GuitaristeX a écrit :
"Il faut du courage pour mourir" et "Il faut avoir avoir du cran pour vivre".
Honte à moi, j'avais mal lu. Je pense que la citation est juste. Effectivement, il faut du courage pour mourir. Et du cran pour vivre. Ou alors une certaine endurance morale et physique. A savoir que le moral dicte le physique, à mon avis. Il n'y a qu'à voir, quand tu te réveilles le matin, le moral dans les chaussettes, ton corps suit. Tu es mou, tu n'as pas d'entrain. Alors tu te forces, et ça donne de la merde. Je ne parle pas ici d'aller aux toilettes.
GuitaristeX a écrit :
"Je me dis des fois qu'il y a parmi nous des gens qui sont "morts" tout en vivant dans le sens ou justement, ils ne trouvent plus le sens de la vie. Et par opposition on trouve des gens ayant la Rage de vivre. je fais partie de la seconde partie.
Tant mieux pour toi, je serais plutôt dans la première catégorie.
GuitaristeX a écrit :
Pour ce qui est de l'écriture, je dirais qu'il faut être quand même passionné et aussi ( ça n'engage que moi ) torturé (léger? beaucoup?), tout dépend du sujet et de la thématique traité au travers de l'écrit.
Oui, il faut être torturé. Je pense que pas mal d'écrivains sont des grands solitaires, ou du moins ont un grand besoin de solitude pour travailler, pour écrire. J'écoute "Les livres ont la parole" sur RTL, j'aime bien quand c'est la période des grandes vacances, ils vont rencontrer les écrivains sur leur lieu de travail. Et ce qui revient le plus c'est "je suis seul devant mon écran/ma feuille de papier." Après, il y a ceux qui écrivent en silence et eux qui écrivent dans le bruit (musique, nature...). C'est avant tout, je pense, une sorte d'introspection, de repli sur soi, une forme de regard dans le miroir.
GuitaristeX a écrit :
Perso, je suis plus dans les réflexions journalières et les "états d'âmes" ainsi que la poésie d'un instant (écrire un truc en 10 minutes sincère et rapide, non calculé) tout autant que je m'occupe de la rédaction d'articles/chroniques (depuis peu) sur des groupes de musique et leur albums.
Je n'arrive pas à donner dans l'état d'âme. Je donne dans la noirceur, dans les ténèbres. Dans le côté le plus atroce de l'Homme. C'est le meilleur, non ? Non ? Ah bon, je croyais. Ça me fera toujours bondir quand je lis "mais comment l'homme peut être aussi méchant/machiavélique/horrible ?". Mais mon poussin, c'est l'Homme, justement. Et tu fais partie de l'espèce, donc tu as en toi ce côté sombre, obscur, noir de desseins sanguinaires...
GuitaristeX a écrit :
Je suis d'accord avec ce que tu dis, des évènements récents ont fait que j'aspire à encore plus passer du temps avec ceux que j'aime (mon frère si tu me lis )
ainsi que d'essayer de faire prendre conscience à certaines personnes qui m'entourent la nécessité de passer des moments pareils (de joie, de partage etc etc) afin de ne jamais ni regretter ni se dire " et si j'avais ...?". Certaines personnes de mon entourage ne l'ont pas compris et j'ai appris à connaitre le sens du mot déception.
On passe toujours par la case "et si...", même si on n'y fait pas référence automatiquement.
Ce n'est pas une fatalité de dire que c'est la vie, non. La vie est ainsi. Si ce n'était que du plaisir sans jamais la moindre fissure, le moindre obstacle, on n'y croirait pas.
S'accepter tel que l'on est est plus difficile que de changer. Par exemple.
Le mental, c'est quand ça vous arrange.
La conscience, c'est ce qu'il faut faire.