wil78 a écrit :
dittohead a écrit :
Un général surpayé ? Vu le niveau de qualification et les responsabilités (celle d'un chef d'entreprise qui enverrait ses salariés potentiellement à la mort) je ne trouve pas ca surpayé du tout.
Je suis d'une famille d'enseigannts depuis le début du siècle et avant guerre (ca fait vieux con mais je m'en fous) mon arrière grand mère avait des classes de 50 élèves du cp au certificat d'étude et les "taux de réussite" étaient très bon. Le problème c'est que les gosses de maintenant sont des petits cons mal élevés (pour nombre d 'entre eux) et mettre des classes à 20 n'y change rien.
On ne peut pas comparer le système actuel avec celui des années 50-60 et même 70. La société a changé et surtout maintenant "TOUT le monde DOIT réussir" c'est le dogme actuel.
Chacun doit avoir ses chances, ce qui n'est pas pareil...
Y a t'il des cours de formation générale pour être prof de maths ? (question sérieuse).
@ Dittohead
Le système éducatif à changé mon colon, que ta grand-mère ait eu des classes de 50 élèves c'est bien, mais maintenant ca ne marche plus comme ca. Et le taux de réussite... hem hem... De toute facon la réussite était réservée aux personnes dont les parents avaient déjà réussi ou aux génies (et encore, si le génie était issu d'une famille modeste... il était vite coincé par le racisme social qui était tout aussi virulent à l'époque et non combattu...).
A l'époque et jusque dans les années 50 (sauf dans les classes freinet), la philosophie c'était "marche ou crève", apprend par coeur des choses sans les comprendre, etc...
Ah c'est sur, tu peux faire une lecon de chose sur les pommes (par exemple) en amenant une pomme, en la coupant, en la montrant aux élèves (oooooh c'est beaaaaaaaaaaaaauuuuuuuuu), en leur montrant les pépins et tout mais au final, ils n'auront strictement rien compris...
Pour les sciences de nos jours en primaire, on a "la main à la pate", une approche des sciences qui permet aux élèves de toucher du doigt la démarche scientifique, de se poser des questions plutot que de subir le cours d'un prof. Et pour mener cela a bien, pas de secret : il faut être en comité réduit.
L'exemple de la main à la pate n'est qu'un exemple bien sur, je pourrais t'en sortir des milliers, mais ils ne doivent pas être recevables car ils ne cadrent pas avec le "c'était mieux avant" ambiant.
Et je suis désolé, mais on a moins besoin de généraux que de profs... L'éducation est un combat permanent, elle.
HS : pour ce qui est d'une chose n'ayant pas grand chose à voir avec l'école, je suis content de voir que les pensionnaires de Sarlat foutent le bordel, l'école des années 50 est morte et ne doit plus être.
Et pour ce qui est de nos sauvageons, je suis cette année à Cergy, dans un coin pas marrant, et mes gamins sont super sages, même s'ils viennent de la té-ci, que leurs parents ne parlent pas francais pour quelques uns, et qu'ils habitent dans un coin "karcherisable".
J'adore enseigner en ZEP MOI, les gosses sont plus demandeurs, plus curieux, leurs parents plus demandeurs d'apprentissages et bien moins pointilleux quand aux textes de lois (c'est pas une maman ZEP qui viendra te casser les couilles parce que tu as filé du boulot à son môme pour le WE...).
"she said I'll throw myself away..."