Le topic de l'anticapitalisme

Rappel du dernier message de la page précédente :
DJayNot
liolio a écrit :
Houla, très jolie réaction de classe, de "petites classes" comme on disait dans le temps. Il y en a un qui répond avec du mépris et de l’agressivité blablabla..

Si c'est le fait que je ne parle pas couramment le rosbif, et encore moins à minuit moins le quart que tu prends pour du mépris et de l'agressivité..
Ben désolé, mais j'ai pas compris l'image soit-disant drôle, et pas très bien le texte non plus. Uniquement. Je me tamponne de l'Ohio, d'ailleurs. Comme de la france et de tous les crétins qui agitent des drapeaux, même noirs.
- Maman, quand je serai grand, je serai guitariste!
- On peut pas faire les deux, mon fils!

Fan de Petty Booka
Mr Park
liolio a écrit :

J'aurais du écrire "particulièrement a la France" mea culpa. Mais oui selon moi la France est en phase plus que terminale au niveau des symptômes présentés dans l'article et pire encore. Quelqu'un voit du ressort a ce pays? Sans blague? La patriotisme y est mort. La France a résiste au long de son histoire pour maintenir son indépendance. La France est catholique c'est l’évidence au regard de notre nature très compassionnelles. La patriotisme est mort, pire toute référence a ce qui a pu faire la grandeur de la France est traite mépris a grand renfort d'insultes.

Alors les valeurs futures sans valeurs passes, l’identité sans histoire ou une histoire châtrée, la communauté nationale plutôt qu'un peuple unis, etc. etc. IL ne reste rien qu'un corps froid.


M'en fous, je suis belge
bustyblonde
liolio a écrit :

J'aurais du écrire "particulièrement a la France", mea culpa. Mais oui selon moi la France est en phase plus que terminale au niveau (au vu des) des symptômes présentés dans l'article et pire encore. Quelqu'un voit(-il) du ressort a ce pays? Sans blague? La patriotisme y est mort. La France a résiste au long de son histoire pour maintenir son indépendance.

La France est catholique c'est l’évidence au regard de notre nature très compassionnelles.

(WTF? ).

La patriotisme est mort (répétition), pire toute référence a ce qui a pu faire la grandeur de la France est traite (avec?) mépris a grand renfort d'insultes.

Alors les valeurs futures sans valeurs (du?) passes, l’identité sans histoire ou une histoire châtrée, la communauté nationale plutôt qu'un peuple unis, etc. etc. IL ne reste rien qu'un corps froid.

Ce texte manque de fluidité et de rythme, à part ça.
Mr Park
Question de civilisation
Redstein
Revenons sur l'idée de taxe sur les transactions financières, dont on parlait l'autre jour (ici ou sur je ne sais plus quel autre sujet).

Près de soixante-dix fois (70 x !!!) la production annuelle mondiale... Vous imaginez si on investissait le dixième d'une telle somme dans la lutte contre la maladie, la famine, la mortalité, ou encore dans l'exploration spatiale, dans la mise au point d'énergies propres, abondantes et renouvelables, etc. etc. etc. ?

Citation:
Après Tobin

par Serge Halimi, février 2012

En 1997, notre journal a popularisé l’idée d’une taxe sur les transactions financières (1). Celles-ci représentaient alors quinze fois la production annuelle mondiale. Aujourd’hui, c’est près de soixante-dix fois. Il y a quinze ans, on ne parlait guère de crédits subprime et nul n’imaginait une crise de la dette souveraine en Europe. La plupart des socialistes européens, envoûtés par le premier ministre britannique Anthony Blair, ne juraient que par l’« innovation financière ». Aux Etats-Unis, le président William Clinton se préparait à encourager les banques de dépôt à spéculer avec l’argent de leurs clients. Quant à M. Nicolas Sarkozy, il se pâmait devant le modèle américain et rêvait de crédits subprime à la française…

Autant dire qu’en 1997 la taxe Tobin n’eut pas bonne presse : tout allait si bien ! Le ministre de l’économie et des finances français, M. Dominique Strauss-Kahn, la jugea d’emblée impraticable. Et M. Sarkozy trancha : « L’affaire de la taxe Tobin est une absurdité (...). Chaque fois que nous pénalisons la création de richesses sur notre territoire, nous favorisons la création de richesses chez les autres (2). » Sitôt devenu président de la République, il chargea d’ailleurs sa ministre de l’économie et des finances, Mme Christine Lagarde, de supprimer un impôt de Bourse. L’actuelle directrice générale du Fonds monétaire international le justifia ainsi : « C’est une mesure qui concourra à renforcer l’attractivité de Paris comme place financière. » Faute de quoi, prévenait-elle, « l’exécution d’un certain nombre d’ordres [se ferait] à partir de places étrangères ayant aboli depuis longtemps des impôts équivalents (3) ».

Depuis, les événements ont établi l’incurie des responsables politiques qui espéraient profiter de l’« innovation financière » en pratiquant le dumping fiscal. Les Etats ont sauvé les banques sans leur imposer d’autre contrepartie que des profits plus grassouillets encore. Mais aucune décision n’ayant été prise contre la finance, c’est à qui moulinera la proclamation la plus ronflante contre l’« argent roi ». Aux Etats-Unis, même des candidats républicains ultraconservateurs fustigent en ce moment les « vautours » de Wall Street qui « dérobent tout l’argent de votre entreprise, entraînent votre faillite et partent avec les millions (4) ».

