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Rappel du dernier message de la page précédente :
Ca boume MIA ;-)

Vu DRIVE pour la seconde fois, en qualité BlueRay sur un bel écran plat.

Y'a pas, ça claque sévère. Une image de folie, chaque plan est sublime, "flawless" comme ils disent, aucun défaut, tout est absolument parfait.

Limite l'image est plus marquante que le film en lui-même.
Ed Pero
Drella01 a écrit :

Limite l'image est plus marquante que le film en lui-même.


Je suis assez d'accord.
Mais le fond est vraiment très violent, immoral et complètement inconcevable. Le côté héros totalement altruiste limite issu d'une BD contraste avec le côté réaliste et cru de certaines scènes. J'ai bien senti le lien de parenté avec Pusher et Bronson. Je pense que je ne suis vraiment pas fan de ce réalisateur. Reste que c'est un film à voir.

Je n'ai pas vu triangle, c'est plutôt bon alors ?

J'ai ma copine qui veut absolument voir "Innocents" (Dreamers en anglais) de Bertolucci avec Eva Green souvent à poil dedans (poil de dents ?) et bizarrement, ça ne m'attire pas trop les films de Bertolucci. Celui avec Liv Tyler était franchement chiant. Le côté érotico poétique qui se prend au sérieux, ça me gave... et quand je pense que je dis ça dans un sujet dont certains participants sont fans de HPG. Ah ah ah...
Tiens... J'ai parlé de toi a HPG, que j'ai croisé dans une fête hier soir, il ne se souvenait pas du tout t'avoir croisé et parlé au ciné... Ou alors, il avait la honte d'avouer sa présence a une projection du navet sur cloclo, un dimanche soir avec sa copine, ou il était trop raide... allez savoir avec lui...
Ed Pero
coco stalinien a écrit :
Tiens... J'ai parlé de toi a HPG, que j'ai croisé dans une fête hier soir, il ne se souvenait pas du tout t'avoir croisé et parlé au ciné... Ou alors, il avait la honte d'avouer sa présence a une projection du navet sur cloclo, un dimanche soir avec sa copine, ou il était trop raide... allez savoir avec lui...


Ca dépend ce que tu lui as dit. S'il se rappelle de moi, c'est surtout au sujet de ce que je lui ai dit au sujet de mon papa qui a bossé avec Claude François et que, vécu de l'intérieur, la tyrannie du second sur ses employés au dela de ce que montre le film. Après HPG doit croiser pas mal de monde depuis, c'est pas grave du tout s'il m'a oublié. Je ne cherche pas de travail dans le cinéma pour l'instant...
ZePot
  • Vintage Total utilisateur
Ce changement d'avatar marque t-il un passage dans le camp de la cohérence esthétique ? En tout cas ça fait du bien aux yeux.
Ed Pero
ZePot a écrit :
Ce changement d'avatar marque t-il un passage dans le camp de la cohérence esthétique ? En tout cas ça fait du bien aux yeux.


Moi qui croyais encore que l'esthétique était subjective. Ah, quels bandes de ringards ces philosophes....

Oui j'ai craqué pour une jazzmaster MJT en kit que je viens de faire monter avec des micros faits mains par un génie du genre, pas du tout connu : Owen Duffy d'OC Duff. Un peu verte mais c'est déjà un bonheur à jouer...
MIA WALLACE
Drella01 a écrit :
Ca boume MIA ;-)

Vu DRIVE pour la seconde fois, en qualité BlueRay sur un bel écran plat.

Y'a pas, ça claque sévère. Une image de folie, chaque plan est sublime, "flawless" comme ils disent, aucun défaut, tout est absolument parfait.

Limite l'image est plus marquante que le film en lui-même.


salut Drella, on est presque voisins !

bient dit pour drive !
Salut G.COM, ça roule ?

SUPERBUS , STRAY CATS , BRMC

"regarde-le moi ce communiste, je t'enverrais tout ça à Moscou"
Azazello
"Je crois que la question ne peut se poser dans ces termes, car il n’y a pas un cinéma, mais une multitude de cinémas, incomparables entre eux. Comment pourrais-je hiérarchiser des films que j’adore, mais aussi différents que La Passion de Jeanne d'Arc de Dreyer et les films muets de Lubitsch, pourtant réalisés au même moment ; ou que L'Atalante de Vigo et New York-Miami de Capra, sortis la même année 1934 ? Si vous évoquez le cinéma italien, c’est Rome ville ouverte de Rossellini, ou encore Bellissima de Visconti qui me viennent immédiatement à l’esprit. Je crois que la comparaison la moins malcommode, on peut la faire entre les différents films d’un même cinéaste. Prenez Stanley Kubrick, l’un de mes auteurs préférés : pour moi, Lolita est un chef-d’œuvre intemporel, autant pour sa réalisation que pour son extraordinaire distribution -avec Peter Sellers dans un de ses rôles les plus bouleversants- alors que l’esthétique et le propos d’Orange mécanique me semblent avoir beaucoup vieilli."
J'ai enfin vu Black Swan samedi soir...

