Contrat Premiere Embauche

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duss80
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Gaziel a écrit :
en gros parce que les français sont de plus en plus exigeant, veulent le beurre, l'argent du beurre et le cul de la crémière...
USA 1ère puissance mondiale
Japon 2e
Allemagne 3e
UK 4e
France 5e...


Peut être que les Français ont compris qu'on n'est pas sur Terre uniquement pour bosser et que la course aux bénéfices des boites n'apporte rien (sauf aux actionnaires...).
Dans ce sens les 35 heures sont/étaient une très bonne vision de la vie...

Qui rêvent de vivre aux USA, qui rêvent de vivre au Japon, qui rêvent de vivre en Allemagne........ Pas grand monde à vrai dire.

Je connais plus de monde qui rêvent de vivre au Brésil, en Australie, etc...

Etre la première puissance mondiale ou pas, j'en ai rien à faire

JE vois pas en quoi 3% de croissance sont nécessaire au fonctionnement
Always look on the bright side of life...
http://www.soundclick.com/band(...)89144
Lao
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Gaziel a écrit :
en gros parce que les français sont de plus en plus exigeant, veulent le beurre, l'argent du beurre et le cul de la crémière...
USA 1ère puissance mondiale
Japon 2e
Allemagne 3e
UK 4e
France 5e...

Sur le classement d'accord. Entre parenthèses c'est la fermière et non la crémière qui est concernée.
"Les Français de plus en plus exigeants" : non. En l'occurrence c'est les législateurs qui veulent le CPE. Une loi de plus. Même le patronat trouve qu'il y en a assez de type de contrats.
On nage dans la médiocrité. La droite ne peut reprocher à la gauche d'avoir légiférer sur les 35h sans les partenaires sociaux et faire la même chose quelques années après. C'est de l'incohérence et de la mauvaise foi.

Mes parents et mes grand-parents se sont battus pour qu'il y ait un droit du travail et croyez-moi ce n'était pas gagné. Je continuerai sur la même ligne.
Inscrire dans la loi que l'on peut virer quelqu'un sans aucun motif est innaceptable D'ailleurs si on veut que les employés progressent, ils faut les informer de leurs faiblesses et de leurs défauts.
Dans le même temps on pense à faire des CV anonymes: il y a vraiment de quoi rigoler: qui empêchera un patron de virer un black, une femme, un roux ou un tatoué, si il y a le CPE.
Lao
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duss80 a écrit :
Gaziel a écrit :
en gros parce que les français sont de plus en plus exigeant, veulent le beurre, l'argent du beurre et le cul de la crémière...
USA 1ère puissance mondiale
Japon 2e
Allemagne 3e
UK 4e
France 5e...


Peut être que les Français ont compris qu'on n'est pas sur Terre uniquement pour bosser et que la course aux bénéfices des boites n'apporte rien (sauf aux actionnaires...).
Dans ce sens les 35 heures sont/étaient une très bonne vision de la vie...

Qui rêvent de vivre aux USA, qui rêvent de vivre au Japon, qui rêvent de vivre en Allemagne........ Pas grand monde à vrai dire.

Je connais plus de monde qui rêvent de vivre au Brésil, en Australie, etc...

Etre la première puissance mondiale ou pas, j'en ai rien à faire

JE vois pas en quoi 3% de croissance sont nécessaire au fonctionnement
+1
Complètement en phase.
Bémol: "Qui rêvent de vivre aux USA," : tous les gens vivant dans les pays du tiers-monde à commencer par le mexique. Evidemment tout est relatif et c'est vrai que peu de Français ont envie de vivre aux USA alors que beaucoup d'africains aimeraient vivre en France.
duss80
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Un excellent article je trouve.
(Qui va un peu dans le sens de Liolio a propos de l'Europe il me semble, et pour le fait de ne pas se tirer dans le pied)


Citation:
Point de vue
Mauvais réflexes d'une société qui a peur, par Michel Rocard
LE MONDE | 29.03.06 | 14h21 • Mis à jour le 29.03.06 | 14h21

La France accumule en ce moment les balbutiements et les coups ratés. Entre la tentative hâtivement bricolée de fusion entre GDF et Suez, le rejet populaire massif du contrat première embauche (CPE) et la condamnation sans appel de la directive sur les services dite Bolkestein (même après les modifications radicales qui lui enlèvent presque tout rapport avec le projet initial). Qu'y a-t-il donc de commun ? Tout cela exprime en fait le même refus de l'insécurité. Nous vivons dans une société qui a peur.

