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Rappel du dernier message de la page précédente :
JumpingJack
Côté sorties cinéma, j'ai vu Bellflower. C'est bien barré comme film, d'un esthétisme rare, et quand on sait qu'il a été fait avec 3 bouts de ficelles on ne peut que tirer son chapeau. J'ai adoré, je recommande.
teezer
  • Special Total utilisateur
JumpingJack a écrit :
Côté sorties cinéma, j'ai vu Bellflower. C'est bien barré comme film, d'un esthétisme rare, et quand on sait qu'il a été fait avec 3 bouts de ficelles on ne peut que tirer son chapeau. J'ai adoré, je recommande.


Je l'ai vu hier, et je confirme tes propos. 17 000 dollars de budget.
Barberousse user-club
fabh
  • Vintage Méga utilisateur
  • #8807
  • Publié par
    fabh
    le
J'ai pas vu le film, mais la voiture, la "Medusa", a été construite par des mecs (donc apparemment le réalisateur ) qui vivent dans le même immeuble que des amis, et pour l'avoir vu en vrai plusieurs fois: c'est un monstre!!!!

Tout ça pour dire que le mec la conduit (ou en tout cas, conduisait) régulièrement dans les rues de LA, mais je savais pas qu'elle avait de vrais lance-flammes attachés .
Biosmog: "T'es franchement pathétique."
Olivier
Drella01 a écrit :
Non, soyons bons joueurs : après l'éclat du conte d'été, qui m'avait véritablement ému, charmé, enchanté, je regarde quelques mois plus tard ce conte de printemps.


Tiens, c'est curieux, j'ai fait un peu la même chose: Conte d'été m'a donné envie de voir toute la filmographie de Rohmer, ce qui implique de regarder des... euh... "choses" aux frontières du surnaturel (je pense à Quatre aventures de Reinette et Mirabelle, ou bien encore Perceval le Gallois).
Olivier a écrit :
Drella01 a écrit :
Non, soyons bons joueurs : après l'éclat du conte d'été, qui m'avait véritablement ému, charmé, enchanté, je regarde quelques mois plus tard ce conte de printemps.


Tiens, c'est curieux, j'ai fait un peu la même chose: Conte d'été m'a donné envie de voir toute la filmographie de Rohmer, ce qui implique de regarder des... euh... "choses" aux frontières du surnaturel (je pense à Quatre aventures de Reinette et Mirabelle, ou bien encore Perceval le Gallois).


Eventuellement, concernant Perceval le Gallois, Luchini en parle (entre autres choses évidemment) dans son spectacle le point sur Robert, il décrit un peu la création du film, le contexte dans lequel il est sorti, sa première rencontre avec Rohmer...c'est pas mal.
Après, en soi le spectacle de Luchini n'est pas extraordinaire, mais à voir une fois ça fait pas de mal, y'a des bons moments.

Vu les nuits de la pleine lune du coup...pareil, ça m'a un peu perturbé, c'était assez spécial quoi.

Ceci-dit l'intérêt pour certains films augmente largement avec une analyse plus ou moins pointue les concernant, analyses nécessaires pour la plupart des films de ce réalisateur, de toute évidence !
Olivier
Drella01 a écrit :
Olivier a écrit :
Drella01 a écrit :
Non, soyons bons joueurs : après l'éclat du conte d'été, qui m'avait véritablement ému, charmé, enchanté, je regarde quelques mois plus tard ce conte de printemps.


Tiens, c'est curieux, j'ai fait un peu la même chose: Conte d'été m'a donné envie de voir toute la filmographie de Rohmer, ce qui implique de regarder des... euh... "choses" aux frontières du surnaturel (je pense à Quatre aventures de Reinette et Mirabelle, ou bien encore Perceval le Gallois).


Eventuellement, concernant Perceval le Gallois, Luchini en parle (entre autres choses évidemment) dans son spectacle le point sur Robert, il décrit un peu la création du film, le contexte dans lequel il est sorti, sa première rencontre avec Rohmer...c'est pas mal.


Yep, pour ceux qui ne connaissent pas:



Et pour comprendre de quoi il parle:





De Rohmer, je conseillerais éventuellement les suivants:
- Ma nuit chez Maud, pour Trintignant;
- La Collectionneuse, pour Patrick Bauchau (le même qui jouera trente ans plus tard dans la série Alias) et Daniel Pommereulle;
- et enfin Pauline à la plage, pour Amanda Langlet, que l'on retrouvera dans Conte d'été.
Ed Pero
Vous aimez vous faire du mal quand même...

Je me rappelle avoir vu Conte d'été avec Melvil Poupaud dans son short de bain XXL noire (alors qu'il devait peser 50 kilos à l'époque), c'était en été justement, en cinéma de plein air à la Villette. J'ai eu l'impression de faire un bond dans le temps et d'être en sortie scolaire avec l'institutrice qui montre un film à sa classe pour "sensibiliser" ses élèves à l'Art avec un grand A.

Et croyez-moi, mes amis, quand 2000 personnes allongées sur du gazon frais et nocturne ont un fou rire tellement le film est gênant de nullité, de platitude, de situations mal fichues, de dialogues involontairement déconnants et de ringardise, ça fait son petit effet. Je me rappelle m'être autant emmerdé devant Bright Star de Campion (un film érotique où l'on voit des épaules et des chevilles...ouh là là) ou La Solitude des nombres premiers (le film où l'on pense qu'il va se passer quelque chose... pour se rendre compte que ce qui s'est passé, c'est 1h58 d'ennui).

Peut-être que je suis devenu cynique avec le temps. Pourtant je pleure une fois sur deux en lisant du Musset, en écoutant Joni Mitchell vieillissante ou devant une toile de Turner. Pas Tina Turner. William Turner.
NecLord
  • Special Ultra utilisateur
La dialectique peut-elle casser des briques ?
Un tel niveau de Connerie relève du Génie !
Ed Pero
NecLord a écrit :
La dialectique peut-elle casser des briques ?


