Citation:
Pour rester dans la littérature, je suppose que pour les témoins de Jehovah certaines lectures doivent etre jugées très malsaines. Que se passe t'il si un adepte se met à lire Kafka ou Dostoievski ? Neutral
En règle générale les témoins de Jéhovah sont méfiants à l'égard de tout ce qui provient du "monde" et non inspiré par Dieu. Autant dire qu'ils sont franchement hostiles à la philosphie par exemple. La lecture est une activité vivement encouragée, mais quand on parle de lecture encouragée chez un témoin, on parlera de lecture de la Bible et des publications de la secte...
Adolescent, je me destinais à devenir professeur de lettres (ce que je suis devenu), donc autant dire que la lecture était une véritable passion pour moi. Et je trouvais déjà plus de paisir et de stimulation à lire les auteurs du "monde" que les publications jéhovistes. Combien de fois ai-je entendu des témoins me mettre en garde contre les lecture que je faisais, sur la nécessité de mettre à la première place quantitativement la lecture de le Bible et de leurs publication, sur le fait que la vraie sagesse ne résidait pas dans la pensée des hommes, et bla bla bla...
De toute façon, lorsque l'on sait qu'un témoin doit assister à cinq heures de réunions habdomadaires qu'il doit également préparer en étudiant les revues jéhovistes, sans compter les heures de prédication et l'étude individuelle, on comprend que l'on est fasse à un véritable bourrage de crâne qui laisse peu de place et de temps au suivie d'activités non religieuses.
De plus, pendant longtemps, les jeunes témoins étaient encouragés à ne pas suivre d'études. Ceux qui le faisaient étaient mal considérés. Aujourd'hui, la secte ayant besoin d'informaticiens, de comptables, de médecin pour plaider leur cause quant aux transfusions et de juristes, les études portant sur ces domaines ont un échos favorable. En revanche, tout ce qui touche aux sciences ou aux humanités (comme par hasard, ce qui est le mieux à même de dynamiter leurs affabulations dans l'esprit d'une jeune personne) sont toujours déconsidérées, et jugées inutiles : à quoi bon perdre son temps dans des études longues alors que la fin du monde est proche et qu'il importe de prêcher ?...
Dosto' est très apprécié par certains témoins un peu lecteurs. Je me souviens de l'un d'entre eux qui m'avait avoué son admiration pour cette phrase de l'auteur russe :
"Je préfère être avec le Christ plutôt qu'avec la vérité."
J'en ai encore froid dans le dos.