Samshiel a écrit :
shadow_gallery a écrit :
c'est là où nous différons San Pedro, et c'est fondamental. Pour moi l'Etat doit s'occuper de l'économie,
c'est aux hommes de se prendre en main eux mêmes.
Sauf que ça ne signifie absolument rien.
Un homme qui ne se prend pas en main est un fait. Il en vient à une situation où il ne se prend pas en main, et la situation ne changera pas si rien ne l'amène à changer.
Et à moins que ta phrase ne signifie de la part de l'état la nécessité d'impulser les hommes à se prendre en main. La situation est gelée par de tels propos.
Ensuite, concernant les propos que tu as tenu précédemment, ce sont ceux d'un anarchiste, il faut que tu le vois: ils sortent du cadre humaniste et de progres social. Ils sont défendables à la sphère individuelle, mais dans ce cas, tu n'as plus à apporter ta vision à la meilleure manière de résoudre telle problème etc...
Ceci dit:
"Quels cons!" a été prononcé par
Edouard Daladier donc, en rentrant de Munich où il avait cédé les Sudètes à Hitler...
Laval, c'était plutôt: "je souhaite la victoire de l'Allemagne", en 1942.
Mea culpa pour Daladier, en effet... je ne sais pas pourquoi j'ai confondu avec Laval, c'est pourtant pas le même genre de personnage (il n'y a pas eu que du bon, même à la SFIO)
En ce qui concerne mon propos anarchiste, je ne crois pas que ce soit anarchiste. J'attend de l'Etat qu'il impulse et pas qu'il soutienne. En quoi est-ce anarchiste?
Ensuite concernant ma position dans l'échelle sociale, j'ai un peu de marge, et je tenais le même discours quand j'étais employé, cadre ou étudiant. Je n'attend pas plus d'un organe qui n'a pas plus à me donner. Je ne suis pas idéaliste, juste bassement pragmatique, il faut que tu le vois... si j'attend que tous les indicateurs soient au vert, qu'on m'ouvre la voie et qu'on me tienne par la main je ne ferai jamais rien. Et je pense que ça vaut pour tout le monde.
Le climat d'assistanat renforcé par les discours politiques paternalistes ne font rien pour arranger la situation. Comment peut on dire aux gens de ne pas s'inquiéter, qu'on va règler les problèmes et les mettre à contribution ensuite? Et leur cacher que s'ils ne se prennent pas en main on ne pourra rien faire pour eux?
Les gens attendent bien trop d'un gouvernement qui leur a beaucoup promis. Le système est pervers... quand Sarko, Arlette ou Ségo, peu importe, visite une entreprise qui ferme, délocalise en disant aux gens de ne pas s'inquiéter, c'est criminel. Ils ne feront rien et ne peuvent rien faire pour changer la situation.
Quand j'entends le mot culture, je sors mon revolver.