Par un réflexe fort ancien et bien connu, tout objet de crainte devient symbolique. Or avec les symboles on ne transige pas, on les rejette ou on les adopte, et cela se passe généralement en force. La démocratie au contraire est par nature la recherche du compromis. Or on ne peut passer compromis que sur des intérêts, à condition justement de les dégager de toute approche affective ou symbolique. L'impression s'impose que la société française est devenue incapable de compromis. Les tentatives de réformes ratent, les réformes annoncées sont tuées par le fait même de l'annonce. C'est la paralysie assurée. Dans toute bataille politique limitée à des enjeux symboliques, la réalité des intérêts n'est plus un argument et l'on ne peut que chercher à se raccrocher à des terrains connus, à des certitudes repérées. Dans ces conditions, le cadre national, parce qu'on le connaît bien, parce qu'on y est habitués, redevient le dernier refuge de nos certitudes menacées. Ainsi s'explique, un peu partout en Europe, mais notamment en France, l'étonnante et quelque peu inquiétante réémergence du patriotisme économique.

Le patriotisme n'a en principe à voir qu'avec l'essentiel : la liberté, la langue, la façon de prier, lorsqu'elles sont menacées. C'est l'user que d'en appeler à lui pour des affaires contingentes. Les OPA récentes de Mittal sur Arcelor ou d'Enel sur Suez ne devraient être jugées que sur leur opportunité industrielle. Dans le premier cas, le rapprochement des deux sidérurgistes apparaît peu souhaitable, et l'appel au patriotisme économique n'apporte rien de plus ; dans le second cas, le choix d'une fusion entre Suez et GDF pour contrer l'OPA du groupe italien va carrément à l'encontre des intérêts français, et le patriotisme est invoqué à mauvais escient. A la limite, un peu de patriotisme économique européen ne serait pas malsain devant l'extrême intensité des patriotismes économiques américain, chinois, indien ou japonais. Mais cela supposerait que l'espoir européen ait pris dans l'esprit public français une dimension beaucoup plus forte que celle, quasi inexistante, qu'on lui découvre aujourd'hui.

La bataille du CPE a des conséquences de nature analogue. A vouloir régler en France le problème de la précarité contemporaine du travail, on s'interdit de la combattre là ou il le faudrait, c'est-à-dire au niveau mondial et en usant de l'énorme puissance potentielle de l'Europe. Cette précarité du travail, elle est à l'évidence le fruit de la mutation profonde qu'a subi le capitalisme depuis trente ans. Intervention massive des actionnaires regroupés dans les fonds d'investissement, exigence de rendements boursiers démesurés, sous-traitance généralisée permettant d'exploiter plus brutalement la main-d'oeuvre, frénésie d'arracher de nouvelles zones de profits aussi bien aux services publics qu'à la protection sociale, telles sont les caractéristiques mondiales du capitalisme contemporain, qu'il faut appeler actionnarial. Elles font du droit du travail une peau de chagrin, du travail une marchandise dont il faut abaisser le coût et des travailleurs des objets interchangeables dont le besoin de sécurité n'est qu'un empêchement à faire du profit.

Tel est l'étau dont il faut se dégager. Mais ce jeu pervers est mondial. Vouloir s'en dégager par l'isolement national, c'est à coup sûr ne plus pouvoir exporter, s'attirer la défiance des marchés financiers, voir sa propre croissance locale ralentie et son chômage augmenter. Personne ne peut se le permettre, la France pas plus que les autres. La seule bataille qui ait du sens c'est de modifier la régulation du système. Limiter les paradis fiscaux, contrôler strictement les OPA, donner plus grand poids aux salariés et aux syndicats dans les décisions des entreprises, limiter par la taxation le champ de la spéculation, relancer la croissance par un endettement sage et limité puisque l'Europe n'a pas de dettes, telles sont quelques pistes qu'il est urgent d'explorer.

