Bisous a écrit :
"
La différence essentielle entre un CPE et un CDI est là : l'employeur n'a pas à donner ses motifs. Mais cela n'interdit nullement au salarié de contester son licenciement en justice. "
Je cite l'auteur du texte (
de ton lien ).
Alors si il a raison, admettons :
Donc l'absence de dialogues va réduire le chômage.
(
je résume grossièrement, tout comme l'auteur )
Lecture en travers, hmmm ? Lis bien la partie qui suit (celle sur le motif légitime), tu aura directement la réponse à la question
C'est justement parce que l'employeur n'a pas à notifier à l'employé les raisons du licenciement que celà ouvre la porte à tout un tas de contestations légales, et que celui qui décide de jouer les cowboys en abusant des modalités prévues par le texte (exemple classique, licencier au bout de 1 an 11 mois et 29 jours) risque fort d'inaugurer de façon spectaculaire la jurisprudence relative au CPE...
Encore une fois, ce n'est pas parce qu'il n'y a pas d'obligation de motiver le licenciement auprès du salarié que le licenciement ne peut pas être abusif. Egalement, n'oublies pas que, contrairement à ce qui se passe pour un licenciement "classique" en CDI hors motif économique, l'employeur a l'obligation d'avertir les représentants du personnel, qui ne resteront probablement pas inactifs (ou alors, ils ne méritent pas d'avoir été élus, vu que c'est précisément ce pour quoi ils le sont, et ils se feront en général un plaisir de se jeter sur ce genre d'opportunités de pourrir la vie du patron avec enthousiasme et force zèle).
A noter aussi, dans la période de consolidation (donc les fameuses 2 années qui font débat), le salarié est, en cas de licenciement, mieux indemnisé qu'il ne le serait s'il était en CDI (8% des rémunérations brutes perçues contre rien du tout mis à par les CP acquis, on n'est pas loin des 10% du CDD), ce qui est en phase avec la logique d'imposer une contrepartie au risque accru que suppose le contrat. Très objectivement et en considérant ces éléments, je ne vois pas où est l'évident recul social dénoncé à corps et à cris, bien au contraire.
@ Tonykirk: j'amène une lecture juridique du texte précisément pour amener de l'eau au moulin du débat et le faire repartir sur des éléments solides, et tu dis que ça tourne en rond ? Soit c'est de la mauvaise foi, soit c'est de la bêtise, mais dans tous les cas, c'est n'importe quoi... Sans compter l'habituel couplet semblant tout droit sorti d'un mauvais plagiat de Zola, c'est émouvant
Si c'est pour continuer sur ce registre, sois gentil, abstiens-toi et laisse parler les grandes personnes de choses rationnelles qui, vu la haute teneur de tes interventions (qui a dit café du commerce ?) te dépassent de beaucoup.