Ad Rock a écrit :
Combien sont ceux qui remplissent des disques durs entiers à coups d'archives reprenant l'intégrale de tel artiste ? Ils écoutent mais ils n'entendent rien à la chronologie des différents disques, sont incapables de situer un morceau sur un album, n'ont aucune idée des musiciens-producteurs qui ont pu participer à tel album, à tel autre, aux changements de line-up, etc. Leur connaissance et compréhension de ce qu'ils écoutent étant inversément proportionnelle à la quantité de Gb downloadés...
Et tu me traitais de naïf ? En dehors de musiciens et de quelques passionnés, PERSONNE ne s'intéresse à ces questions.
Ca fait trente piges que le grand public achète massivement des best-of. Il s'en tamponne total, de la chronologie, du producteur ou du line-up, le grand public.
Citation:
La chanson devient un produit isolé de son contexte, du processus créatif qui l'a engendré, ce qui au final participe à la mutation d'une oeuvre artistique vers un produit de consommation.
Désolé, mais tu dis n'importe quoi.
Ce n'est pas le téléchargement qui est à l'origine de ce phénomène qui lui préexiste.
Tu sais pertinemment que le patron de maison de disque se cogne de l'aspect artistique. Ce qui le fait bander, c'est "combien on va pouvoir fourguer de ce truc à la ménagère".
Citation:
Le téléchargement de masse est le socle sur lequel s'appuie la culture du single hit formaté et prédigéré...
Mais enfin ??? Ce que tu décris là a connu son apogée dans les années 80. Pas besoin d'internet pour ça !!
C'est marrant de voir que tu voyais dans les propos de tes interlocuteurs de la simple caricature, pour constater que tu es dans une image de la question du marché de la musique au moins aussi caricaturale...