Pour ce qui est des films, je les trouve tres bon dans l'absolus. Vraiment magique, depaysant, rafraichissant. Bref ça fait rêver.
Apres par rapport au bouquin, je trouve l'adaptation globalement tres réussie. Et j'aime beaucoup certains ajouts par rapport aux bouqins.
Tel que l'accentuation du coté lutte entre les machines et la nature avec un Saroumane tres industriel contre les Ents.
J'aime aussi le coté sombre de Bree, les flash back sur Boromir/Faramir (et j'adore ces acteurs!)
Par contre je regrette et ne comprend pas certain choix artistique et scenaristique.
A la fin du 3, représenter le regard de Sauron par une sorte de phare, je trouve ça vulgaire. Pour moi c'etait bien plus immateriel que ça. De meme que le Mordor semble minuscule lorsque l'on voit les troupes se retirer en quelques seconde
Pourquoi avoir fait cette escarmouche minable entre Gandalf et le seigneur Nazgul alors que l'originale etait tellement mieux et que le resultat est le meme.
Pourquoi avoir mis la traitrise de Denethor sur le compte de la folie ? C'en est pathetique. La vrai raison (le palentir) etait bien plus dramatique et ne changeais rien au scenario.
Kenshin. a écrit :
pour le coup je ne suis pas du tout d'accord.
Notamment sur toutes les poesies qui gardent leur sens mais perdent leur musicalité.
Ah oui, exact. Mais pour ce qui est de la narration, de la description des paysage et meme des dialogues, je préfère largement le français.
C'est con comme ça, mais par exemple en anglais, il n'ya pas de tutoyement, tous le monde se voussoye. Du coup on a pas les nuances des relations entres personnages lorsque Frodon tutoye Sam et que Sam le voussoye en retour.
Apres c'est sur que pour les "phrases choc" le français est moins percutant. "You shall not pass !" par exemple.
"En fait on peut se demander si le mot 'télévision' est celui qui correspond à cette circulation extraordinaire, nouvelle, libre des images et des sons que l'on peut imaginer pour l'avenir. Tout ce que vous voyez arriver par le canal de ce câble, implique une participation active de chacun. Au fond, on ne trouve pas de mot. J'attend que des professionnels de la langue trouvent un mot nouveau qui définira très bien cette possibilité extraordinaire de circulation des informations."
Jean D'Arcy, 1969