Les solutions qu'elles appellent sont toutes mondiales. Il y a des tabous à briser, des convictions intellectuelles à imposer et des intérêts à vaincre. La persuasion n'y suffira certainement pas. Il y faut la puissance économique et financière. Seule l'Europe la possède, potentiellement. Mais pour qu'elle en joue, l'appui de l'opinion est nécessaire. Il faut que l'Europe puisse mettre davantage de force dans ses mécanismes de décision, ce qui nous renvoie au problème de la Constitution, et qu'enfin nos nations se résolvent à mettre en oeuvre ensemble une stratégie délibérément européenne. Je ne pense pas qu'il y ait de stratégie alternative efficace.

Faute d'engager cette bataille, l'étau qui nous enserre augmentera sa pression. Les emplois, les contrats et nos équilibres financiers deviendront encore plus précaires qu'ils ne le sont maintenant. Le règne de la société de la peur s'aggravera. C'est pour l'avenir l'assurance d'une paralysie croissante devant des défis de plus en plus considérables.

L'élément le plus nouveau, dans cette conjoncture, c'est que les électeurs ne veulent plus de cette situation. Déjà l'élection présidentielle de 2002 en France l'avait laissé comprendre. Les rejets du projet constitutionnel européen en France et aux Pays-Bas ont eu à l'évidence le même sens. Et nul ne sait ce qui se serait passé si le recours au référendum avait eu lieu également en Allemagne. Il nous vient aussi d'Italie et de Suède de dangereuses informations sur la montée de l'hostilité à l'Europe. Je ne vois pas comment ces tendances se modifieraient si la politique économique globale reste la même. Et si d'aventure l'instabilité financière latente que recèlent la balance des paiements et la dette américaine se faisait sentir plus nettement, il me paraît clair que les réflexes de nos nations et de nos gouvernements, dans la situation actuelle, iraient au repli et au protectionnisme national. Cette voie est inefficace et sans issue.

Le sauvetage de l'Europe et celui de nos emplois et de notre cohésion sociale sont un seul et même combat. Il est urgent de le comprendre et de le livrer. Faute de quoi, la société de la peur aura eu raison de toutes nos espérances depuis un demi-siècle, et de notre destin.

Michel Rocard, député européen, a été premier ministre de 1988 à 1991.
Michel Rocard
Article paru dans l'édition du 30.03.06


Et la source :
http://www.lemonde.fr/web/arti(...).html




Un autre article qui voit les effets cachés du CPE :
http://www.lemonde.fr/web/arti(...).html
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duss80
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Allez je vous mets le 2ème article parce qu'il est vraiment pas mal :



Citation:
Point de vue
CPE : le vaccin qui tue ?, par Olivier Favereau
LE MONDE | 30.03.06 | 13h48 • Mis à jour le 30.03.06 | 13h48

La pensée libérale a toujours utilisé la rhétorique des effets pervers pour critiquer les réformes sociales. L'idée que l'enfer est pavé de bonnes intentions a servi contre les institutions les plus emblématiques de l'Etat-providence : par exemple la protection des travailleurs, poussée trop loin, se retournerait contre l'emploi en décourageant les nouveaux recrutements.

Pour la première fois peut-être, avec le contrat première embauche (CPE), la rhétorique des effets pervers pourrait bien s'appliquer à une réforme libérale. En effet, il y a un risque élevé que le CPE aggrave, au lieu de le diminuer, le chômage des jeunes, contrairement aux intentions de ses promoteurs. Et ce pour deux raisons techniques, non encore mentionnées dans le débat public.


Voici la première. Admettons pour le moment qu'il y ait bien une catégorie spécifique et homogène sur le marché du travail appelée "jeunes de moins de 26 ans". On sait que le taux de chômage de cette catégorie d'âge est beaucoup plus élevé que celui de la tranche d'âge immédiatement suivante. L'erreur commence quand on en déduit immédiatement que les jeunes seraient moins employables que les autres.