On ne sera donc pas trop surpris que, quatre mois avant le terme de son mandat, M. Sarkozy prétende « faire participer la finance à la réparation des dégâts qu’elle a provoqués ». Oubliée, l’« absurdité » d’une taxe sur les transactions financières ; envolé, le danger de voir éclore à l’étranger les œufs d’or de la spéculation.

Nous pourrions nous aussi continuer à nous satisfaire de « jeter du sable dans les rouages de la finance », comme le réclamait l’économiste James Tobin. Mais, puisqu’il est dorénavant acquis que celle-ci représente un bien public vital dont les actionnaires aiment user pour prendre la collectivité en otage, il faut avancer à notre tour. Et exiger que les banques cessent d’appartenir à des intérêts privés.


(1) Lire Ibrahim Warde, « Le projet de taxe Tobin, bête noire des spéculateurs, cible des censeurs », et Ignacio Ramonet, « Désarmer les marchés », Le Monde diplomatique, respectivement février 1997 et décembre 1997.

(2) France 2, 7 juin 1999.

(3) Débat au Sénat, 23 novembre 2007.

(4) M. Newt Gingrich, « Today Show », NBC, 9 janvier 2012.
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


http://fermons-les-abattoirs.org

- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
Invité
N'importe quoi...
Redstein
Ad Rock a écrit :
N'importe quoi...


Ça y est, vlà l'azazellite qui le reprend
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- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
bustyblonde
Transactions financières, transactions en bourse… ok, mais je crois savoir que la Taxe Tobin vise surtout les bénéfices engendrés par le marché international des devises en particulier, ce qui n'est pas précisé dans cet article.
Invité
Redstein a écrit :
Ad Rock a écrit :
N'importe quoi...


Ça y est, vlà l'azazellite qui le reprend


C'est pas les chiffres c'est ton analyse qui est à chier.

70x c'est le volume total des transactions en valeur absolue par rapport à la production de l'économie réelle...

Donc, sauf erreur de ma part, si tu prends 10% de taxe sur ces transactions financières, tu appliques une taxation au taux de 700% sur l'activité économique réelle...
Redstein
Ad Rock a écrit :
Redstein a écrit :
Ad Rock a écrit :
N'importe quoi...


Ça y est, vlà l'azazellite qui le reprend


C'est pas les chiffres c'est ton analyse qui est à chier.

70x c'est le volume total des transactions en valeur absolue par rapport à la production de l'économie réelle...

Donc, sauf erreur de ma part, si tu prends 10% de taxe sur ces transactions financières, tu appliques une taxation au taux de 700% sur l'activité économique réelle...


Je veux bien que tu m'expliques la partie en gras - mais en l'occurrence je ne parlais pas de taxe sur les transactions, mais bien des transactions elles-mêmes : des montagnes de fric brassées en vain par tous ces parasites.
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Invité
Si je te passe 1000 € que tu me rends ensuite. Et si on fait ça 10x de suite. Ni toi ni moi ne serons plus riches. Mais on aura effectué des transactions pour un volume de 20.000 €. Prend 10% là-dessus et on est tout les deux plus pauvres de 100 €...

Une transaction c'est un mouvement d'argent. Le revenu éventuel de cette transaction est une plus-value. Mais pour toute plus-value il y a une moins-value qui vient en contre-partie. Le jeu des transactions financières est un jeu à somme nulle.

Le but d'une taxe Tobin est de freiner la spéculation mais il ne s'agit pas d'un impôt sur un quelconque revenu...
JumpingJack
Redstein a écrit :
des montagnes de fric brassées en vain par tous ces parasites.
Ah tiens, vlà la debalmite qui le reprend.


M'enfin, c'est le bon côté de la debalmite ça...
Redstein
Ad Rock a écrit :
Si je te passe 1000 € que tu me rends ensuite. Et si on fait ça 10x de suite. Ni toi ni moi ne serons plus riches. Mais on aura effectué des transactions pour un volume de 20.000 €. Prend 10% là-dessus et on est tout les deux plus pauvres de 100 €...


D'accord - vu sous cet angle, comme ça paraît innocent, inoffensif, presque poétique, ces pôv transactions financières
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Invité
Ne me fais pas dire ce que je ne dis pas...
Redstein
Tu décris une opération nulle, de surcroît grevée par une taxe - c'est pas comme ça que les suppôts de Sarko s'enrichissent, je pense.

Mais bon, en guise d' "analyse" je soulignais simplement l'énormité de sommes qui partent en fumée dans le cadre d'un jeu de cons qui fait des victimes un peu partout, comme on l'a bien vu.
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Invité
Redstein a écrit :
Près de soixante-dix fois (70 x !!!) la production annuelle mondiale... Vous imaginez si on investissait le dixième d'une telle somme dans la lutte contre la maladie, la famine, la mortalité, ou encore dans l'exploration spatiale, dans la mise au point d'énergies propres, abondantes et renouvelables, etc. etc. etc. ?



Je ne faisais que réagir à cette phrase en gras qui, que tu le veuilles ou non, est une connerie et démontre que tu ne comprends pas de quoi tu parles...

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