nowhere man a écrit :
tant que l'on aura pas pris conscience que c'est le privé qui crée des richesses, et que c'est grace à ces richesse que l'on peut faire du social et non pas l'inverse, malheureusement nous avons une vieille culture Colbertiste ou nous attendons tout de l'Etat, en perdant de vue que l'Etat c'est nous et qu'il ne peux pas depenser plus que ce qu'il n'a
Excuse moi nowhere man mais je trouve que tu as une vision un peu trop capitaliste. La richesse, ce n'est pas seulement l'argent. Tout l'argent du monde ne permettra jamais de faire du social correctement. Si on reste sur cette base on ira nul part. La richesse du social, c'est surtout le coeur des gens. ça semble un peu idiot et peut être un peu trop romantique ce que je dis. Mais personnellement je lie le plus possible la parole à l'action. Quand mes grands parents sont morts, jamais ils n'ont été seuls, jamais ils ne se sont retrouvés chez eux à crever pendant que le monde continuait de tourner autour. On est pas une famille très riche, mais on ne laisse pas tomber nos parents et grands parents comme ça. On a pas attendu d'avoir des aides de l'état ou la suppression d'un jour férié ou encore qu'on ponctionne les entreprises privées pour s'occuper de nos ancètres.
Le social n'est pas seulement une question d'argent. ça va bien au delà. Le social demande des efforts personnels. Je ne dis pas qu'on doit tous devenir medecin du monde, ou alors passer 12 ans en Afrique pour s'occuper de ceux qui meurt de faim, mais chacun à son niveau doit faire un minimum.
ça me rappelle l'époque où j'habitais dans un petit studio du 15ème à Paris. Un jour de printemps, ma femme et moi on se dit qu'il y a une odeur bizarre sur le palier. On arrive pas bien à identifier et on se dit que ça va passer. Mais ça ne passe pas. ça empire même. Comme si un rat géant avait crevé sous un meuble. Au bout de quelques jours, on en parle quand même à la concierge qui finit par avoir un doute et ouvre la porte de notre voisin avec sa clé de service. Le pauvre petit vieux était mort depuis presque 3 semaines, en décomposition dans ses excréments.
Personne ne s'était soucié de savoir ce qu'il devenait, pourquoi on ne le voyait plus dans le quartier. ça fait un choc, parceque même si on se dit que ses enfants, petits enfants ou je ne sais qui encore, auraient pu prendre de ses nouvelles, nous mêmes n'étions pas innocents. Nous n'avions même pas remarqué qu'il ne faisait plus ses courses au magasin du coin, ou qu'il ne se promenait plus dans le parc d'à côté. Pourtant croyez moi qu'il avait de l'argent le petit vieux. Il n'en manquait pas. Il manquait juste d'amour...
C'est ça le social. C'est une prise de conscience. C'est un effort à faire chaque jour. L'argent vient seulement après...