Le Heyd a écrit :
Méga-UP
Bon moi ça fait 2 mois que je suis en Australie pour les études et je ne vois que des points positifs pour le moment. Sauf que même si j'ai été accepté à la fac, ils m'emmerdent à cause d'un papier que je peux pas avoir avant avril (diplôme de licence) ce qui bloque pour le visa. En principe ça devrait s'arranger et je resterai 2 ans, sinon c'est dans un mois... Je devrais glander toute l'année en France et perdre une année. Je me suis fait très rapidement à la vie ici et j'ai vraiment pas du tout envie de partir.
Sinon les points positifs :
- le climat même s'il peut faire plus de 40 degrés l'été, surtout à Adelaide.
- les paysages grandioses
- la vie tranquille, ville assez grande (1,1 million d'habitants) mais pas de gens stressés partout.
- ça bouge pas mal même si ça vaut pas Melbourne ou Sydney
- la faune australienne, on est un peu comme des gamins quand on trouve des koalas dans les arbres.
- les australiens, beaucoup plus sympas, ouverts, tolérants et souriants en général (oui parcequ'il y a des gros cons partout évidemment)
- Le dépaysement total, vivre dans un autre pays, apprendre une nouvelle langue...
ADÉLAÏDE ?
Bon O.K., j'ai jamais mis les pieds en Australie.
Mis j'ai lu ce qu'écrivait Salman Rushdie sur cette ville. Il y avait été invité par un de ses potes dans le cadre d'une semaine littéraire - bon O.K. c'était pas hier mais n'empêche...
Et donc il raconte qu'une fois sur place on commence à lui raconter, avec délectation, des histoires de meurtres mystérieux, genre fils de la maison tué par ses parents à la hache et enterré dans le jardin, jeune fille enlevée et tuée par des couples homos, etc.
Lui-même sort un soir pour voir à quoi ressemble Adelaïde by night. Il y voit pas mal de jeunes mais remarque aussi une traînée de sang séché qui mène sous un porche. Il publie ses impressions sur la ville dans un journal local puis retourne à Londres.
Une fois arrivé, il apprend qu'à la suite de son article les gens du coin sont devenus barjots : une nuit, ils ont pénétré par effraction dans le zoo de la ville et ont exterminé tous les animaux...
Le dernier paragraphe de l'article :
Maintenant, je commence à comprendre Adélaïde. Adélaïde est un décor parfait pour un roman de Steven King ou un film d'horreur. Vous savez pourquoi ces livres et ces films se déroulent toujours dans des villes conservatrices et endormies ? Parce que c'est dans les villes conservatrices et endormies que ces choses se passent. Exorcismes, présages, apparitions, esprits. Adélaïde c'est Amityville ou Salem et la nuit les choses s'entrechoquent.
(...) Le désert, le désert brutal pur et dur, était la réalité ; la ville que je quittais ressemblait à un mirage, une étrangère, un mensonge.
Tout ça pour dire que tant qu'à aller "down under" un jour, je choisirai un autre endroit.