Même réflexion que pour les précédents films d'Aronofsky, ce réalisateur est beaucoup trop surestimé.
Ed Pero
@ Azzazello :
Tu cites qui ? Je suis relativement d'accord avec ces propos, en dehors de la théorie sur Orange Mécanique, qui est un film symbolique, métaphorique malgré sa violence jugée réaliste (à l'époque, je te le concède) d'une grande intelligence. L'humour de Kubrick sauve le film de tous les écueils de facilité également.

@ Ad Rock : "beaucoup trop surestimé" wow, triple superlatif. Même si j'ai trouvé Black Swan plus grand public et franchement trop explicatif sur son final, ça reste un bon film. Là où ce n'est pas pardonnable, c'est qu'il ait été réalisé par Aronovsky qui, à mon sens est un génie. Au point où, parfois, il n'est même pas conscient de la teneur signifiante de ses films :

*The fountain, quand il l'explique, c'est assez nul, alors que j'y vois un film quantique et spirituel où tout se déroule du point de vue de l'évolution de l'âme et non dans un déroulement chronologique

* Pi est est coup de maître, un film métaphysique sur la question : "à qui appartient la vérité absolue, celle qui fait que le monde est monde et que ce que nous nommons réalité est perçue comme telle ?" Et au final de comprendre qu'une fois que l'équation qui régit l'univers est trouvée (symbole de la connaissance absolue), l'expérience humaine se résume au cycle de l'expérience allant de l'oubli volontaire au savoir, dans un recommencement permanent.

* Requiem for a dream : film insupportable sur une société dépressive et à deux niveaux. Les médecins et les dealers y sont décrits les marabous irresponsables face au mal être des riches (qui prennent des antidépresseurs) et des pauvres (qui se droguent et/ ou deviennent dealers). Le symbolisme y est moins subtile (il faut dire que le roman original de Selby est brut de décoffrage ) mais cela reste une expérience.

* The Wrestler : son film le plus émouvant qui reste le plus éprouvant à voir également. Reste qu'il est également métaphorique et symbolique (l'impermanence de la gloire, la déchéance, puis l'auto-acceptation vue comme plus importante que la mort même).

///SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER///
A l'arrivée Black Swan, c'est un film sur une schizo dont on nous donne la solution à la fin. J'aurais bien aimé que le film reste plus ouvert et qu'on puisse le lire à différents niveaux : est-elle en enfer ? affronte-t-elle la partie sombre d'elle-même ? est-ce le délire mental d'une danseuse qui a eu un accident ? J'y voyais une théorie sur un monde parallèle, sur le fantôme venu la hanter, où sur une vie passée qui viendrait la taquiner dans le présent... bref, j'aurais aimé un film plus fantastique. L'explication finale est tellement lourde et malvenue... mais au final, le grand public a besoin qu'on le rassure et qu'on lui explique tout. Ce n'est pas pour rien que seul Black Swan a raflé les récompenses. Triste monde. Triste époque pour l'Art et les subtiles sous-entendus.
Azazello
Ed Pero a écrit :
@ Azzazello :
Tu cites qui ?


Il s'agit, bien entendu, d'un texte du cinéphile le plus influent de France, j'ai nommé Nicolas Sarkozy.
@ Ed Pero :

ATTENTION SPOILER

Black Swan est un film qui n’a pas à rougir comparé à la production cinématographique actuelle mais qui, à mon sens, souffre de nombreux griefs qui n’en font qu’un film moyen malgré un fort potentiel.

Est-il besoin de le dire, ce film est essentiellement un thriller psychologique. Or, ce que je reproche essentiellement à Aronofsky c’est le traitement superficiel, parfois limite caricatural qu’il réserve à ses personnages. Je m’explique…

Pour donner de la substance au personnage de Nina (N. Portman) et au processus qui la fait basculer de la simple névrose à la psychose morbide, Aronofsky s’intéresse principalement :

- À la relation de celle-ci avec sa mère : sujet potentiellement intéressant mais qui, selon moi au final n’apporte rien (à la question : « qu’est-ce qui dans l’évolution des rapports mère-fille au long du film permet d’expliquer la pente destructrice que suit Nina ? » je ne trouve personnellement pas de réponse…)

- A la relation de Nina avec le personnage campé par Vincent Cassel. C’est sans doute ici qu’on trouvera le « catalyseur » qui fait basculer Nina dans cette psychose morbide et si, on a de fait quelques éléments explicatifs, ça reste traité de façon superficielle (le texte de Cassel à Portman doit se résumer pour moitié à ces phrases : « trouve le cygne noir en toi » et « tu dois lâcher prise »).