Or que nous disent les statistiques sur la durée moyenne de chômage des "jeunes" ? Elle est significativement plus faible que celle de toutes les autres classes d'âge : trois mois de 20 à 24 ans, contre dix mois de 40 à 44 ans (ancienneté médiane de chômage, selon l'enquête emploi 2003). C'est-à-dire que les "jeunes", toutes choses égales par ailleurs, sortent du chômage, en moyenne, plus vite que les autres salariés. Autrement dit, ils ne sont pas moins employables, ils sont plus employables (toujours en acceptant de raisonner sur une moyenne). Comment est-ce compatible avec un chômage relativement plus important des jeunes ? La réponse est cachée dans l'autre variable composant le taux de chômage : à chaque période, les jeunes qui sortent en moyenne plus vite du chômage, sont, proportionnellement, encore plus nombreux à entrer en chômage. La réconciliation de ces deux constats tient en une seule expression : emplois précaires. Les jeunes passent plus souvent que les autres sur le marché du travail, parce qu'on leur propose et qu'ils acceptent, plus souvent que les autres, des emplois de courte durée.

Dans ces conditions, il faut faire preuve d'un optimisme scientifiquement infondé pour voir dans le CPE un remède miracle contre la précarité à l'origine du chômage des jeunes. Bien au contraire, le CPE rajoute, à une liste déjà bien fournie (CDD, intérim, contrats aidés, etc.), un nouveau facteur de rotation des emplois : le droit de licencier sans explication à tout moment pendant un délai maximum de vingt-quatre mois ! Cette façon de rechercher la flexibilité au niveau des jeunes risque de produire plus de précarité qu'elle n'en éliminera.

Mais il y a une deuxième raison de douter de l'efficacité du remède proposé. Tout ce qui précède suppose, comme le fait explicitement le CPE, que l'on doit mettre à part dans le fonctionnement du marché du travail les jeunes de moins de 26 ans : ceux-ci formeraient une catégorie statistique homogène. Or il n'en est rien. L'approche institutionnaliste du marché du travail nous a appris que le chômage est associé à une dynamique de sélection de salariés, et qu'il est concentré sur les actifs peu qualifiés, avant toute considération d'âge. Il conviendrait donc (au minimum) de distinguer, au sein des jeunes de moins de 26 ans, ceux qui sont peu ou pas qualifiés, ceux qui ont une qualification décalée par rapport aux demandes des entreprises et ceux qui sont très qualifiés. Leurs problèmes éventuels de chômage appelleraient chaque fois un traitement spécifique. Les promoteurs les plus avertis du CPE en conviendraient volontiers. Malheureusement, cela n'empêchera pas le CPE de produire son impact déstructurant. Cela passe par deux mécanismes bien connus.

Il y a d'abord un effet de signalement et de stigmatisation, qui confirme à tous les recruteurs qu'embaucher un jeune de moins de 26 ans est une opération tellement aventureuse qu'il faut des avantages exceptionnels pour la rendre économiquement rationnelle - en l'occurrence rien de moins qu'une suspension d'une partie du code du travail ! Il y a ensuite un effet de coordination et d'institutionnalisation : cette catégorie nouvelle, dans la mesure même de son succès, va s'intégrer aux pratiques de gestion des effectifs par les entreprises. Sur quelle base ?

La probabilité est élevée que ce soient les peu ou pas qualifiés qui déteignent sur les autres segments, plutôt que l'inverse : on verra des jeunes, qui auraient pu accéder à un CDI standard, devoir se contenter d'un CPE ; inversement on ne voit pas pourquoi la situation des jeunes les moins qualifiés tirerait un quelconque bénéfice de la dégradation du sort de leurs congénères mieux lotis. A nouveau, cette façon de concentrer la recherche de la flexibilité sur l'ensemble des jeunes risque de se révéler contre-productive, cette fois en créant de la précarité là où il n'y en avait pas. Certes le principe du vaccin consiste à inoculer le mal pour mieux s'en protéger. Ainsi (peut-être) de la flexibilité et de la précarité. Encore faut-il ne pas se tromper de dose.

Olivier Favereau, économiste, est professeur de sciences économiques à l'université Paris-X.


