GuitaristeX a écrit :
De ce que je sais, l'inconscient porte sur la partie "psyché" non connue de notre "conscience consciente"
Dis un truc comme ça à un prof de psycho, et il se tape un infarct'.
Même en faisant un effort pour comprendre ce que tu as pu vouloir dire, c'est pas ça du tout. L'inconscient, c'est justement une partie de notre appareil psychique à laquelle on n'a pas du tout accès au niveau conscient (d'où le nom), sinon sous forme très déguisée et transformée, pour ne pas péter une durite.
En gros, la psyché se préserve de l'angoisse, de l'excitation ou de la douleur en refoulant tout un tas d'éléments dans une zone de quarantaine de l'esprit : le matériel refoulé continue d'exister, mais bien planqué-tassé. (Je voudrais pas être trop technique...)
Lutinvolant a écrit :
"La spontanéité, moi jamais !"
Je comprends mieux ce que tu as voulu dire.
Mais le propre de l'inconscient, c'est précisément d'échapper à toute tentative de contrôle. Tu pourras faire tout ce que tu voudras, tu ne le maîtriseras jamais.
Je vais illustrer : jamais de rêve ? D'association d'idée ? De lapsus ? D'acte manquée (dans le sens "maladresse" ou "faux mouvement") ?
Ces exemples très simples sont tous le témoignage de notre inconscient. Donc, pas spontané dans tes actions volontaires, sans problème. Mais c'est le terme qui était ici improprement utilisé. (je sais, je pinaille à mort)
Je précise ici que ces définitions ne sont valables que si on accepte la validité des théories psychanalytiques, ce qui n'est bien sûr pas obligatoire.
Par contre, dès qu'on parle d'inconscient, c'est bien de tout ça qu'on parle.