Poone a écrit :
dexter236 a écrit :
Exactement Josh43, là je suis ok avec toi aussi tu sais!
Pourquoi certains prefèrent rester au chomage? Ben écoute, quand tu as 1000€ pour ne rien faire et 1400€ mais qu'il te faut une voiture, te taper la route et payer tout ce que cela coute de se déplacer...tu préfère 1000€ à rien faire! Là, je suis ok que c'est mal foutu...mais c'est comme je disais, parfois on se demande si on ne pousse pas les gens à glandouiller!
Le truc, c'est que les assedics servent de tampon. Si tu te retrouves au chomage, tu es quand même content de ne pas te retrouver du jour au lendemain avec un rmi pour vivre (d'ailleurs je me demande comment on peut vivre avec un rmi...).
Ton raisonnement est un mauvais raisonnement. Je m'explique. Il y a de plus en plus de cdd. La conséquence, c'est que le chomage fait partie intégrante de la vie professionnelle et celà il faut l'accepter.C'est une évolution du système. Après tu ne peux pas demander aux gens d'être cons et d'accepter des emplois sous-rémunérés car il faut remettre les choses dans l'ordre et parler des salaires et pas seulement des aides.
Non, non et non!
je m'inscris totalement en faux
Bien sur qui'l faut parler des salaires. Faut pas qu'en parler, faut les augmenter, et massivement.
LEs assedics ne sont qu'une partie de notre salaire qui nous est reversée au titre de l'assurance chomage. Le fric qu'on touche, on l'a mis de coté avant
Le chômage fait partie intégrante de la vie professionelle parce qu'il sert les interets des riches. On va me traiter de marxiste, mais il faut le reconnaitre. Quoiqu'en disent les patrons, une entreprise à besoin des travailleurs pour survivre... Naturellement j'entends tout de suite la réponse de la concurrence internationale etc mais qu'on ne ma fass pas rire: malgré leurs larme de crocodiles, les plus grandes entreprises et leurs sous traitant ont souvent tout interet à rester implantés en france pour des raisons de productivité. Car il est un fait totalement masqué par les analystes économique, c'est que la france est l'un des pays qui à l plus haute productivité par salarié...
En outre, l'émergence de problèmes majeurs (réchauffement, crise de l'energie) rend de plus en plus difficile à tenir cette logique de concurrence internationale systématique: il faut se rendre à l'évidence, à l'avenir, on produira sans doute plus prés de chez nous qu'aujourd'hui)
A partir de la la plupart (pas toutes) les menaces en rapport avec la soi disant "concurrence" extérieure n'est plus qu'un argument dans le rapport de force finances/politique pour diminuer encore le cout du travail car, et c'est là le noeud du problème, le marché n'est plus dominé par la loi de l'offre et de la demande qui tiens obligatoirement compte de la valeur "travail", mais par les attentes de rentabilité à ultra court terme exigée par les marchés financiers internationaux;
En d'autre terme, le travail est juste une variable d'ajustement des couts et ne constitue plus la richesse de l'entreprise: c'est l'enthousiasme, souvent totalment artificiel, ponctuel et irrationel, des investisseurs potentiels qui constitue cette richesse
Il en résulte que, par le biais des dividendes, une bonne partie de la valeur ajoutée "travail" produite par les entreprise s'envole vers le portefeuille de quelques actionaires qui, contrairement aux simple quidams, ne s'empressent pas du tout de le réinvestir dans l'économie (ils vont pas non plus s'acheter un I-phone tous les jours juste pour le plaisir de claquer du fric), mais le placent sur des comptes bien au chaud ou ils font des petits sans intervenir sur le monde extérieur
Le plus tordu, dans tout ça, c'est qu'afin d'augmenter encore le rendement de cette petite alchimie (ou plutot transert de richesse) Travailleur->entreprise->consomateur->portefeuile d'actionnaire, les gros riches (ben oui désolé mais objectivement c'est les gros riches les responsables), par le biais de cette perversion monstrueuse d'une théorie économique qu'on ose encore appeller "liberalisme" (alors que le "liberalisme" bien que je n'en partage pas les thèses, n'a rien à voir avec ce qu'on nous vend actuellement) , en viennent à faire pression sur les Etats, c'est à dire les contribuables qui peuvent encore payer l'impot, pour qu'il prennent en partie en charge le cout du travail, et le rende le plus indolore possible pour les actionaires. D'ou l'apparition de bidules comme le cdd, le cpe et autres flexicontrats.
Et EN PLUS, les gros riches en question se font largement alléger leur facture fiscale à la fin de l'année, demandent des subventions pour développer leur petite machine à exploiter, des exonérations de charges et des reports de cotisations retraite.