- A la relation de Nina avec sa rivale (M. Kunis). Sans doute celle-ci sert-elle aussi de catalyseur mais comment, rien ne permet de le savoir (d’autant qu’une partie de cette relation semble avoir été fantasmée par Nina).

Bref, très peu d’éléments qui expliquent le processus psychologique qui est pourtant la trame même du film. Le film aurait dû être soit plus long, soit donner une plus grande substance à l’une de ces relations (celle avec Vincent Cassel me semblant la plus indiquée).

Sur le plan formel, Aronofsky pêche parfois aussi et fait quelque part écho au traitement grossier de ces personnages :

- Le plan où le visage angélique de Nina se reflète en un double obscur dans la vitre du métro, ça passe une fois mais c’est peut-être pas nécessaire de le répéter...

- Le besoin irrépressible d’Aronofsky de parsemer son film d’images gores. Qu’il filme la torture que s’infligent les danseuses passe encore, mais illustrer la descente aux enfers par essence psychologique de Nina par des mutilations physiques je ne vois pas l’intérêt. Vu la filmographie d’Aronofsky, je penche pour l’obsession personnelle du réalisateur qui, pour le coup, ne sert en rien son propos.

- La scène de ballet où Nina se transforme littéralement en cygne noir. Si Aronofsky n’avait pas voulu trop en faire avant, je pense qu’elle serait très bien passée, donnant au film une espèce de final un peu baroque et grandiose. Mais pour le coup j’ai eu une impression désagréable de grand-guignol.

Restent les (trop peu nombreuses) scènes de ballet, plutôt réussies, la musique, intemporelle ,et la direction d’acteurs efficace. Mais ce n’est pas le chef d’œuvre que la critique nous a présenté…

Cela étant dit. Je n'ai jamais été très client du cinéma d'Aronofsky et j'ai particulièrement détesté "Requiem"...
Ed Pero
EDIT sur Aronovsky :
Je suis majoritairement d'accord avec toi concernant Black Swan... et même pour Requiem. Cela dit pour le second, il m'a dérangé, je ne pense pas avoir envie de le voir une deuxième fois et il ne m'attirait pas depuis sa bande annonce (on m'a offert le DVD et je l'ai vu par politesse...). Mais il m'a secoué, j'y pense encore et j'ai trouvé les idées fortes. Je n'ai donc pas aimé au sens "apprécié", mais je trouve qu'un film qui amène à la réflexion encore longtemps après sa sortie fait partie des grandes pages du cinéma. Cela dit, Aronovsky a une violence systématique qui heurte les sensibilités dans ses films mais j'ai tendance à la préférer à celle de Nicolas Winding Refn par exemple. La scène de "boucherie" de Pusher 3, celle de l'ascenseur dans Drive ou les combats au ralenti sur fond de musique classique dans Bronson (n'est pas Kubrick qui veut) me dégoûtent plus qu'elle ne me touchent.




Je viens de trouver la page où l'on demande les films préférés des candidats à la présidence : http://www.francesoir.fr/loisi(...).html

Sarkozy
refuse de répondre et s'en tire avec un petit étalage de culture pour démontrer que celui qui a posé la question a tort. Mazette ! Sarkozy perd définitivement un électeur (cela dit je n'ai jamais voté pour lui).

Hollande
Sous le sable (François Ozon, 2001)
Spartacus (Stanley Kubrick, 1961)
Ma nuit chez Maud (Eric Rohmer, 1974)
Baisers volés (François Truffaut, 196
Les Cheyennes (John Ford, 1964)

Bayrou
La Fille du Puisatier (Marcel Pagnol, 1940)
La Mélodie du Bonheur (Robert Wise, 1965)
Les Tontons Flingueurs (Georges Lautner, 1963)
Jeux Dangereux - To be or not to be (Ernst Lubitsch, 1947)
Pretty Woman (Garry Marshall, 1990). «Pour Julia Roberts».

Eva Joly
La Liste de Schindler (Steven Spielberg, 1994)
Le Parrain (Francis Ford Copolla, 1972)
Le Guépard (Luchino Visconti, 1963)
Vol au-dessus d'un nid de coucou (Milos Forman, 1976)
Garde à vue (Claude Miller, 1981)
38 témoins (Lucas Belvaux, 2012)

Marine Le Pen
Le Père Noël est une ordure (Jean-Marie Poiré, 1982)
Braveheart (Mel Gibson, 1995)
Manon des Sources (Claude Berri, 1986)
Le Silence des agneaux (Jonathan Demme, 1991)
Gladiator (Ridley Scott, 2000)

... y'en a pour tous les goûts !
Hollande est parvenu à citer le film le moins personnel et probablement le moins intéressant de Kubrick...
eclectik
C'est bien la première fois que je me sens proche de Le Pen :mdr:
Mon Tube

Test EHX XO Knockout, ou comment faire sonner des micros doubles comme des simples.

665, the neighbor of the beast !

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