Olivier Favereau
Article paru dans l'édition du 31.03.06
Always look on the bright side of life...
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Orthodoxyn
Lao a écrit :

Dans le même temps on pense à faire des CV anonymes: il y a vraiment de quoi rigoler: qui empêchera un patron de virer un black, une femme, un roux ou un tatoué, si il y a le CPE.

le CV anonyme est un fond de connerie
jme met a la place du patron, je vois un CV anonyme, je demande un entretien d'embauche
et voilà ou retombe au même point ça change rien...mis a part un espoir qui part vite...
Invité
Super interessant les articles.
yokiji
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Salut à tous, j'ai pas tout lu mais voila mon point de vu, le CPE n'est pas un super contrat, c'est certain, mais au lieu de manifester et donner des leçons de moral complétement infondées, les jeunes devrait plutôt proposer autre chose au lieu de critiquer, et ce qui me fait marrer c'est que les 3/4 sont bien content de foutre le bordel au lieu de bosser et n'ont aucune idée du monde du travail, les jeunes sont dans une bulle, l'école, les potes, la télé, les sorties, papa et maman pour s'occuper de tout... donc franchement quand j'entend un minet de 18 ans qui vit chez ses parents dire "oué avec le CPE ton boss te demande de faire du café et tu veux pas et ben t viré"... (c'est véridique)
Donc CPE ok c'est pas génial mais finissez vos études avant de parler du monde du travail
Invité
Bravo, Bravo, Bravo !!!!


Super discours que vous faites là ! super constat (en supposant que l'on soit d'accord au moins la dessus).

Maintenant ce qui serait bien de votre part et completerait à merveille vos trés louables et nobles discours, c'est de nous donner au moins en partie quelques alternatives, voires solutions.
Fabienm
Je propose de "récompenser" les entreprises qui parient sur le long terme, donc par conséquent sur leurs ressources humaines : moins de charges pour les CDI, plus pour les emplois "précaires".
Adagio Management
management@adagio-online.com
+33 686 15 86 89
yokiji
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La solution, c'est d'arrêter de parler de ce que l'on ne connait pas... ensuite essayer avant de critiquer, faire ses preuves, car je le rappel j'ai moi meme 25 ans et je boss depuis 6 ans dans le privé j'en suis a ma 5 eme boite dont 2 CDI de deux ans, donc je suis concerné par le CPE et si on m'en propose un j'accepterai car il faut faire ses preuves, on est plus en 1960, maintenant c'est marche ou creve, donc si les jeunes pensent qu'en sortant de l'école on a le droit à tout...
Les manifestations anti CPE ne sont que des occasions de plus pour glander...
Invité
Fabienm a écrit :
Je propose de "récompenser" les entreprises qui parient sur le long terme, donc par conséquent sur leurs ressources humaines : moins de charges pour les CDI, plus pour les emplois "précaires".



Trés sincerement et sans aucune ironie , je trouve que c'est un bon deal

Mais en réalité comme vous emettiez des doutes et des généralités sur ce que l'on peut appeler la mondialisation , j'attendais une réponse plus large de la politique que vous aimeriez voir appliquer en remede aux maux que vous évoquiez dans vos posts précedents.
Sepulfranco
ça y est , chirac c'est prononcé, le CPE est maintenu, mais la durée de 2 ans est limitée à 1 an et les patrons devront se justifier en cas de licenciement......
et toutes les manifs qui n'auront servies à rien, quelqu'un y croit encore ?
petitbateau
Sepulfranco a écrit :
ça y est , chirac c'est prononcé, le CPE est maintenu, mais la durée de 2 ans est limitée à 1 an et les patrons devront se justifier en cas de licenciement......
et toutes les manifs qui n'auront servies à rien, quelqu'un y croit encore ?


Il a répété exactement ce qu'on sait depuis des jours et des jours ... comme la dit le président du UNCEF (je sais plus mdr), les manifestants ne veulent pas un changement du cpe mais le retrait, on ne veut pas de sous contrat , les - de 26ans ne méritent pas d'être discriminés...
[link]http://www.myspace.com/theberlioz[/link]
The Glow Inc.
Je viens de voir l'intervention du président...
ça craint, je ne suis pas prêt de revoir la fac et ce pays n'est pas prêt de sortir du bourbier actuel...
PetitChampi
Je viens de voir la réaction des "gauchistes"...
Ca craint, ils seront jamais content ceux-là ! Le Cpe avec une durée d'1 ans d'essai est une très bonne loi.
Beaucoup trop de jeunes pensent commencer a travailler en gagnant 3000-5000 €, ils sont beaucoup trop exigeant.
Ils ne se rendent pas compte que le CPE est une chance pour eux...

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