darx_seb a écrit :
bah il est assez difficile de se faire entendre ici mais bon. C'est un débat de sourd. Je comprends pas lorsque j'entends dire que le licenciement ne peut pas se faire sans motif avec le CPE. Car ce CPE exclue l'article L.122.14 du code du travail. Bien sur,si le patron est trainé devant les prudhommes, il doit avoir un motif réel et sérieux. Mais combien de jeunes de - de 25 ans font appellent.. au prudhomme?
Il me semble inacceptable que la période dure 2 ans , cela est contraire à L'OIT sur le licenciement qui est une autorité supérieure à celle des lois. Le conseil d'état exerce normalement ce contrôle, normalement...
Après on peut parler du double discours que tient le gouvernement sur le CPE. EN présence du conseil d'état, il dit que le CPE est identique au CNE, par contre face au parlement, le gouvernement dit que le CPE est différent du CNE( car indémnisations chomage différentes mais c'est loin d'être la seule différence.)
Le conseil d'état a donc accepter un projet qui d'après le gouvernement était identique au CNE. Puis ce projet fût subtantiellement modifié (l'légalité des chances). Ce défaut de consultation du conseil d'état justifie à lui seul la censure.
Bref le gouvernement pour faire passer son projet s'est exonéré de pas mal de procédures démocratiques.
On peut aller appeller ça le passage en force d'une loi coûte que coûte. Alors qu'en j'entends dire, les grévistes empechent les étudiants d'aller en cours. On essaye d'être aussi con que le gouvernement (on se met sur la même longueur d'onde.
En gros voilà ce qu'il ressort des discussions entre grévistes : des propos informés qui guide un mouvement cohérent. Contrairement à ce que dise les gens extérieurs au mouvement, informés par les médias qui savent dire ce qu'ils veulent.
bonne explication, qui se défend (pour moi en tout cas), merci darx