La dialectique est une discussion avec des questionnements qui amènent à la réflexion, non à des conclusions. Je te répondrais donc de façon dialectique : ton reproche à mon endroit ne concerne-t-il pas plutôt ma rhétorique ?
NecLord
  • Special Ultra utilisateur
Non rien a voir avec des membres du forum en particulier.

Mais le titre de ce film "intello décalé" (d'après ce que j'ai compris, je n'ai pas vu ce monument) ma toujours fait halluciner. Donc voila je l'ai placé.

Un tel niveau de Connerie relève du Génie !
Ed Pero a écrit :
Vous aimez vous faire du mal quand même...

Je me rappelle avoir vu Conte d'été avec Melvil Poupaud dans son short de bain XXL noire (alors qu'il devait peser 50 kilos à l'époque), c'était en été justement, en cinéma de plein air à la Villette. J'ai eu l'impression de faire un bond dans le temps et d'être en sortie scolaire avec l'institutrice qui montre un film à sa classe pour "sensibiliser" ses élèves à l'Art avec un grand A.

Et croyez-moi, mes amis, quand 2000 personnes allongées sur du gazon frais et nocturne ont un fou rire tellement le film est gênant de nullité, de platitude, de situations mal fichues, de dialogues involontairement déconnants et de ringardise, ça fait son petit effet. Je me rappelle m'être autant emmerdé devant Bright Star de Campion (un film érotique où l'on voit des épaules et des chevilles...ouh là là) ou La Solitude des nombres premiers (le film où l'on pense qu'il va se passer quelque chose... pour se rendre compte que ce qui s'est passé, c'est 1h58 d'ennui).

Peut-être que je suis devenu cynique avec le temps. Pourtant je pleure une fois sur deux en lisant du Musset, en écoutant Joni Mitchell vieillissante ou devant une toile de Turner. Pas Tina Turner. William Turner.


Eh bien la situation est pourtant simple : c'est pas le genre de film à voir à 2000 zozos si on souhaite le prendre au sérieux et l'apprécier.

Lis de la poésie à 2000 connards sur grand écran, tu vas pas passer pour un con, tiens.

Et puis y'a l'effet psychologie de la foule. Un connard rigole le reste se gausse idem. Non, concrètement, on ne regarde pas un Rohmer à 2000, comme un Godard ou un Truffaut. Ca demande un minimum d'attention, de concentration -va comprendre les dialogues de Rohmer si t'écoute d'une oreille pendant que ta copine te lèche l'autre-, bref.

On va mettre ça sur le compte d'un mauvais contexte et te pardonner pour avoir sali mon souvenir de ce film, qui est une petite perle de sensualité et d'intelligence, en réalité

-évidemment, je dis ça sur le ton de la rigolade-
guillaume.1995
Drella01 a écrit :

Ou comment se contredire en 2 phrases. Bref. On s'en tape carrément de tout ça.


C'était volontaire. Ca te fait comprendre qu'on ne peut être purement objectif voire méchant avec quelqu'un dont on apprécie la musique, le personnage lié est toujours un peu attachant. De toute façon c'est un forum dédié à la guitare ici. Là c'est le topic sur les sorties ciné, pourquoi parler des scandales des années 1970 en coulisses? On s'en fiche non?
Voilà c'est tout.
Et justement la discussion a dérapé puisqu'au lieu de parler du film on a préféré parler d'autre chose, pas du film Cloclo mais du vrai Claude François.
Fin du H.S.
stach stach
guillaume.1995 a écrit :
Drella01 a écrit :

Ou comment se contredire en 2 phrases. Bref. On s'en tape carrément de tout ça.


C'était volontaire. Ca te fait comprendre qu'on ne peut être purement objectif voire méchant avec quelqu'un dont on apprécie la musique, le personnage lié est toujours un peu attachant. De toute façon c'est un forum dédié à la guitare ici. Là c'est le topic sur les sorties ciné, pourquoi parler des scandales des années 1970 en coulisses? On s'en fiche non?
Voilà c'est tout.
Et justement la discussion a dérapé puisqu'au lieu de parler du film on a préféré parler d'autre chose, pas du film Cloclo mais du vrai Claude François.
Fin du H.S.


non!
je suis content que parler de ce film ici ai permis de "révéler" ces horreurs
ça remet à sa place la cloclo fever
Ed Pero
Pour parler d'un autre film que tout le monde a vu et que j'ai fini par voir : Drive. J'avais déjà vu la trilogie Pusher, puis Bronson. Drive est peut-être un sommet esthétique, une antinomie du film d'action et une belle leçon de cinéma, j'ai tout de même trouvé le film indécent. Pour sa violence crue puis surréaliste, pour son héros qui est tellement super héros (désintéressé, increvable, platonique, imbattable) qu'il n'existe pas, et pour toutes les raisons qui m'ont fait l'aimer quand je l'ai vu.

Il me laisse un arrière goût de pisse, comme si j'avais vu un nouveau Kubrick réaliser un documentaire sur un snuff movie. Même si c'est filmé d'une manière très poétique, intelligente, sensible avec une photographique et une technique de malade, ça resterait un snuff movie. Moralement, j'ai du mal à aimer les films de Refn.
mabuto
  • Special Méga utilisateur
hunger game : attention!! film pour ados!! aucun intérêt!
"La musique souvent me prend comme une mer."
"La vraie musique suggère des idées analogues dans des cerveaux différents."
Charles Baudelaire
Jean Didier
Drive c'est un peu Valhalla Rising qui se déroule au 21eme siècle

En ce moment sur backstage...