san pedro a écrit :
Marrant, parce que là, il est très intègre dans ses convictions.
La question est simple : le PS doit il chercher la victoire à tout prix, fut-ce au prix d'alliance hors de sa propre idéologie, ou doit-il au contraire tenir le cap d'une conviction forte, ferme, quitte à perdre ces élections ?
Ne peut-on penser que c'est à force d'être une girouette idéologique, voire d'être composé de courants idéologiquement très éloignés (il y a du chemin entre un Strauss Kahn et un Emmanuelli) que le PS a peu à peu perdu de sa force de conviction ?
Mélenchon dit "on est à gauche, on reste à gauche, et tant pis si on perd". Je trouve cela tout à fait honorable. Pour rappel, on hurle quand il y a des alliances UMP/FN lors de triangulaires, à la trahison idéologique.
Well!
La gauche ça veut dire quoi pour Mélenchon? Ça me fait rire tous ces gauchistes imbéciles accrochés à leur vieilles lunes.
Être de gauche c'est un certains nombre de valeurs et de principes. A force d'être arc-boutée sur ses dogmes poussiéreux la gauche française est passée à côté du réel.
C'est l'une des raisons de la méfiance de la gauche face à Royal. Elle s'est fait descendre pour avoir par exemple prôné la fermeté en matière de sécurité.
Je trouve ça hallucinant. Melenchon l'avait même comparé à l'époque dans une tribune à Petain. D'ailleurs ce sont des socialistes qui l'ont bécassiniser et pétainisé. Aubry raillant son "Travail, Famille, Poitou" ou DSK osant dans une formule malheureuse la qualifier de nationale-socialiste.
Quand on analyse ses propositions en matière de sécurité en s'aperçoit qu'elle s'attaque à un problème non partisan en y apportant des réponses de gauche: prévention, réinsertion et surtout alternative à la prison.
Voilà un exemple parmi tant d'autres.
Ensuite Mélenchon n'est pas vraiment socialiste mais plutôt trotskiste donc il n'est pas vraiment chez lui au PS. S'il n'est pas content il peut toujours aller voir s'il y a de la lumière chez Buffet, Bové, Besancenot ou Laguiller.
Désolé ne le prends pas personnellement mais ton post m'a mis hors de moi. Je déteste le gauchisme. Ca ne sert à rien.
Regarde Besancenot, il est sympa mais la seule chose qui l'intéresse c'est la révolution et la contestation. Le reste il s'en fout. Cette attitude me débecte.
Donc au final je me réjouis au grand jour de la raclée qu'on pris les forces à la gauche du PS. C'est quasiment darwinien: pour survivre il faut évoluer. Le PC et ses dérivés n'ont plus sa place dans le monde d'aujourd'hui ils n'ont pas évolués le résultat se paye cash dans les urnes. Le PS doit aussi évoluer mais sans renier son idéologie.
Et cette évolution passe par le pragmatisme qui doit dépasser le dogmatisme.
"Sans une faciale de temps en temps, peut-on réellement parler d'amour?", Ben.oît
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