Yazoo! a écrit :
ElGandalfo a écrit :
Alors, pourquoi continuer encore et toujours à laisser nos frontières grandes ouvertes : c'est une incitation (tout à fait compréhensible...à leur place, j'essaierai la même chose) pour les population à émigrer dans un pays qui ne sera ensuite pas capable de les intérgrer !
ne pas "laisser les frontières grandes ouvertes" veut dire renforcer les moyens aux frontières c'est sûr mais également les contrôles d'identité. d'un côté chercher à traiter le problème à la source, de l'autre traiter le problème en aval en cas où le traitement à la source n'a pas suffi. ben la réalité c'est que c'est exactement ce qui se fait et depuis longtemps.
l'UE est passée par là: il y a moins de personnel aux frontières, normal, à part la suisse, les autres pays frontaliers appartiennent à l'UE; par exemple, au col du perthus (pyrénées) il n'y a absolument personne côté français à certaines heures de la journée... par contre on gesticule pas mal en demandant à cerrtains pays de faire les efforts qu'on n'est pas prêts à faire pour lutter "ensemble", dans "le cadre de l'europe", contre les entrées clandestines, exemple l'espagne.
tout ça me paraît profondément illusoire et cynique: ces moyens renforcés ont un coût et si l'on considère que ces moyens sont suceptibles d'avoir
vraiment un impact sur l'emploi alors il pouvoir établir un minimum le retour sur investissemnt ou à tout le moins des dipsotiifs qui permettraient de le mesurer. là nos politiques sont assez secs je trouve.
par ailleurs, la volonté politique de la france en la matière, même si elle s'exprimait de cette façon, ne pourrait s'opposer à des considérations très terre à terre de certains de ses collègues européens: Ok, renforçons les moyens mais qui paie ? qui profite ? etc...la mise en oeuvre sérieuse d'une telle politique ne peut passer que par des moyens communs et entendus, partagés par l'ensemble des pays européens; à mon avis, cette entente n'est pas pour demain sauf à ce qu'il y ait une réelle autorité exécutive à la tête de tous les pays d'europe, avec tout ce que cela comporte de transfert de "souveraineté nationale"; mais là ça à l'air de coincer pas mal...
enfin, s'il est assez légitime de considérer que l'Europe est une vraie "passoire", on ne sait toujours pas mesurer l'impact "net" du phénomène: beaucoup de clandestins fabriquent de la richesse (même et surtout au noir) et consomment sur place l'essentiel de leur -souvent très maigre- revenu. tous les hommes politiques le savent bien: il y a dans tous les pays d'europe une économie "parallèle", diffcile à appréhender et dont tout le monde profite directement ou indirectement, même sans le savoir
pour toutes ces raisons, la notion de "quotas" d'immgration me laisse assez perplexe.
désolé de m'autociter, c'est une tentative de recentrage des débats sur le sujet de départ...