bonniwell a écrit :
Je suis bien d'accord avec l'analyse cinématographique que fait Coco de ces deux films.
Il n'en reste pas moins que "le silence des agneaux" est fort bien interprété.
Au final tout le film tient dans le fait que le "gentil/méchant" mange du foie humain avec du chianti, taillade des gens en conservant son poul à 60 tout en écoutant de la musique classique, mais tombe quand même amoureux d'une blonde filasse et complexée. Le reste... est bien plat en effet.
Mais les acteurs ? C'est quand même du grand art la dichotomie Hopkins / Foster ! Le film tient clairement sur leurs performances ce qui d'ailleurs m'amène à comprendre pourquoi toutes les suites et prequels sur Hannibal m'ont déplu.
Je serai curieux de savoir ce que pense Cocostalinien de Mr Nobody de Van Dormael ou de Benjamin Button. Juste pour le lire en train de démolir des films que j'adore. Mr Nobody, c'est facile à détruire, vu que peu de gens ont pris le temps de comprendre et que certains ont osé dire que le scénariste ne maîtrisait pas son sujet (!!!!!). Benjamin Button, l'histoire linéaire est une idée de départ (d'ailleurs le livre de Francis Scott Fitzgerald est insipide), certains ont osé un : "il nait vieux et il meurt bébé, voila c'est tout." Alors que tout est dans le contenu, les expériences, la qualité des détails, des relations, le symbolisme.
Un peu comme dans la vie d'ailleurs. Toutes nos vies sont prévisibles d'ailleurs comme le dit Kyan Khojandi : "Dans la vie, au début on naît, à la fin on meurt, entre les deux y s'passe des trucs. Bref. C'est l'histoire d'un mec, entre les deux." (j'ai des références moi...)