Problèmes familiaux

oeuf corse!

oui, mais cette addiction est due à plusieurs facteurs, certes, il y à la très facile disponibilité de ces produits (contestables ou pas, chacun son point de vue, perso, moi-même mineur, et adorant les soirées bien arosées, je trouve limite le commerçant qui se fiche de la limite d'age d'alcool), l'habitude aussi de consommation de ce produit, ça fait partie intégrante de notre culture! "tiens tu prend un verre?", mais faut pas se le cacher, et ce n'est pas un faux pretexte, l'alcool est un produit à fort pouvoir addictif, et ça on y peut rien...

moi j'aimerais bien que quelqu'un m'explique concrètement le plaisir qu'il y a quand on a cette vie. je parle pas du gars de cinquante balais qui est franchement dans la mouise à un point qu'il ne reste plus que ca (et encore c'est jamais une solution mais on peut pas juger ca).

mais que dès l'adolescence on ne jure que par les soirées, l'alcool, l afête et le reste... j'ai beau essayer d ecomprendre je n'y trouve aucun intéret.... et j'aimerai savoir l'image que vous avez de vous-mêmes quand vous allez en soirée et que vous revenez blindés.


attention, grosse précision: je cherche vraiment à comprendre sans arrières pensées. sachant que personne ne connait vraiment le fond de la chose autour de moi ("bah c'est cool mec t'es déchiré c'est trop bon".... hm) et je souhaiterai une réponse cordiale et sérieuse su rce sujet un peu délicat. et merci aussi

Dans les grandes lignes c'est assez simple, au début ça tient en un mot, le plaisir, plaisir de la sensation spécifique qu'apporte le produit ou plaisir des effets qu'il induit (dans le cas de l'alcool on peut parler entre autre de ses effets décontractant et desinhibant). Ensuite vient l'accoutumance, il faut d'avantage de produit pour arriver au résultat recherché, et les dépendances physique et psychologique, la première te rend malade si tu ne t'administre pas le produit et la deuxième te fais dire que ça irait mieux si tu prenais le produit.

Arrivé à un certain point l'addiction fait place nette autour d'elle et du produit, tout ce qui n' pas de lien direct avec est petit à petit écarté et il ne finit par n'y avoir plus dans la vie QUE le produit et ce qui tourne autour, c'est ça qui rend le sevrage le plus dur, puisqu'il faut reconstruire presque complètement sa vie, et c'est aussi bien souvent ça qui rend la rechute facile.

merci penmoch. réponse sérieuse en plus. mais je ne parlais pas de l'alcoolique pathologique mais plutôt de tous (et le mot est bien choisi) les jeunes qui ne parlent que de ca, qui ne peuvent pas voir une soirée sans alcool et qui pourtant ne boivent pas en dehors.

mais pourtant en soirée, ca c'est sacré, alcool obligatoire. je comprends pas que ce soit une telle obsession et que ca fasse partie d'une obligation presque. tous les vendredi soirs et samedi soirs les supermarchés sont blindés de jeunes qui se cotisent pour acheter de l'alcool. ils s eplaignent d epas avoir de thunes mais bon... quand j'entends certains dire "boh mon gars ce week end on a claqué 300€ à trois en boite".

non je comprends décidemment pas.

ca aprt peut etre de ce que tu dis le plaisir du début, mais pourtant ca ne devient pas une dépendance pour tous. si encore c'était ca... je dois être cinglé

non non je te rassure j'ai 3 ans de plus que toi et j'ai jamais compris ce besoin de se miner la tete en soirée ni même le besoin irrepressible de boire uniquement de l'alcool pour avoir un semblant d'amusement

@Penmoch : Pas mal!
A l'effet déshinibiteur s'ajoute aussi un effet anesthésique.

Oui, je me suis un peu embringué sur l'addiction dans le message précédent. mais la frontière est très floue entre la dépendance et l'alcool "festif", on appelle ça parfois "l'alcoolisme mondain".
Sinon les motivations de boire des coups avec des potes ben c'est tout simpleemnt que c'est plutôt sympa et agréable, qui plus est quand on est jeune et qu'on découvre plus ou moins la fête entre jeunes "adultes".
Après il y a l'habitude, "on s'est bien marré la dernière fois, on était bien bourré aussi" devient facilement "on s'est bien marré parce qu'on était bourré", c'est un genre de raccourci intellectuel facile à faire et qui est précisément un des ressorts d'une consommation non "raisonnée".

je vois le truc...

mais dans ce cas ca vient plus à l'esprit alors de se dire "pourquoi ne pas faire des soirées sans alcool? le principal c'est d'être avec ses amis".

car là aussi parfois je me demande si les gens n'en ont pas rien à foutre les uns des autres, de toutes facons bourrés plus personne n'a d epersonnalités, plus de défauts plus de qualités... le principal c'est de ne pas être seul dans son délire. enfin moi j'y connais rien je vois ca comme ca.

on peut très bien boire des coups entre amis sans avoir recours à l alcool!

J'ai un peu l'impression comme tu dis la fête entre jeunes adultes c'est juste parce qu'on a l'impression qu'on a des plus grosse couilles en étant bourré alors qu'au final t'as l'air d'un débile profond

Tu n'as jamais bu d'alcool ?

ben moi perso avec ma bande d'amis on a longtemps fait des soirées sans alcool (jeune age oblige aussi) et la on en fait avec un peu d'alcool, je pense que c'est juste histoire de se chauffer un peu, je trouve que ça a quand même tendance à détendre l'atmosphère (j'dis pas qu'elle est tendue hein) mais on boit juste quelques verres, je veux dire, on se pète pas la ruche quoi, et franchement, c'est vrai que moi aussi ça a tendance à m'écoeurer quand j'en entends que ça a finit dans n bain de vomi...

bah un verre à noel, aux annif ce genre de trucs et encore. j'aime pas ca et ma santé ne supporte pas trop.
et puis si il n'y a aucun intéret à faire quelque chose je ne le fai spas.

Ca fait peur j'ai trouvé mon jumeau de forum

Je n'en suis pas loin. Je ne dépasse pas pas le verre de cidre et c'est en moyenne une dizaine par an.
On se sent utile pour ramener les oiseaux au bercail.

Boarf, jamais eu besoin de personne pour me ramener. Y a toujours moyen de squatter quelque part.