moi, je fais partie des "vieux"... et vraiment opposé a ce style de contrat, encore aujourd'hui voilà ce qu on peux lire ds les new de mon coin (article ci dessous).
Alors certes, faut reformer, mais pas sans garde fous.
Quand j'ai commencé à bosser, il fallait que je nettoye l'atelier, le garage ..les toilettes avant de rentrer chez moi... pour espérer avoir ma place et faire des projets d'avenir (7 ans ds cette boite de merde)... à faire des heures supp non déclarées et autres magouilles....
Merci, je ne souhaite pas ça à mes enfants.
Depuis, j'ai changé et ça n a plus rien a voir, mais j'en garde un très mauvais souvenir.
mais les jeunes qui viennent dans la boite ou je suis maintenant sont embauchés en CDD ... 20 heures.... on les jettes au bout d 'un an et on en reprend d'autre..... franchement!!!!???? mdr la flexibilité.... la quêtes des $$$ plutôt ! et on veux nous balancer des CPE CNE la dessus ? .... merci la rue d'avoir mis fin a ce massacre (en attendant le prochain)
forcé de constater que les dérives sont toujours là quelque soit la boite (petite PME ou grosse boite reconnue), avec un avantage de plus pour les véreux maintenant, "tu rentres pas de le moule ... dehors"!
Mes parents et grand parents se sont battu pour avoir de meilleurs condition de travail et un minimum de respect"... pas question de laisser des boursicoteurs avide de profit ruiner ces efforts.
Citation:
Cinq CNE attaquent aux prud'hommes
Cinq employés licenciés d'une enseigne commerciale de Lunéville ont porté l'affaire devant le conseil de prud'hommes. Elle sera jugée le 19 juin.
LUNEVILLE. - A l'heure où Dominique de Villepin enterrait le CPE, le conseil des prud'hommes de Lunéville a eu à examiner, hier en conciliation, un litige opposant cinq employés de l'enseigne commerciale Follenvie, récemment implantée dans la cité cavalière, à leur ancien patron, Sébastien Carré. Quatre femmes et un homme embauchés sous contrat nouvelle embauche et licenciés du jour au lendemain.
« J'ai signé mon contrat le 10 août 2005 et été licenciée le 23 novembre suivant, » explique Aurélie, 22 ans. « Sans motif, sinon qu'on n'avait plus besoin de moi. C'était trois jours après mon retour d'un arrêt maladie. » Entre-temps, la jeune femme, à l'image de Stéphanie, 24 ans, arrivée le 10 août dans l'entreprise et licenciée le 9 janvier 2006, avait demandé que lui soient payées ses heures supplémentaires.
« C'était avant l'ouverture du magasin. J'ai fait 77 h en une semaine, puis 56 h la semaine suivante. Nous avons obtenu de notre employeur un chèque, non déclaré, et dont le montant ne correspond pas aux heures effectuées. »
Christophe Bastien était particulièrement ému à l'évocation de son licenciement. « C'était une chance de trouver du travail à Lunéville. Lorsque j'ai été embauché après une candidature spontanée, j'étais d'autant plus heureux que ma femme allait accoucher. Embauché le 12 septembre, j'ai été licencié le 19 décembre. Je rentrais de mon congé de paternité. Je suis arrivé à 9 h. A 9 h 20, j'étais à la porte. Lorsque j'ai demandé à voir le patron, on m'a répondu qu'il était parti à la chasse. Aujourd'hui, je n'ai pas droit aux Assedic, car je n'ai pas assez travaillé. »
La loi
Délégué régional de la CFDT et responsable de son service juridique, Régis Abdoul-Lorite défend les intérêts de ces cinq salariés. En conciliation, il a demandé que leur employeur reconnaisse le caractère abusif de leurs licenciements en s'appuyant sur la charte 158 de l'Office international du travail (OIT). « Cette charte, qu'un arrêt de la Cour de cassation a reconnu applicable, dit que toute rupture d'un contrat de travail doit être motivée », argumente Régis Abdoul-Lorite, qui demandait pour indemnités le paiement de six mois de salaire et six mois supplémentaires pour travail dissimulé.
Me Corinne Aubrun, conseiller de Sébastien Carré, a fait valoir, que le contrat nouvelle embauche prévoit une période d'essai de deux ans. « Mon client est resté dans la stricte application de la loi et nous n'avons pas à rentrer dans le débat de la motivation, puisque l'ordonnance promulguant le CNE en dispense l'employeur ».
L'avocat n'a pas voulu faire de commentaires sur les heures supplémentaires réclamées par les salariés. Ni sur le nombre de personnes employées par Follenvie sous CNE. Ils sont une majorité, a confirmé Sébastien Carré, contestant en revanche avoir systématiquement remplacé ces cinq personnes par d'autres salariés. « Nous sommes passés de 20 à 15 employés ».
La conciliation n'ayant pas abouti, le conseil des prud'hommes de Lunéville a fixé l'audience de jugement au 19 juin à 15 h.
http://www.estrepublicain.fr/r(...).html