C'est aussi très flatteur de se sentir unique sans forcément compter sur les autres, je trouve.
"Laissez moi donc seul, ne m'influencez point, laissez moi m'enfoncer dans mon propre égo et jamais ne considérez que j'ai tort... après tout ne suis je pas unique et merveilleux?"
Le tout est que c'est surtout une merveilleuse manière d'enfoncer une porte ouverte : tout être doté de raison est unique à la base et dispose de capacités de communication faisant de lui un élément des interactions sociétales.
Aristote quand il a déclaré "L'homme est un animal politique" ne visait pas plus que cela la politique au sens que nous lui donnons. Il disait que l'homme était amené à vivre au sein d'une entité, la polis, ou la cité, qui pour les Grecs de l'époque était l'entité la plus logique de regroupement social. L'homme est donc fait pour vivre en société, pour Aristote tout du moins, mais dans une société qui est organisée selon des normes.
Si l'on s'en réfère à la masse de gens ayant défendu le fait que l'individualisme était la voie la plus plausible pour l'avenir, nous arrivons aux limites de cette philosophie. Pourquoi cette affirmation? Parce que tout simplement toutes ces théories que je trouve fumeuses sur le développement individuel ne sont pas tant basés sur un développement du soi que sur un rejet des autres...
Alias : "le Déboutanté"
Ibanez SA 260 FM
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