourd'hui ils sont 68%. T'es-tu demandé pourquoi ce pourcentage augmentait ?
Born to run a écrit :
Les patrons c'est bien connu, embauchent à la va vite, et vire à la va comme je te pousse.
Argument archi-classique, je fais du second degré sur la diabolisation du patron, pour me mettre de son côté sans avoir l'air d'y être ...
Tout le monde sait bien qu'il y a des patrons qui se soucient de leurs employés, ... et d'autres nettement moins. C'est bien pour cela qu'il existe un code du travail.
Born to run a écrit :
Le CPE ? Pourquoi pas.
La solution miracle sûrement pas, mais pour moi déjà une action qui va dans le bon sens : diminuer le chômage, donner une première expérience à certains.
Encore une fois, la seule chose qui crée de l'emploi, c'est l'activité, donc la croissance. Tant que la croissance est en berne, changer le code du travail ne sera d'aucune aide. A la limite, cela pourrait être utile pour fluidifier le marché de l'emploi une fois que la croissance sera revenue, aujourd'hui cela ne fait que faire plaisir à quelqu'uns... rien de très nouveau dans la politique du gouvernement.
Born to run a écrit :
Une fois de plus dans ce pays, nous sommes sur des combats d'arrière garde.
On défend les nantis d'aujourd'hui, alors qu'il faudrait s'occuper des gens travaillant dans les sociétés de sécurité, d'entretien, embauchant tous les jours à 5H, accumulant les petits boulots le reste de leur journée, payés avec un lance pierre.
Populisme puissance 10.
Born to run a écrit :
Non, on ne voit causer dans le poste que des étudiants sorbonnards, traînant dans les cafés de Saint Michel.
Les désespérés ne sont pas ceux qui sont dans la rue, on n’a pas encore entendu ceux qui ont connu la précarité du chômage et du travail précaire.
Populisme puissance 20.
Born to run a écrit :
Je note que les « djeuns » de banlieues ne sont globalement pas franchement hostiles au CPE, logique, ils sont au chômage et personne ne veut d'eux.
Faux, tu regardes trop TF1. Il n'existe aucun sondage d'opinion à ce sujet, et qui plus est, les facultés de banlieue dites "difficiles" sont aussi en grève (Créteil dernièrement).
Il semblerait plus intelligent pour faire bosser les jeunes de banlieue comme tu dis de faire passer la loi sur le CV anonyme (problème : le medef ne veut pas, mince alors, c'est étonnant, est-ce que cela veut dire qu'ils s'en foutent ?)
Born to run a écrit :
S'ils rentrent dans la boîte, quel que soit la tête qu'ils ont et prouvent que travailler avec eux est une chance pour l'entreprise, moi...je suis pour.
Ceux qui crient le plus fort ne sont pas ceux qui ont toujours raison, un autre mal français.
Encore des banalités, on n'avance pas.
Quel est l'argument ultime finalement pour justifier de virer quelqu'un sans motif ?
Qu'une personne pro-CPE ait le courage de le dire.
Je vous aide : je suis patron "x" et j'ai des problèmes avec un employé "y", j'ai pas envie de me faire chier, je veux pouvoir le mettre dehors. L'employé est une ressource comme un camion ou un stylo, j'en ai besoin certes mais ça me coûte de l'argent. Comme un stylo cassé, je dois pouvoir jeter un employé à la poubelle.
Attention, je précise (pour les âmes sensibles), l'ensemble des patrons "x" est inclus dans l'ensemble des patrons en entier, il n'est pas forcément représentatif, mais il y a en assez pour pouvoir faire du lobbying auprès du gouvernement.
Si les gens étaient moins hypocrites, on aurait peut être un vrai débat.