Ce qui fait que l'Etat, pour garder un peu la tete hors de l'eau(enfin pour pas couler trop vite, plutot), est obligé de réduire ses couts en virant des fonctionnaires (profs, medecins, infirmiers, pompiers, techniciens nucléaires, chercheurs en physique moléculaire... que des gens inutiles, quoi) , en réduisant les prestations sociales, les retraites, en se désengageant de secteurs clés comme la santé, les transports ou le contrôle des sites nucléaires (c'est complètement dingue, quand on y réfléchis)
ET, et, cerise sur le gâteau, le RSA, qui institutionalise ce qui se passe en réalité de plus en plus depuis plusieurs années, à savoir faire payer par l'Etat des travailleurs qui vont apporter leur valeur ajoutée, non à la collectivité, mais aux "gros riches" (ben oui...)
En plus, quand les gros riches en question se trouvent etre banquiers, ils se permettent de jouer avec l'argent qu'on leur confie pour littérallement "fabriquer de l'or" virtuel en montant des opérations financières basées sur le recours à outrance au crédit et au pari illusoire d'une courbe de croissance infine, absolument constante et de forme exponentielle. Et quand tout ca se casse la gueulle, on redemande encore aux Etats- aux contribualbles- d'investir massivement pour sauver le système sans même qu'il soit permis d'envisager d'en remettre en cause les bases idéologiques sans se faire taxer de stalinisme
Regardez objectivement les chiffres: la quantité de richesse ainsi siphonnée, puis "démultipliée"(de manière illusoire) par les jeux financiers est proprement ahurissante
Maintenant, si l'Etat investissait massivement dans des politiques de développement durable (quoique l'on puisse mettre sous ce mot, et tu serais surpris de mes opinions parfois trés "a droite" en la matière), par le biais d'un retour massif dans les secteurs qui sont aujourd'hui littéralement bradés et jetés en pature aux requins de la finance (energie, télécomunictations, bientot la santé et l'éducation... Ah oui parce que c'est le plus fort, au final ils mettent la main sur les marchés les plus juteux, devellopé par un siècle d'investissements collectifs, pour quelques millions), un recrutement massif de fonctionnaires et un relevement massif des minimas sociaux et des salaires minimums (oui les gros riches vont pleurnicher et faire semblant de partir mais ils sont pas cons, ils savent bien qu'en france ils payent beaucoup d'impôts (encore que malgré les idées recues il est plutot bien placé en europe) , mais que leur argent est bien plus en sécurité ici que dans bien des "paradis fiscaux" )
A ceux qui me disent "ou on trouve l'argent" je réponds "là ou on a trouvé de quoi sauver l'économie il y a 2 mois"
2 : Cela aurait immédiatement un effet sur l'emploi et la consomation et cet argent repartira dans l'économie, donc dans les entreprises, les salaires etc..(ben oui parce qu'un pauvre, tu lui donne 1000€, il va s'acheter des meubles, une TV... un riche, tu lui rembourse 67000 euros d'impots il prends une assurance vie...)
Je suis parfaitement conscient que je caricature et que la majorité des chefs d'entreprise ne sont pas des "gros riches". Mais ils fabriquent, vendent et achètent des produits et services dans des conditions qui leur sont dictées, d'une manière ou d'une autre, par les "gros riches"
Moi, je commence simplement à avoir un peu mal au c*l, si tu vois ce que je veux dire. N'allons pas dire merci en plus
Il faut se rendre à l'évidence: on marche totalement sur la tête! Même les pseudo-économistes les plus "libéraux" qui hantent les plateaux TV le reconnaissent maintenant. Il n'est plus que quelques victimes de ce système qui sont encore dans le deni et qui hantent les cafés et les forums, mais je suis persuadé que même Sarko, en son fort intérieur, sait que le système que lui et son parti défendent depuis 25 ans (dont une bonne partie passée au pouvoir) à démontré son absurdité et son inéfficacité
JE dis: que l'Etat reprenne le controle de ces affameurs
je dis: que les hommes et les femmes qui payent leurs impots et qui se reconaissent dans cet Etat désignent enfin des gouvernants qui aient les couilles de dire stop, le courage politique d'arreter la machine et d'investir sans avoir peur de reculer, comme Sarkosy prétends maintenant le faire en saccageant le service public
Contrairement à ce qu'on veux nous faire croire, changer ce système ne représente pas une révolution. Ce n'est pas infaisable et ça ne déclenchera pas la 3e guerre mondiale ni la terrifiante "fuite des captiaux" qui fait peur à tout le monde. "c'est le système qui est comme ca, on n'y peux rien" ca me fait rire excuse moi. Les hommes passent leur temps à changer le système, depuis la nuit des temps... Là en l'occurence, Margaret Thatcher, Ronald Reagan, Silvio Berlusconi, Nicolas Sarkosy, François Mittereand George Bush père et fils sont trés bien arrivé à le changer. Je vois pas pourquoi on ne pourrais plus tout d'un coup
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